ABCD Blog

Il était passé inaperçu et pourtant il a été publié par le PTNB sur leur portail et il nous apporte de nombreuses informations intéressantes.

Réalisé auprès d’un échantillon de 1103 répondants, il nous indique notamment que le BIM est encore largement inutilisé dans le BTP avec seulement 11% qui l'ont adopté et plus de 73% qui ne l’utilisent pas.

On y apprend aussi que seulement 7% de la MOA demande des maquettes numériques 3D enrichies d’informations sur plus d’une opération sur deux.

3% des entreprises et 11% de la MOE – seulement dirons-nous – remettent une maquette numérique 3D enrichie d’informations au MOA dans plus d’une opéartion sur deux. Les architectes sont quant à eux 12% à le faire, ce qui est très peu comparé à d'autres pays.

Favoriser les échanges entre les acteurs, minimiser les erreurs de conception et améliorer la qualité des projets sont les principaux bénéfices retenus par les profesionnels. Il y a encore du travail d’évangélisation à faire, c'est une évidence.

Les inquiétudes sont toujours les mêmes : complexe, utile pour la profession et intéressant pour le BTP, mais aussi couteûx. Là encore, les informations ont du mal à circuler sur les offres qui existent dont la location à partir de 60€ par mois chez Autodesk et les kits BIM UNSFA.

Les freins sont eux aussi connus, tels que le coût d’investissement, notamment des logiciels, le manque de compétences en interne (logique ! ) et le manque de standardisation des outils et protocoles. On voit clairement ici qu’une peur injustifiée est véhiculée sur le marché, ralentissant considérablement le passage des entreprises.

La conclusion est somme toute intéressante puisque 62% des interrogés estiment rencontrer des problèmes d’interopérabilité mais 16% seulement utilisent le format IFC. A méditer ! Un travail de fond reste à faire sur le terrain et tous les acteurs du BIM doivent être impliqués.

L’étude sur le baromètre du numérique du PTNB est à découvrir ici sur batiment-numerique.fr

©AUJIK – 2016

L’esprit créatif et aussi pur et imaginatif que celui de nos enfants, de quelques jeunes architectes japonais – Fumihiko Maki, Masato Otaka, Kiyonori Kikutake and Kisho Kurokawaa a donné naissance à de fabuleuses architectures mouvantes et anthropomorphiques de la ville d’Osaka qui pour l’occasion s’est métamorphosée.

©AUJIK – 2016

Autrement appelés Spatial Bodies, ces architectures oscillent et se contorsionnent grâce à des technologies digitales dédiés aux effets spéciaux et spatiaux pour donner naissance à un chaos indescriptible, organique, mais majestueux.

Ce film a été créé par AUJIK, un collectif d’artistes et de créateurs de films se définissant comme des “mysterious nature/tech cult.”

©AUJIK – 2016

La vidéo peut être visualisée en cliquant sur ce lien.

A découvrir sur le site de Colossal en cliquant ici.

La réalité augmentée est en train de changer la manière dont les architectes conçoivent leurs projets. Les maquettes permettent depuis des siècles d’expliquer les projets aux clients et maitres d’ouvrage et d'avoir une idée de leur apparence dans le monde réel. Selon Greg Lynn qui a utilisé Microsoft Hololens, c’est une évidence et c’est ainsi qu’il a conçu le pavillon américain de la Biennale de Venise.

 

C'est assez classique somme toute ! Dans cette vidéo prospective de Vocativ, l’architecte utilise la réalité augmentée grâce au casque HoloLens de Microsoft en s’appuyant sur des maquettes 3D et/ou BIM provenant de logiciels BIM tels que Revit. Des technologies telles qu’Autodesk Live et Autodesk 3ds Max ainsi qu’Autodesk Stingray permettent d’obtenir de tels résultats.

Comme le note l’étude du Worldwide CAD Trend 2016, l’utilisation de la réalité virtuelle augmente considérablement. La connaissance de cette approche a augmenté de plus de 22% en 2016 comparés aux 18% de l’année passée. L’utilisation de la réalité virtuelle et réalité augmentée sont respectivement passé de 3 à 5%. Selon cette étude, leur utilisation devraient augmenter de 60% l’année prochaine et de 140% d’ici à 3-5 ans. Etant donné que l’utilisation actuelle est très faible, cela correspond à 8% des utilisateurs CAO et CAD Managers utilisant la réalité virtuelle et réalité augmentée d’ici 2017 et 12% en 2021.

Une copie de cette étude peut être lue ici sur le site de Business Advantage.

Julien Benoit, Expert BIM français reconnu de Revit et Dynamo et Breton d’adoption nous avait raconté la belle aventure du Groupe Legendre et de son passage au BIM.

Il enflamme désormais les anglo-saxons avec son interview en langue anglais sur la page Revit du site autodesk.com ici.

Bravo à Julien et au Groupe Legendre qui portent haut les couleurs du BIM pour la France dans la Construction !

Julien est aussi connu pour être l’un des fervents défenseurs de l’openBIM et de l’IFC qu’Autodesk soutient par son support de buildingSMART International et l’intégration dans ses solutions.

Découvrir l’interview de Julien Benoit en cliquant ici.

Le saviez-vous ? Qwartz, premier centre commercial hyper-connecté de France, a ouvert ses portes en 2014 à Villeneuve-la-Garenne (92). Laboratoire d'essais, il concentre sur 86 000m2.

A lire sur Digital Strategy, le magazine en ligne !

Conçu et construit avec ce qui fait de mieux en BIM, l’agence DGLa à Montreuil et la solution BIM d’excellence du marché, Autodesk Revit, il est le premier centre commercial hyper-connecté de France !

C’est l’exemple le plus évolué de l’utilisation du BIG DATA et des informations générées par les nombreux capteurs intelligents dans le bâtiment, au delà du Wifi accessible gratuitement, mais aussi de l’application mobile à disposition gratuitement.

Altarea Cogedim s’appuie sur chaque contact avec le public (avant, pendant et après la visite) pour constituer une DMP (Digital Management Platform) d’envergure. Le groupe l’utilise pour dynamiser le trafic du centre, mais aussi tisser de nouvelles relations avec ses enseignes.

L’article indique :

Un « classique », dans l’univers du Retail, mais une vraie nouveauté dans celui des foncières. « Nous avons aussi des outils comme des bornes de géolocalisation et bornes Wi-Fi permettant de suivre de manière anonyme les flux de clients dans le centre. Nous collectons des données sur la visite, la re-visite, le temps moyen passé dans le centre, les points d’entrée et de sortie. L’analyse de ces données statistiques nous permet d’identifier les zones chaudes et froides, ainsi que leur constance dans le temps ou leur dépendance aux horaires et jours de la semaine. C’est assez proche de la façon dont on peut analyser les données sur le web : par où l’internaute est-il arrivé, où a-t-il cliqué…

Le système de collecte est constamment enrichi.« Actuellement, nous réfléchissons au parking. Nous avons des systèmes de guidage à la place, et nous devrions pouvoir trouver une manière intelligente de les intégrer à la DMP. » Toutes ces idées expliquent sans doute que les emails relationnels adressés aux clients (pour leur anniversaire par exemple) soient
ouverts à 50 % environ.

Bravo à DGLa et aux Equipes ayant travaillé sur ce beau projet ultra-innovant et hyper connecté !

Lire cet article passionnant sur le Centre Commercial Qwartz en cliquant ici.

De nombreuses histoires circulent régulièrement autour des projets, plus ou moins prestigieux, notamment sur la manière dont ils ont été conçus et avec quels processus et outils. Le Louvre Abu Dhabi de Jean Nouvel est l’un de ceux-ci.

Même si cet article date un peu (2013), il reste passionnant à lire et à décortiquer pour comprendre la réelle complexité de la mise en place d’un processus BIM en fonction d’objectifs que sont définis soit par la maitrise d’oeuvre ou la maîtrise d’ouvrage avant chaque début de projet.

Vous êtes ingénieurs, ou même architectes et vous vous demandez comment cette merveille qu’est le Louvre Abu Dhabi a été conçue et construite ?  L’ingénierie était sous la responsabilité de Buro Happold et a nécessité la mise en place d’un processus BIM de tout premier ordre dont notamment le noyau central était Autodesk Revit.

Buro Happold s’était fixé un certain nombre d’objectifs. Le Louvre Abu Dhabi fut à la croisée des chemins entre les vieux processus et les nouveaux tels que le BIM mais cette grande Ingénierie est fière et heureuse d’un certain nombre d’innovations sur lesquelles ils ont travaillé. et qu’ils ont mis au point. Ils le feraient peut-être différemment à l’heure actuelle mais il est intéressant de lire leur parcours. Buro Happold utilise des méthodologies et solutions BIM sur tous types de projets, qu’ils soient grands, petits, et ils définissent leurs objectifs avant tout début de projet. De retour en 2008, leurs objectifs BIM n’étaient pas totalement et formellement définis mais au fil de la conception du projet, voici les objectifs qui ont vu le jour :

Maximiser l'efficacité en capturant les informations de manière numérique à chaque fois que cela était possible et la relier et la partager à travers des outils logiciels et disciplines :
• Produire un modèle Revit coordonné Buro Happold pour :
• La coordination au sein de Buro Happold
• Coordination avec des collaborateurs externes
• Production de visualisations
• Production des dessins techniques
• Produire un modèle structurel approprié pour intégration dans le modèle architectural et production des dessins
• Produire un modèle Buro Happold coordonné pouvant être utilisé par l’entreprise pour faciliter la compréhension, aider à la production de carnets de détails, et faciliter la création d'une maquette BIM entreprise.

Au-delà de ces aspects, l’utilisation du BIM a été primordial pour le passage de la conception à la construction, le test des maquettes en soufflerie virtuelle ou CFD, les descentes de charges sur des outils comme Robot, comme le montrent les schémas ci-dessus.

Mais aussi la maîtrise des aspects acoustiques, électriques, CVC, climatisation, qualité de l’apport de lumière, sécurité, iOT, etc. On y découvre aussi qu’il a été fait un usage non négligeable du Generative Design, notamment sur la conception de la méga coupole de 180m de diamètre.

Un article sur la Revue The Structual Engineer à découvrir absolument en cliquant ici.

La naissance d’un Mastère BIM est toujours un évènement, surtout lorsqu’il arrive dans une belle région dynamique telle que l’Alsace. Nous avons souhaité en savoir plus sur ce nouveau venu avec la Responsable de formation, Ghislaine Landais, une jeune Femme Ingénieur qui pilote la naissance de ce Mastère du CESI en Alsace.

Avec la proximité de Strasbourg par le TGV, il intéressera de nombreux candidats, même parisiens, nous n’en doutons pas un seul instant !

Autodesk salue et soutient fortement cette initiative ! Mais la parole est à Ghislaine Landais que nous avons le plaisir d’accueillir sur ABCD Blog cette semaine.

Ghislaine Landais

Ingénieur

Responsable de Formation au CESI Strasbourg

glandais@cesi.fr – www.eicesi.fr

 

Bonjour Ghislaine,

 

Heureux d’échanger autour de ce beau projet Alsacien que vous allez nous présenter.

En quelques mots, qui est le CESI-EST ? Et pourquoi le BIM en Alsace ? Pouvez-vous nous expliquer comment cette idée est née d’un mastère BIM en Alsace et quels sont les acteurs impliqués ?

Le Cesi est historiquement une école dédiée à la formation professionnelle, et à l’écoute permanente des réalités professionnelles. La concurrence internationale sur les marchés, les exigences de certains MOA sur l’utilisation du BIM et les perspectives des gros marchés publics, font que l’ensemble des acteurs se questionnent sur la préparation à la transition numérique qui va bouleverser durablement les méthodes de travail de toute la chaine du BTP. Les acteurs sont les entreprises et architectes du BTP ainsi que les pôles de compétitivité, le campus des métiers écoconstruction et efficacité énergétique. Le CESI EST lance une formation BIM sur la demande de nos partenaires pour les accompagner dans cette évolution.

 

Aurez-vous une belle salle BIM à l’instar de ce qui existe ailleurs ?

Oui, bien entendu, nous y attachons une importance toute particulière.

A qui s’adresse cette formation continue, quelle en est la durée et le coût ?

La formation s’adresse à des personnes ayant un bac +5 ou bac +4 avec 3 ans d’expériences minimum dans le domaine du BTP et/ou de l’architecture. La formation dure 1 an et elle coûte 13500 €.

 

Comment faut-il faire pour s’inscrire ? Et qu’attendez-vous des candidats au-delà de la motivation ?

L’inscription se fait sur dossier, suivie d’un entretien avec le responsable de la formation afin d’analyser l’expérience, le professionnalisme et la vision de l’avancée via le BIM du candidat.

 

Doivent-ils être en poste, avoir un minimum de connaissances BIM ?

Ils n’ont pas forcément besoin d’être en poste. Toutefois, cette formation se déroule en alternance ce qui permet d’acquérir des compétences et de les mettre en œuvre en entreprise. Oui, il faut évidemment qu’ils soient sensibles à la thématique.

 

Privilégierez-vous les alsaciens ou la formation est-elle ouverte aux autres régions ?

La formation est ouverte à tous. Les Alsaciens seront heureux d’accueillir des candidats d’autres régions !

Avez-vous quelque chose que vous souhaiteriez dire ou mettre en avant ?

L’école d’ingénieur BTP du CESI forme avec une méthode pédagogique innovante et active les ingénieurs de demain. Le BIM s’inscrit en continuité des attentes des entreprises pour être en phase avec le marché et la concurrence internationale. De plus, nous avons un fort maillage territorial auprès des entreprises.

Voici également le lien vous permettant d’avoir de plus amples informations sur le programme de ce Mastère Spécialisé Management de Projets de Construction option BIM : https://www.eicesi.fr/formations/8236-mastere-specialise-management-de-projets-de-construction-option-bim-et-maquette-numerique/#pedagogie

 

Et voici également le lien vous permettant d’en savoir plus sur le CESI de Strasbourg et les formations dispensées (voir les formations de ce campus à droite vers le bas de la page) : https://www.eicesi.fr/ecole-ingenieur-strasbourg/

Bonne vacances à vous !

Le groupe français d'ingénierie Oteis (45 millions d'euros de CA) avec 400 salariés fait l'acquisition du bureau d'études HAH spécialisé en synthèse technique & architecturale et en BIM (Building Information Modeling), bases essentielles au développement digital des métiers de la construction.

Cette opération s'inscrit dans le cadre du nouveau plan stratégique "Oteis 2018" récemment lancé par le groupe Oteis. Comme l’indique Rafi Kouyoumdjian, son PDG : "ce rachat est totalement en phase avec nos objectifs de croissance visant à doubler notre périmètre d'activité entre 2016 et 2018. Il nous permet de renforcer notre expertise en matière de BIM et notre offre commerciale en France et à l'International . Nous bénéficions en outre, grâce au savoir-faire de la société HAH, d’un précieux moyen d’accélérer notre mutation digitale et de nous positionner parmi les leaders de l'ingénierie technique et numérique appliquée au bâtiment. Notre culture « Green & Digital Engineering » est tournée vers l’avenir".

Grâce à cette opération, Oteis renforce son implantation géographique en complément de ses 16 agences métropolitaines pour gagner de nouveaux marchés dans une région, Auvergne Rhône-Alpes, particulièrement dynamique au plan économique.  Ces 2 groupes spécialistes du BIM utilisent les solutions BIM d’Autodesk telles que Revit et Navisworks.

Site officiel d’Oteis en cliquant ici.

A découvrir sur leur site, le Projet de l’Ilot Pasteur.

Il a été conçu par l’agence d’architecture  Christian Curau et François Lallemand avec Revit en BIM , et OTEIS est le BE. Maître d’ouvrage : Principauté de Monaco

Copyright Vidéo : Principauté de Monaco