Il était une fois la révolution du BIM ! Il sera rendu obligatoire pour les marchés publics au Pérou d’ici 2030

Selon un article paru dans le journal national La Republica, le processus BIM sera rendu obligatoire d’ici 2030

Le BIM permettra ainsi de s’attaquer aux graves déficits infrastructurels du pays, indique le Capeco (Chambre Péruvienne de la Construction). Le plan BIM Pérou a été proposé dans le cadre du plan national de compétitivité et de productivité promu par le ministère de l’Économie et des Finances (MEF) il y a quelques années, et d’ici juillet 2021, la note technique d’introduction au BIM et le guide seront publiés, ainsi que la directive des projets pilotes pour mettre progressivement en œuvre ce processus dans le secteur public.

Mise en œuvre d’ici 2030

Selon Christian Cabrera, directeur des politiques et stratégies d’investissement public au MEF, d’ici 2025 le cadre réglementaire pour l’application du BIM dans le secteur public sera publié, ainsi que les plateformes technologiques pour les secteurs prioritaires du gouvernement national.

« En 2025, nous devons avoir un cadre réglementaire plus mature, et le sujet sera géré par le bureau du contrôleur national et les capacités techniques, l’interopérabilité et les rôles BIM seront en place », a-t-il déclaré.

D’ici 2030, le BIM deviendra obligatoire dans tout le secteur public grâce à sa norme dédiée.

Des bénéfices attendus

De son côté, Guido Valdivia, directeur exécutif de la Chambre péruvienne de construction (Capeco), a souligné qu’une politique publique BIM favorisera l’innovation dans la gestion publique en permettant un contrôle complet des travaux tout au long du cycle de vie des infrastructures, et en créant les compétences clés en formant les agents publics et les entités étatiques en charge de ces tâches.

De même, Valdivia a ajouté que le Pérou ayant de graves déficits d’infrastructures, d’équipements et de logements affectant sa compétitivité, en plus du fait que le modèle actuel des travaux publics est «inefficace et même en panne», et perméable à la corruption, le BIM permettra de résoudre ces problèmes structurels.

Enfin, il précise que 44% des moyennes et grandes entreprises de construction ont utilisé le BIM dans leur pays en 2020. Ce qui est assez important.

Quiroz note que parmi les avantages du BIM, il est possible de réduire le nombre de problèmes en cours (RFI) jusqu’à 85%, ainsi que de réduire les demandes de modification de 40% et de réduire les délais de construction de 7%, et d’économiser de 1 à 5% des coûts de construction.

Encore un bel exemple d’ambition et de courage législatif et règlementaire en instituant cette obligation qui on n’en doute pas, contribuera à booster l’adoption de ce processus dans le secteur de la construction.

Source La Republica.

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