Le blog du BIM, de l'architecture et du BTP en France et dans le Monde avec Emmanuel Di Giacomo, Architecte et Responsable Européen des écosystèmes BIM Autodesk.
Ateliers 2/3/4/ a été parmi les agences pionnières du BIM en France lorsqu’ils décidèrent de passer à Autodesk Revit il y a un peu plus de 12 ans. Ils avaient notamment conçu et construit la salle des marchés de la Société Générale avec Revit, un magnifique et complexe projet. Atelier d’architecture de renom parisien, ils présentent cette semaine un beau projet de rénovation du siège de Sogeprom de 15000m2 à Courbevoie dans le 92.
L’Equipe ayant participé est constituée de Jean Mas, Architecte associé, Fabienne Garrigues, Réda Mazouz et Agate Mordka (chefs de projet), Manuel Afsar, Orion Anglade, Gabriel Garcia, Alice Heaney, Olivier Jacques, Adrien Petit. Petit clin d’oeil à Reda Mazouz (déjà passionné de nouvelles technologies à l’école d’architecture) et Fabienne Garrigues, d’anciens élèves d’UP7 comme Emmanuel Di Giacomo.
Le bâtiment actuel présentait une façade typique de l'architecture des tours de bureaux des années 80, avec une relation peu satisfaisante avec la rue, une répétition exagérée d'un étage type, d'une typologie de fenêtre, avec une façade simple et lisse ainsi qu'une sorte de relation sans intérêt à son contexte.
Le projet tente de remédier à ces dysfonctionnements en permettant à "Ampère e +" de mieux s’intégrer au système urbain de la ville de Courbevoie, et en soutenant la mutation du boulevard circulaire en boulevard urbain. La tâche d’Ateliers 2/3/4/ consistait également à façonner et à classer le bâtiment actuel pour le rendre plus compréhensible et intégré dans son contexte urbain.
Ils sont maintenant parmi les agences les plus à la pointe du BIM sur Revit en France.
A la fois constructeur et promoteur immobilier, GA s’appuie sur une forte approche industrielle, qui fait son originalité dans l’univers de la construction durable. Le Groupe fabrique dans ses 5 usines françaises, les différents composants destinés à la construction des immeubles qu’il conçoit. Ce modèle unique d’industrialisation de la construction permet d’optimiser la gestion et l’exploitation des bâtiments, de raccourcir la durée des chantiers et de respecter tous ses engagements en termes de coûts, de qualité et de délais. A la pointe au travers des approches digitales, du BIM, et de la fabrication, GA a souhaité faire avancer le secteur du BTP en mettant en ligne à partir du 16 janvier son premier MOOV BIM.
Le BIM (Building Information Modeling) est en train de révolutionner le secteur de l'immobilier et du bâtiment. Tous les acteurs sont concernés par cette transition numérique. C'est pourquoi GA Smart Building et l'INSA Toulouse se sont associés pour réaliser un MOOC sur le BIM et aider les acteurs de l'immobilier et du bâtiment à aborder cette transition incontournable.
En 4 semaines, le MOOCBIM dévoilera les usages, la méthodologie de projet et les impacts dans les métiers du bâtiment.
Qu'est-ce qu'un MOOC ?
Un MOOC (Massive Open Online Course) est un outil de formation en ligne, gratuit et accessible à tous, qui privilégie des supports diversifiés et pédagogiques (vidéos, quiz, activités pédagogiques, forum d’échanges, etc.).
Le MOOCBIM sera disponible pendant quatre semaines, chaque semaine équivalant à un module d’apprentissage représentant approximativement 3h de travail. Les modules d’enseignement sont dispensés par des professionnels et spécialistes du bâtiment, du génie civil et de l’ingénierie : les experts de GA Smart Building et des enseignants-chercheurs de département de Génie Civil de l’INSA Toulouse.
Le MOOCBIM est ensuite validé par un certificat de réussite obtenu par la validation des quiz et des activités pédagogiques.
L’objectif de ce MOOCBIM sera ainsi de faire monter en compétences les acteurs de l’immobilier et du bâtiment dans une approche globale sur les usages du BIM, mais pas seulement. Cette formation et ouverte à TOUS, professionnels du secteur ou non, étudiants, demandeurs d’emploi en reconversion, etc.
Par ce MOOC, nous souhaitons faire évoluer notre éco-système et être acteur de la digitalisation de notre secteur en permettant au plus grand nombre d’opérer leur transformation numérique.
Sébastien Matty, Président de GA Smart Building
En associant les expertises métiers de GA Smart Building et les compétences académiques du département de Génie Civil de l’INSA Toulouse et du Laboratoire associé, le Laboratoire des Matériaux et Durabilité des Constructions (LMDC), nous offrons une approche à la fois pertinente, pragmatique et accessible du BIM pour un large public.
Définis et validés par des experts BIM de GA Smart Building et de l’INSA Toulouse, les contenus du MOOCBIM sont répartis en 4 modules de formation :
• Module 1 : Les bases du BIM et la nouvelle chaîne de valeurs des métiers (de la conception à la maintenance)
• Module 2 : Les bases de la 3D appliquées à la construction (modélisation)
• Module 3 : Méthodologie et règles de l’interopérabilité : comment travailler de façon collaborative ? (approche projet)
• Module 4 : Définir un langage commun : la mise en place de charte (définir un cadre adapté au contexte du projet)
Professionnels de l’immobilier et du bâtiment, architectes, étudiants, demandeurs d’emploi en reconversion professionnelle peuvent ainsi devenir acteur de la transition numérique !
Disponible à partir du 16 janvier 2018, à partir de 11h
Un projet magnifique qui fut couronné d’un BIM d’argent dans la catégorie des projets à l’international, il s'agit du Mandarin Hyde Park.
Vinci Construction a dû relever le lourd défi de rénover un Grand Hôtel de luxe de plus de 180 chambres, en plein coeur de Londres et qui par ailleurs était en activité pendant les travaux. Un programme vaste incluant restaurants, bars, salles de conférences et chambres mais peu de documents existants ou peu adaptés aux travaux qui allaient avoir lieu. Le BIM s’imposait alors et il a donc fallu scanner tout l’hôtel avec un scan 3D pour capturer un maximum d’informations afin de remodéliser à partir de nuages de points au plus près de l’existant. Tout cela a permis de récupérer un maximum de détails (corniches, balcons, modénatures, etc.) et de connaître toutes les dimensions. Une 2ème campagne de scan a été réalisée après curage afin d'affiner le relevé de l'existant et avoir une base de données précise de l'existant et des quantités afférentes.
C’est Autodesk Revit et Autodesk ReCap qui ont été choisis pour réaliser toutes ces modélisations. Les ingénieurs ont été formés sur Revit. Tout l'hôtel et toutes les chambres ont été modélisées, ce qui a permis de diminuer de 4 semaines la durée des travaux qui ont été facilités grâce au BIM, qui a aussi aidé à la communication du projet, au suivi du projet et du chantier.
Selon Vinci Construction, le progrès sera que tout le monde utilise le BIM demain car cette grande entreprise est leader de ce point de vue…
Découvrez la vidéo de ce beau projet de Vinci Construction ci-dessous.
Le monde de la promotion immobilière est actuellement en pleine mutation. Des leaders nationaux et régionaux prennent fait et cause pour cette révolution que constitue le BIM et tous ses apports pour la profession et notre environnement bâti.
Parmi eux, un leader régional en Bretagne, Kermarrec Promotion qui s’est emparé avec succès de cette digitalisation des processus. Découvrons avec leur Directeur Technique Denis Paing comment le BIM leur permet de se différencier face à la concurrence et à proposer de biens meilleurs projets à leurs clients et prospects…
Projet Convergences, Kermarrec Promotion
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Bonjour Denis,
Nous sommes heureux de recevoir pour la première fois sur ABCD Blog un promoteur constructeur volontaire et innovant qui a su mettre le BIM au cœur de sa stratégie. Vous êtes l’un des pionniers du genre et c’est donc une initiative qu’il faut saluer.
Pouvez-vous tout d’abord nous présenter Kermarrec Promotion en quelques mots ? Votre histoire, votre couverture géographique, vos activités principales, et tout ce qui nous permettrait de mieux vous connaître ?
L’activité de Promotion Immobilière du groupe Kermarrec créé en 1985 a commencé en 1988. Historiquement acteur de la promotion immobilière sur le bassin rennais dans le domaine des locaux d’activité et du tertiaire, Kermarrec Promotion s’est peu à peu diversifié pour s’attaquer au marché du logement dans les années 2000. Actuellement l’activité couvre l’ensemble de la Bretagne avec 2 pôles principaux que sont Rennes et Brest. Le logement et l’immobilier tertiaire sont aujourd’hui nos principales activités.
Denis, pouvez-vous nous parler de votre parcours et votre formation d’origine ? Vous êtes ingénieur ESTP à l’origine ?
Oui tout à fait, je suis ingénieur ETP issu de la filière Bâtiment. J’ai dans un premier temps fait mes armes chez QUILLERY Bâtiment (Groupe EIFFAGE) où j’ai pu occuper des fonctions tant en étude de prix qu’en travaux. En 2007, j’ai décidé de quitter la région parisienne et l’entreprise pour passer « de l’autre côté de la barrière » en maîtrise d’ouvrage en entrant chez ALAMO. Après quatre années où j’ai découvert le métier de maître d’ouvrage j’ai intégré le groupe KERMARREC où je suis maintenant Directeur Technique au sein de l’activité promotion immobilière depuis bientôt 7 ans.
En tant que Directeur Technique, quelles sont vos missions principales au sein de Kermarrec ?
J’assure le suivi des opérations de leur origine jusqu’en SAV. J’interviens au moment de la conception en lien avec les architectes et les différents prestataires afin d’assurer la faisabilité technique et le respect de l’épure économique allouée au projet. Je m’occupe de l’aspect contractuel avec les différents prestataires, supervise les AO et les négociations avec les entreprises, assure la représentation du maître d’ouvrage en phase travaux, gère le suivi des clients et de leurs demandes modificatives en phase travaux, réalise la livraison des biens aux clients et suis la levée des réserves lors de l’année de parfait achèvement. En complément des activités opérationnelles, j’assure aussi une veille technique et réglementaire sur les domaines d’activités qui nous concernent.
Projet Convergences, Kermarrec Promotion
Avez-vous toujours été passionné par les nouvelles technologies dès vos études ?
Je n’irai pas forcément jusqu’à dire passionné mais très intéressé à coup sûr ! J’ai toujours essayé de me tenir à la page des nouveautés techniques en lien avec mon activité et j’ai toujours eu cette appétence pour intégrer de l’innovation dans les projets sur lesquels j’ai eu l’occasion de travailler.
Comment cette idée du BIM est arrivée chez Kermarrec et pour quelles raisons avez-vous voulu l’adopter ?
Dans le cadre de mes activités et de mon intérêt pour les nouvelles technologies, en mars 2015, je me suis rendu au 1er BIM World ayant le pressentiment que le sens de l’histoire de nos métiers passerait par le BIM. A cette occasion, j’ai découvert les possibilités que pouvaient offrir le mode collaboratif pour nos métiers ainsi que tous les outils à disposition afin d’optimiser conception et réalisation. Mais au-delà des gains purement liés au domaine technique pour lesquels j’ai rapidement été convaincu, j’ai aussi vu qu’il y avait possibilité d’utiliser la maquette numérique à des fins commerciales notamment pour enrichir l’offre disponible pour l’aide à la vente (réalité augmentée, visite virtuelle, immersion dans la maquette, etc…). C’est grâce à cet aspect complémentaire que nous avons décidé de nous lancer dans le BIM, mais aussi parce que nous avions un projet d’envergure sur lequel les volumes en jeu nous permettaient de tenter l’aventure.
Projet Convergences, Kermarrec Promotion
Votre Direction vous a-t-elle tout de suite soutenu et a-t-elle compris l’importance de ce phénomène ?
Comme évoqué précédemment, les aspects techniques ne suffisaient pas à convaincre pour réaliser un investissement sans aucune garantie de retour. Les outils complémentaires que pouvaient apporter la maquette numérique en vue de la commercialisation était le vrai plus qui permettait de convaincre. Nous avions déjà expérimenté la réalité augmentée sur un projet précédent mais conçu de manière traditionnelle (2D/DWG) et nous avions l’occasion de rééditer l’expérience mais cette fois-ci en partant directement d’une maquette 3D BIM.
Comment se sont passés vos débuts en BIM ?
Comme toute nouveauté, les débuts ne sont pas forcément évidents. C’était une plongée dans un monde inconnu. Mais pour maximiser nos chances de réussite nous avons très rapidement compris qu’il était indispensable que nous soyons accompagnés afin d’être pertinents dans notre manière d’aborder le BIM. Nous nous sommes fait accompagner par Atlancad (Jonathan Renou) qui nous a permis de procéder avec méthode et de mettre en place les process facteur de réussite d’un projet en BIM. (convention BIM, protocoles, définition des objectifs, etc…) Nous avons eu la chance que tous les acteurs partie prenante du projet aient eu la même volonté d’avancer, se soient formés et fait accompagnés par le même prestataire. Du coup, l’accompagnement et la progression sont restés cohérents.
Projet Convergences, Kermarrec Promotion
Combien de projets avez-vous déjà construit en BIM ? Et quels sont selon vous les grands avantages que vous en tirez ?
Nous avons pour l’instant un seul projet (mais non des moindres (24 000 m SDP à terme)) sur lequel nous avons une conception BIM. Toutefois, l’expérience acquise nous permet aujourd’hui de nous positionner comme un acteur capable de proposer une conception BIM pertinente et mature. Nous savons quels sont les écueils à éviter et avons intégré les démarches positives à avoir à l’origine du projet pour conserver une pertinence accrue tout au long de l’avancement du projet.
Est-ce que la maitrise d’œuvre est prête selon vous ? Et n’avez-vous pas de difficultés avec elle ou les entreprises pour faire un projet en full BIM ?
Concernant la maîtrise d’œuvre, pour la plupart, nous constatons que les acteurs sont dans une démarche positive face au BIM. Certains sont plus matures que d’autres, mais je pense que la conception BIM commence à rentrer progressivement dans les mœurs. Par contre, concernant la phase chantier, hormis les acteurs importants de la construction (Majors du BTP et gros acteurs indépendants), force est de constater que les entreprises ne sont pas encore prêtes à utiliser le BIM au quotidien. Il reste un gros travail de pédagogie et de formation de ce point de vue. Quant aux gains sur le coût de construction annoncés, il me semble qu’il est encore trop tôt pour pouvoir les constater.
Pouvez-vous nous parler d’un projet BIM qui vous tient à cœur et dont vous êtes particulièrement fier et satisfait du résultat ?
Notre projet phare notamment en raison de sa conception BIM est le projet Convergences situé à Chantepie, commune limitrophe de Rennes (35). Un aperçu du projet peut être visualisé en ligne (http://www.kermarrec-promotion.fr/2017/04/convergences/). Ce projet qui est notre premier et unique projet en BIM pour le moment est une réussite sur la conception car nous avons réussi à produire un projet d’envergure dans un temps record tout en ayant une conception dont nous savons qu’elle est techniquement réalisable. De plus, nous avons aussi allié sur ce projet la technique de conception à une ambition forte d’exigence environnementale en développant avec EDF Optimal Solution une boucle énergétique locale assurant le chauffage et l’eau chaude des installations dont la production est assurée par des moteurs de cogénération alimentés avec des huiles recyclées. Une première en France !
Quels sont les écueils à une mise en place d’un tel processus ?
A ce jour pour un maître d’ouvrage privé à rayonnement régional, la mise en place du BIM représente un réel surcoût qui peut encore rester un frein à sa mise en place d’autant qu’il n’y a pas de gain avéré à ce jour sur le coût de construction. L’optimisation effectuée ne génère pas encore d’économies. De plus, il faut prévoir de rémunérer la maîtrise d’œuvre plus rapidement que dans le cas d’une conception traditionnelle ce qui n’est pas sans poser des problèmes quand les projets sont initiés en risque et qu’il faut donc augmenter la part de risque à supporter avec une incertitude quant au devenir du projet. Les lignes devront bouger à l’avenir pour atteindre un équilibre viable pour l’ensemble des intervenants tant maître d’ouvrage que maîtrise d’œuvre.
On dit souvent que la Bretagne est une terre d’innovations et vous le prouvez à nouveau. Comment l’expliquez-vous ?
C’est difficile à dire mais les bretons sont des explorateurs, ils aiment découvrir l’inconnu et je pense aussi qu’ils n’ont pas peur de se lancer dans l’inconnu. Il y a ce côté un peu aventurier chez les Bretons !
Vous êtes un acteur un peu unique dans votre genre à avoir adopté ce processus et à en avoir fait un élément moteur de votre société. Quel sentiment avez-vous par rapport à cela et sentez-vous que vous avez une mission particulière vis-à-vis de vos pairs ?
Dans le panel des promoteurs privés d’envergure régional, nous avons effectivement une approche un peu originale et novatrice. Nous avons souhaité nous positionner en tant que pionnier sur le sujet. Beaucoup de confrères me questionnent régulièrement sur le BIM pour savoir quand il faut y aller, comment et avec qui. Bien entendu le jeu est de conserver une partie de ses petits secrets mais l’objectif collaboratif du BIM reste de partager les expériences pour faire profiter l’ensemble de la profession afin que l’amélioration profite à tous et en premier lieu à nos clients en leur apportant des produits d’une plus grande qualité.
Comment évaluez-vous le degré de maturité de votre entreprise au BIM et que reste-t-il selon vous à faire encore ?
Nous avons démarré le BIM avec une première opération en ayant un niveau de maturité très bas qui était alors estimé à un niveau de 2/20. Bien entendu cette première opération nous a fait rapidement progresser pour atteindre un niveau estimé maintenant aux alentours de 12/20. Il nous reste une belle marge de progression mais je pense que le plus dur est fait car la phase d’initialisation implique des changements d’habitudes et de manière d’aborder les choses ce qui n’est pas nécessairement l’étape la plus simple.
Comment voyez-vous l’avenir par rapport à la digitalisation ? Quels sont vos grandes évolutions prévues ?
Le digitalisation de notre métier est inévitable et probablement indispensable. Elle s’accompagnera d’un développement de nouveaux métiers liés à des techniques qui restent probablement encore à inventer. Je pense que les prochaines évolutions seront à suivre au niveau de la construction quand le BIM intègrera les chantiers de manière systématique. Il y a fort à parier que les impressions 3D vont se développer et que la robotisation arrivera dans les années à venir comme cela a pu être le cas à une époque dans l’automobile ou l’aéronautique. Pour ce qui nous concerne, nous allons essayer de pérenniser notre savoir-faire en essayant de l’étoffer au gré des nouveaux projets que nous pourrons développer en BIM.
Vous impliquez-vous aussi au niveau de la formation des jeunes générations au BIM ?
Il me semble que la question pourrait se poser dans l’autre sens ! Je pense que c’est avec l’arrivée des nouvelles générations formées au BIM dans le cadre de leur cursus que les plus anciens (ou les moins expérimentés) vont pouvoir s’enrichir de ce nouveau processus. Il faudra faire converger l’expérience des uns avec les capacités et le savoir-faire technique des autres afin de créer la bonne alchimie qui permettra à chacun de progresser.
Le BIM a-t-il ouvert des voies nouvelles pour vous ? Des opportunités qui n’auraient pu exister sans cela ?
Le retour d’expérience de ce point de vue est encore un peu difficile à effectuer mais on voit poindre de nouveaux sujets concernant notre métier qui pourraient être complémentaires au BIM, comme le développement des techniques de LEAN (encore issues de l’industrie) appliqué à l’immobilier et la construction. Toujours la même recherche de l’amélioration continue de la production, sans oublier les gains de productivité que cela peut engendrer, tout en focalisant les différents acteurs sur leur vraie valeur ajoutée.
Denis, nous vous remercions vivement pour le temps que vous nous avez accordé et la présentation de votre entreprise. Nous souhaitons un grand succès en BIM pour votre belle entreprise Kermarrec Promotion.
Le Concours BIM 2018 Polantis redémarre en cette fin d’année et revisite l’École de Plein Air de Suresnes
Pour cette édition très spéciale du Concours BIM, Autodesk a souhaité apporter son soutien et devient pour l’occasion partenaire Gold car ce concours a acquis ses lettres de noblesses et Autodesk est très attaché à la profession d'architecte depuis sa création il y a plus de 35 ans.
Polantis s’est associé à la ville de Suresnes et à L’INS HEA (Institut National Supérieur de Formation et de Recherche pour l’Éducation des Jeunes Handicapés) afin de faire susciter une réflexion sur un trésor urbanistique des années 30 : l’École de Plein Air de Suresnes (classée Monument historique).
L’École de Plein Air devra faire l’objet d’une proposition de réaffectation par les candidats de ce concours d’architecture – étudiants en architecture et architectes. En complément, ils devront concevoir la maquette numérique d’un collège de 500 élèves qui, dans le cadre de ce concours d’idées, serait situé sur le terrain adjacent, en lieu et place de l’INS HEA (amené à déménager prochainement).
Une soirée de lancement sera organisée le 25 janvier 2018 au MUS (Musée d'Histoire Sociale et Urbaine) de Suresnes. A cette occasion, les futurs candidats seront invités à poser leurs questions pour mieux appréhender le programme et les critères de jugement.
Par ailleurs, afin d’aider les candidats dans leur projet, La ville de Suresnes et le MUS proposent aux candidats de participer à une visite de l'école le mardi 16 janvier à 10h ou le jeudi 1er février 2018 à 14h30. La presse est invitée, pour s’inscrire, contactez : manon@polantis.com
Le site du concours et les inscriptions sont d’ores et déjà ouverts, vous pouvez le découvrir ici : https://bimcontest.com/
Qui accompagne le Concours BIM 2018 ?
La ville de Suresnes, dont un représentant sera membre du jury, souhaite que ce concours contribue à la réflexion sur l’avenir de l’école et que les candidats tâchent de répondre à certaines questions, entre autres : comment adapter un monument ancien à la société d’aujourd’hui ? Qui pourrait utiliser ces locaux lorsque l’INS HEA aura achevé son déménagement ?
Très attaché au devenir de l’École, L’INS HEA a aussi pris le parti de suivre les travaux des candidats en veillant tout particulièrement à ce que les candidats soient force de proposition concernant l’accessibilité du collège à toutes les personnes handicapées.
Quels sont les enjeux pour les candidats ?
En plus du critère d’accessibilité, les candidats du Concours BIM 2018 devront concevoir le collège en prouvant qu’ils ont utilisé une démarche BIM.
Le « Building Information Modeling » (BIM) ou, dans sa transcription française, la « modélisation des données du bâtiment » est une méthode de travail destinée à produire des modèles de construction, sous la forme de maquettes numériques intelligentes. Autodesk est très impliqué dans le BIM depuis de nombreuses années.
Une nouveauté qui modifie profondément la façon de concevoir les bâtiments, mais également la manière de les construire, de les maintenir et de les exploiter.
Afin d’accompagner les candidats, les industriels sponsors du Concours BIM (ISOBOX Isolation, Solardis (Soprema), Velux, Rosa Odyssée Lumière Export, Lafarge, La Toulousaine, Horizal, Reckli et AkzoNobel Powder Coatings) ont mis des objets BIM à leur disposition. Ces avatars numériques des produits de la construction permettent d’accéder en un instant à toute l’information utile aux concepteurs et de contribuer à la parfaite maintenance des bâtiments. L’éditeur de logiciel Autodesk, sponsor Gold, accompagnera aussi les candidats.
Quelle dotation ?
Comme les années précédentes, l'équipe d'architectes lauréats se verra récompensée d'une prime de 10 000 €, les deuxième et troisième projets lauréats recevront respectivement 5 000 € et 2 500 €.
La soirée de remise des prix se déroulera le 26 avril 2018 à Paris et elle réunira de grands acteurs de la construction et du BIM autour des projets des finalistes.
Pour en savoir plus et/ou obtenir des visuels, contactez Manon Roger – Directrice Marketing et Communication de Polantis – au 01 42 64 07 02 ou à manon@polantis.com
Cette troisième édition – lancée début décembre 2017 – est sponsorisée par Autodesk, ISOBOX Isolation, Solardis (Soprema), Velux, Rosa Odyssée Lumière Export, Lafarge, La Toulousaine, Horizal, Reckli et AkzoNobel Powder Coatings.
Les partenaires du Concours BIM 2018 sont le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment, l’Ordre des Architectes, l’UNSFA, Sightline Group, le Club BIM Prescrire, HEXABIM, BTP.tv, Mediaconstruct, la ville de Suresnes, l’INS HEA (Institut National Supérieur de Formation et de Recherche pour l’Éducation des Jeunes Handicapés) et le MUS (Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes).
Le site du concours et les inscriptions sont d’ores et déjà ouverts, vous pouvez le découvrir ici : https://bimcontest.com/
Le projet du Grand Paris, est le premier plus grand projet européen et le 4ème plus grand au monde avec plus de 68 gares et plus de 200kms de lignes de voies ferrées. Conçu en BIM, sa complexité et son importance ont poussé à s’appuyer sur un processus BIM dont vous allez pouvoir découvrir la charte en cliquant ici. D’ailleurs, une immense majorité des gares du Grand Paris, à l’instar du BIM d’or 2017 se sont appuyés sur les solutions BIM d’Autodesk telles qu’Autodesk Revit.
Description du projet tirée de la Charte BIM :
La Société du Grand Paris(SGP) a pour mission de réaliser le métro du Grand Paris Express (GPE) : un programme ambitieux, qui s’inscrit parmi les plus grands projets d’infrastructures de transports urbains au monde, doublé d’un enjeu majeur pour la qualité de vie des habitants et des visiteurs franciliens amenés à s’y déplacer, autant que pour la compétitivité de la métropole. La Société du Grand Paris veut mettre à profit cette réalisation majeure pour soutenir l’innovation dans de nombreux domaines, afin de faire du Grand Paris Express l’expression concrète des avancées sur les mobilités du XXIème siècle, en particulier en ce qui concerne les technologies numériques au service des contributeurs du projet, des usagers, des mainteneurs et des exploitants. L’ambition fixée est de faire du futur métro du Grand Paris l’autoroute digitale et la plateforme d’innovation ouverte qui soutiendra le développement urbain et économique de l’Ile-de-France, au service de la vie quotidienne de ses 12 millions d’habitants. Une des cibles est de permettre aux personnes utilisatrices de devenir des voyageurs actifs et en éveil, en transformant le temps de déplacement en temps utile. En effet, la réalisation de l’un des plus vastes réseaux de transport au monde est aussi l’opportunité de construire le dispositif central d’une chaîne d’informations et de services numériques. Dans ce domaine, il s’agit d’imaginer les évolutions à venir, de les anticiper pour permettre leur réalisation, mais également de soutenir et favoriser la production comme la diffusion des innovations et compétences associées, au sein des entreprises françaises et européennes, ainsi que de leur salariés, dans le but de contribuer à leur leadership sur le plan international. L’offre de transport devra donc être enrichie de services et les technologies numériques ouvrent cette possibilité. En s’appuyant sur ce potentiel, la Société du Grand Paris va construire un métro innovant et digital. Une des premières impulsions à cette volonté forte de porter l’innovation numérique consiste à utiliser les méthodologies BIM dans les phases de conception, l’aide à la décision, la maîtrise des phases de réalisation et ainsi que pour l’aide à la gestion de l’exploitation et de la maintenance des ouvrages et installations réalisés. La maîtrise de ces méthodologies émergeantes est un enjeu collectif majeur de compétitivité pour tous les acteurs du secteur, à l’heure où de nombreux pays ont déjà légiféré pour rendre le BIM obligatoire dans le processus de réalisation des ouvrages publics.
20% de réduction des temps de livraison des projets, 20% d’augmentation de la construction à l’export et 20% de réduction des coûts du capital, tels sont les objectifs ambitieux affichés par le Conseil National BIM Irlandais dans le cadre de l’annonce de leur feuille de route de la transition digitale du secteur de la construction.
Le futur est déjà là !
L'industrie de la construction continue d'être un contributeur important à l’économie nationale avec un emploi sur dix en Irlande créé par ce secteur. Une majorité des acteurs de la construction irlandaise sont de plus en plus en concurrence à l'échelle internationale et ils ont la réputation à travers le monde de livrer des projets de qualité. Comme la plupart des secteurs dans le monde du travail d'aujourd'hui ces entreprises sont mises au défi de travailler de plus en plus en numérique avec des demandes pointues provenant de clients au courant de ces tendances. Cette transition digitale est particulièrement évidente avec le rapide développement et l’adoption de du BIM à travers le monde. Le gouvernement Irlandais reconnaît l'importance du BIM et y voit un véritable avantage car il unit technologie, amélioration des processus et numérique et permet de générer l'information enrichie améliorant radicalement les résultats du projet et les opérations d'actifs. Le Gouvernement Irlandais voit le BIM comme un élément stratégique facilitateur afin d’améliorer la prise de décision et d’accélérer la livraison pour les bâtiments et les infrastructures publiques. Cette feuille de route du secteur est une initiative préconisant des façons plus productives de travailler afin d’améliorer la compétitivité en Irlande et à l'étranger et vise non seulement à accroître l'efficacité et la productivité de l'industrie, mais cherche aussi à soutenir une communauté de PMEs qui compose près de 95% du secteur en Irlande et dans l'Union européenne élargie.
Un rapport à point nommé Le gouvernement a accepté la recommandation GCCC ou Comité des contrats pour la construction du Gouvernement (GCCC) pour l'adoption du BIM dans le cadre du programme d'immobilisations publiques. Une réponse directe aux défis croissants rencontrés par le gouvernement et les clients publics pour stimuler la croissance économique et la compétitivité tout en offrant de la valeur pour l’argent public. La convergence entre le travail de la EU BIM Task Group, la publication du manuel, le mandat du gouvernement et la feuille de route du NBC permettrait à l’Irlande de devenir leader dans l'adoption du BIM – grâce à notamment la mise en œuvre de normes communes et lignes directrices dans la pratique quotidienne. En outre, le travail du Conseil National BIM est la preuve de la façon efficace dont le gouvernement et l'industrie peuvent travailler ensemble pour créer un secteur riche en innovation, créant des emplois et avec un potentiel d'export pour le secteur du BTP maintenant et à l’avenir.
Nous avons cette semaine l’immense honneur de recevoir la Société Art Graphique et Patrimoine, née en 1994 de la passion pour les métiers de la pierre et de la restauration des monuments historiques. Son pôle R&D, spécialisé dans le relevé architectural et archéologique, a contribué au fil des années à l’évolution des techniques digitales pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine.
Projet par projet, entre savoir-faire traditionnel et esprit novateur, Fondée par Gaël Hamon, AGP a collectionné plus de 1500 références prestigieuses en France et à l’étranger. Aujourd’hui elle est considérée comme l’un des leaders en France dans son métier.
Gaël Hamon – fondateur et dirigeant
Pour comprendre et découvrir leur savoir-faire, nous avons cette semaine le plaisir de nous entretenir avec :
Chiara Cristarella Orestano
Responsable Communication et développement d’AGP
Esther Selo, Architecte chef de projet, Responsable du pôle BIM d'AGP
Place à l’interview !
Bonjour Chiara et Esther,
Nous avons le grand plaisir de recevoir cette semaine, la Société Art Graphique & Patrimoine dont vous êtes les représentantes communication et technique et qui œuvre essentiellement dans le domaine du patrimoine historique, mais vous allez nous faire découvrir tout cela.
La capture de la réalité au laser ou par drone et la rétro-conception BIM dont vous êtes les pionniers et pour lesquels vous excellez sont de plus en plus utilisées. L’utilisation de ces deux approches innovantes alliée à la compétence de vos métiers d’origine, architecture et archéologie est un fabuleux cocktail qui donne des résultats incroyables.
Tout d’abord Chiara, pouvez-vous nous présenter la Société Art Graphique et Patrimoine et ses secteurs d’activités et ses éléments différentiateurs ? Que faites-vous précisément ?
Art Graphique & Patrimoine est aujourd’hui l’entreprise leader en France dans la numérisation 3D du patrimoine culturel. Nous réalisons la reproduction numérique des monuments historiques (du dessin 2D au modèle 3D et BIM), à partir de mesures de précision infra millimétrique – en lasergrammétrie, photogrammétrie, photogrammétrie aérienne, vidéogrammétrie. Nous opérons pour la préservation du patrimoine et pour sa mise en valeur grâce au numérique. Nous accomplissons cette mission à travers trois typologies de services : le relevé et numérisation 3D de monuments et d’œuvres, la modélisation BIM et la reconstitution 3D historique, le développement d’applications de médiation (en réalité augmentée, mixte, VR).
Nous avons également un pôle international qui mène notre expertise dans le monde, notamment pour la sauvegarde du patrimoine (archéologique ou pas) en péril.
Ce sont la haute qualité de notre travail et la fidélité scientifique – historique de nos restitutions qui nous différencient, ainsi qu’une équipe unique avec des compétences très diversifiées. Chez AGP, de la direction à la production, nous avons tous une double casquette : spécialisés à la fois dans les métiers de la culture (l’histoire, l’art, l’archéologie, la restauration…) et dans les professions techniques (ingénierie, topographie, infographie, dessin, BIM, programmation informatique…), nous sommes de véritables experts du patrimoine.
Et vous Chiara, quelle est votre formation d’origine et votre rôle au sein d’Art Graphique et Patrimoine ?
J’ai un master en archéologie au sein de l’université de Pérouse, en Italie, et une formation dans la mise en valeur touristique culturelle. Ensuite, j’ai suivi en France un mastère spécialisé en marketing et management pour les biens culturels, auprès de l’ESCP Europe de Paris. Chez AGP, je suis responsable du pôle communication et marketing.
Votre formation d’archéologue et vos origines italiennes ont-elles été un point fort pour travailler dans ce domaine car on sait que l’Italie est le berceau de l’art et de l’architecture en Europe et que la préservation du patrimoine y est très important ?
Ma formation en archéologie et mes origines italiennes m’ont sans doute donné cette sensibilité pour le patrimoine culturel qui caractérise fortement l’activité de la « famille » d’AGP : nous partageons tous ce même regard, c’est quelque chose que l’on peut difficilement apprendre si on ne vient pas du secteur culturel.
Comment Art Graphique et Patrimoine est-elle née et qui sont ses créateurs ? Et pourquoi la technologie y a-t-elle un rôle clé ? Etait-ce ainsi dès le début ?
AGP naît en 1994 dans le domaine du relevé pour la restauration des monuments historiques, à des fins de conservation et d’étude.
Fondée par Gaël Hamon, tailleur de pierre et appareilleur (médaille d’or et meilleur tailleur de pierre international aux Olympiades des Métiers), l’entreprise a toujours révélé l’attitude novatrice et l’esprit d’expérimentation qui la caractérisent encore aujourd’hui. Nous avons été pionniers des technologies de mesure en scanner laser, de la numérisation 3D des œuvres d’art, du BIM pour le patrimoine, de la reconstitution 3D historique des sites historiques, de la réalité augmentée et VR.
Certains de nos projets phares (la numérisation 3D du Mont Saint Michel, du Pont du Gard, de la Victoire de Samothrace, l’application RA Jumièges 3D) sont considérés comme des jalons dans le secteur.
Pourtant, la technologie pour nous n’est pas toujours la réponse, mais plutôt un moyen, qu’il faut adapter en fonction des besoins de chaque site.
Combien êtes-vous dans l’entreprise et comment êtes-vous organisés ?
Aujourd’hui nous sommes 25, répartis en trois pôles d’activité, mais tous polyvalents. Le pôle BIM est constitué de 3 architectes à temps plein, 2 infographistes et dessinateurs, en plus de l’équipe des ingénieurs géomètres topographes qui gèrent le relevé de terrain.
Esther bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous parler vous aussi de votre parcours et votre arrivée chez Art Graphique & Patrimoine ?
Arrivée en 2015 chez AGP, je suis architecte de formation. J’ai d’abord travaillé en agence sur des concours et des projets pour des particuliers, et je me suis plus particulièrement intéressée aux enjeux de la réhabilitation et de la valorisation du patrimoine. J’ai réalisé des relevés et diagnostics d’édifices existants pour des architectes du patrimoine, et je me suis formée aux techniques et outils numériques afin d’améliorer mon expertise.
Depuis mon arrivée chez AGP, j’ai consolidé le pôle spécifique du BIM en plein essor.
Connaissiez-vous le BIM avant d’arriver ici ? Et comment une architecte arrive-t-elle au service du patrimoine ? Etait-ce une passion de longue date ?
Le Building Information Modeling était connu en tant que processus de travail, il ne portait pas encore le nom de BIM à cette époque. C’était déjà collaboratif, c’est-à-dire qu’on réalisait déjà certains ouvrages en 3D à destination des corps de métiers : bureau d’études, entreprises … Mais les outils actuels permettent d’aller au-delà, ils permettent d’optimiser les échanges.
J’ai eu la chance de travailler sur des projets comme le Château de Suscinio, la Morrhonnière, le Couvent des Jacobins (centre des Congrès de Rennes).
Il est vrai que je deviens toujours plus passionnée avec le temps : les projets sont captivants et jamais identiques.
Vous avez suivi le mastère BIM je crois. Quels souvenirs et expérience en avez-vous tiré ?
C’est une excellente expérience, j’ai rencontré des personnes aux profils très différents toutes motivées et intéressés par le BIM. Cet enrichissement universitaire est très positif, et formateur. L’apport pratique des ateliers menés à l’ESTP, m’a permis de tester les processus BIM sur un cas d’étude concret. Et c’est là tout l’intérêt de la formation à la fois théorique et pratique.
Comment se concrétise l’utilisation du BIM pour la reconstitution du patrimoine ? Pourriez-vous nous expliquer le processus type d’une reconstitution ?
La spécificité du processus BIM d’AGP consiste dans la réalisation de nos propres relevés en nuage de points, qui servent de base de travail à la rétro-conception, c’est-à-dire la modélisation sur le nuage de points.
Les phases et processus s’enchaînent passant d’un spécialiste à un autre en fonction de l’évolution du projet. C’est pour cela que nous avons au sein de notre team des architectes, des tailleurs de pierre et des ingénieurs géomètres topographes apportant leur expertise métier.
Nous avons à cœur de valoriser nos projets, et nous réalisons des prestations complètes comprenant le calcul d’ortho-images, la production de visualisateurs type webshare, également utiles aux autres intervenants du projet.
La partie fastidieuse est-elle plus le scan ou alors la ré-modélisation ou rétro-conception ?
Le scan peut s’avérer fastidieux si le terrain ou l’ouvrage présentent par exemple des contraintes d’accès. Il faut faire en sorte que les contraintes d’acquisition ne soient pas gênantes pour la restitution en maquette.
Palais d’Antin – Grand Palais
Dans le processus de rétro-conception, on rencontre des formes spécifiques au patrimoine qui sont parfois très difficiles à restituer avec les outils paramétriques : il faut dans ce cas adapter les méthodes au cas étudié.
Qui sont vos clients typiquement ? Des maitres d’ouvrage ? Des architectes ?
Pour le BIM, nos clients sont des architectes du patrimoine, des bureaux d’études, des gestionnaires du patrimoine public et privé, mais aussi des maitres d’ouvrages publics qui veulent mettre en place une gestion « efficiente » du bâtiment.
Pouvez-vous nous parler des projets qui vous tiennent à cœur ? De ceux qui ont fait votre gloire au début et des nouveaux assez récents qui semblent exceptionnels ?
Le premier projet phare d’AGP a été la modélisation BIM du Palais d’Antin, Palais de la découverte, mené en 2010 dans le cadre d’une expérimentation : le projet Callisto SARI, labellisé par les pôles de compétitivité Cap Digital et Advancity. Avec des nombreux partenaires nous avions mis en place une salle de réalité virtuelle au sein de la Cité des sciences et de l’industrie, permettant de simuler la visite en temps réel, à l’échelle réelle, de l’intérieur du monument. C’était l’un des premiers projets BIM dédié à un monument historique : une restitution très détaillée de ses formes complexes.
Parmi nos projets les plus récents, nous venons de terminer le BIM pour le Château de Budé, à Yerres, dans le cadre de sa restauration.
Château de Budé, Yerres
Aujourd’hui, nous travaillons sur le BIM pour le diagnostic des toitures du Musée du Louvre, un projet assez passionnant, grandiose, compte tenu des surfaces considérées.
Toitures du Musée du Louvre
Parallèlement, nous menons le BIM pour le réaménagement de la Gare de Lausanne et deux autres importants projets sur des monuments classés, dans l'enceinte de Paris.
Votre travail s’articule autour de Revit essentiellement, pourriez-vous nous en dire quelques mots ?
En ce qui concerne le travail en BIM, nous avons fait le choix de REVIT, car c’est l’outil le plus utilisé par nos clients. La suite proposée nous permet aussi bien de restituer les éléments archi ainsi que la structure et les fluides. En effet, lorsqu’on parle de patrimoine, cela comprend également le patrimoine industriel, où les outils de structure sont très utiles.
Nous avons également recours aux modélisations « in situ » pour les éléments spécifiques, pour lesquels les outils paramétriques ne nous offrent pas la précision souhaitée.
Quelles autres solutions Autodesk utilisez-vous et qui sont importantes au quotidien ?
Nos équipes utilisent Autodesk AutoCAD depuis la création de l’entreprise, pour la réalisation de tous les relevés et dessins de monuments historiques (cathédrale, château, palais, hôtel particulier, décors, sculptures…).
Un peu plus récemment, dans le cadre de notre activité de médiation culturelle, nous avons adopté et nous utilisons toujours les logiciels AutodeskMaya et Autodesk 3ds Max pour la modélisation 3D de sites et d’objets, d’œuvres d’art, et pour les restitutions 3D historiques destinées à être intégrées dans des applications de visite et films de médiation.
Utiliser le BIM dans votre contexte, était-ce un défi ou était-ce naturel ?
Utiliser le BIM devient naturel car nous sommes formés en Ecole d’Architecture aux outils 3D. Lorsque nous sommes confrontés au patrimoine, nous adaptons nos méthodes de travail. Donc nous sommes proches du processus BIM. Aujourd’hui, c’est un défi sur des ouvrages tels que le Louvre…
Comment vous organisez-vous autour du BIM ? Est-ce similaire au travail en agence ? Ou totalement différent ?
L’organisation globale est effectivement similaire au travail en agence, bien que l’on s’arrête à l’étape de relevé. Nous organisons des revues de maquettes pour assurer la conformité de la demande client.
Nous avons nos procédures d’autocontrôle pour s’assurer de la précision du modèle, toujours plus proche du réel. Nous faisons des réunions avec les maitres d’ouvrages pour coordonner et les accompagner sur le projet.
Quelle est la réaction de vos clients lorsqu’ils voient ces chefs d’œuvres 3D que vous reconstituez ?
La réaction générale est clairement un « wahoo » ; dans un second temps, nous nous efforçons d’agir en professionnel, en précisant que les niveaux de détails et rendus sont fonction du temps et du coût alloués aux projets. Dans le patrimoine, il faut ainsi agir au cas par cas, par l’établissement en premier lieu des besoins et des priorités de nos clients.
Reconstitution des toitures du Musée du Louvre en BIM et Revit par Art Graphique et Patrimoine
Pouvez-vous nous parler de vos applications didactiques de remontée dans le temps en réalité augmentée et nous donner un ou deux exemples ? Cela semble exceptionnel !
En 2009 nous avons conçu le premier prototype de réalité augmentée mobile pour la restitution des décors du Château de Vincennes (le Cabinet de Charles V) sur tablette tactile. Depuis nous avons collecté plusieurs références dans le domaine, aussi bien à l’échelle d’un monument que d’une ville ou un territoire : pour l’abbaye de Jumièges, le Pont d’Avignon, la ville de Poitiers, Perpignan, la Villa Cavrois, le Dôme des Invalides… Les visiteurs peuvent en effet remonter le temps à l’aide d’une tablette tactile et visiter de façon enrichie et ludique chaque site.
Aujourd’hui nous adoptons ce même concept avec nos dispositifs en réalité virtuelle, pour développer des expériences immersives et impossibles dans la réalité.
Quels sont vos éléments différentiateurs par rapport à vos concurrents ?
Pour le BIM, notre avantage est celui de la maitrise de la chaine de rétro-conception, c’est-à-dire de la numérisation 3D de haute précision sur site à la production de la maquette. Nous avons dans nos équipes des spécialistes pour toutes les phases de production qui fait toute la différence par rapport à nos concurrents. Et nous sommes des vrais experts des monuments historiques.
Etes-vous tous animés par la passion ? Est-ce extraordinaire de travailler dans un tel environnement avec de tels projets comme le Louvre par exemple ?
Participer à ces projets, tels que l’hôtel particulier que nous modélisons actuellement, est forcément enthousiasmant ! Mais c’est aussi un défi qui nécessite un réel accompagnement des usagers et des maitres d’ouvrages tout au long du projet.
Etes-vous en phase d’expansion, notamment à l’étranger ?
AGP exporte son savoir-faire en dehors des frontières de la France depuis 20 ans (nous avons mené des projets de relevé et mise en valeur en Somaliland, en Tunisie, en Afghanistan, en Russie … pour du patrimoine archéologique et non).
Aujourd’hui, c’est un pôle spécifique de l’entreprise qui a repris cette activité ; il est géré par Bruno Deslandes, architecte et ancien consultant auprès de l’UNESCO.
Que vous apportent les solutions Autodesk telles que Revit dans votre quotidien ?
La force d’Autodesk et de REVIT est qu’il existe beaucoup de solutions et plug-ins qui peuvent être connectés aux logiciels, tout autant de possibilités pour gagner du temps, réaliser des rendus en infographie, l’automatisation de certaines tâches lorsque cela est possible.
Quelles sont les futures pistes de développement pour vous après le BIM ? Envisagez-vous par exemple de pouvoir piloter des machines à commande numérique pour tailler la pierre ou imprimer en 3D des pièces de monuments ?
AGP est déjà partenaire de certaines entreprises spécialistes de l’impression 3D. Nous avons déjà eu l’occasion d’imprimer des monuments tels que la porte du Temple de Bêl à Palmyre ou des œuvres d’art comme la Victoire de Samothrace, pour montrer les résultats obtenus grâce à nos modèles hyper précis. Les potentialités pour le BIM à l’avenir permettront d’ajouter une plus-value à la commande pour la maquette imprimée en 3D.
Le BIM sera aussi une fantastique base de données objet pour le suivi des interventions de restaurations et conservations à travers le temps pour transmettre la trace des travaux effectués aux générations futures, la gestion et l’intégration de ces données constitue une autre piste de développement vraiment lié eà notre ADN.
Chiara, Esther, un grand merci pour cette découverte passionnante de votre société fondée par Gaël Hamon. Un grand merci ! Nous sommes certains que nos lecteurs seront émerveillés par cette présentation.
Les lauréats des AEC Excellence Awards 2017 ont été dévoilés il y a quelques semaines à Autodesk University 2017 à Las Vegas. Ce concours reconnaît et récompense les projets mondiaux utilisant les technologies BIM (Building Information Modeling) connectées et la conception durable dans le secteur de l’AEC (Architecture, Ingénierie et Construction). Le concours de cette année a reçu 145 soumissions représentant plus de 30 pays, ce qui indique que partout dans le monde, l'innovation dans la conception et la construction de bâtiments est exceptionnelle.
Les AEC Excellence Awards 2017 ont été coparrainés cette année par Autodesk, HP, Construction Dive et Smart Cities Dive. Le jury indépendant a sélectionné les projets gagnants dans les catégories Développement Durable, Infrastructure, Bâtiment et Construction.
«Avec leur imagination audacieuse et des outils de tout premier ordre en main, les lauréats de ce concours créent des monuments durables à l'ingéniosité de l'humanité», a déclaré Nicolas Mangon, vice-président AEC, stratégie marketing et business chez Autodesk. "Je félicite chacun des gagnants et des finalistes pour avoir partagé leur vision du futur avec nous et avoir démontré l’importance de concevoir notre environnement de demain."
Et voici les gagnants :
CATEGORIE DEVELOPPEMENT DURABLE
Premier prix : Geotectura, Axelrod-Grobman Architectes, NCA, et les ingénieurs-conseils d'Assa Aharoni pour la Porter School of Environmental Studies.
Image reproduite avec l'aimable autorisation de Shai Epstein
La Porter School of Environmental Studies à l'université de Tel Aviv incarne ce qui est à la fois enseigné et recherché à l'intérieur et à l'extérieur de ses murs. Ce bâtiment de 4 000 mètres carrés est le premier du genre en Israël, avec une certification LEED Platinum (92 points) et 5 étoiles dans le code vert israélien 5281. En savoir plus sur ce projet conçu notamment avec Autodesk Revit ici.
Deuxième prix : Tianjin Architecture Design Institute pour le centre culturel et sportif de la communauté Jie Fang Nan Lu
Image avec l’aimable autorisation du Centre de conception BIM, Tianjin Architecture Design Institute
Le centre culturel et sportif de la communauté Jie Fang Nan Lu est dédié au bien-être public, à la fois physique et culturel. Il est conçu pour une durabilité maximale et fonctionne tel un bâtiment à consommation énergétique nette zéro, obtenant à la fois les certifications LEED Platinum et China Three Star. En savoir plus sur ce projet ici.
Troisième prix : Magnolia Quality Development Corporation Limited pour WHIZDOM 101 Bangkok
Image avec l’aimable autorisation de Magnolia Quality Development Corporation
La Magnolia Quality Development Corporation Ltd. a pour mission de transformer un terrain urbain de 17 hectares en un modèle de ville durable et intelligent avec un développement entièrement intégré, numérique et polyvalent, avec des espaces commerciaux et des tours résidentielles. En minimisant les impacts environnementaux, en économisant l'énergie et en réduisant les émissions de carbone, ce projet de 1 milliard de dollars vise à améliorer la qualité de vie et à stimuler le développement durable de la communauté. En savoir plus sur ce projet ici.
CATEGORIE INFRASTRUCTURE
Premier prix : Foster + Partners, FR-EE pour le Nuevo Aeropuerto Internacional de la Ciudad de Mexico (NAICM)
Image avec l’aimable autorisation de Foster + Partners
Avec plus de 743 000 mètres carrés, NAICM sera l'un des plus grands aéroports du monde; sa forme fluide est inspirée par le vol des avions. Mais son objectif principal de conception est une expérience des passagers optimale. Le terminal lui-même a une longueur de près de 1,5 kilomètre et un espace unique et continu avec un toit innovant et des ponts d'embarquement fixes au sein d’une seule enceinte. En savoir plus sur ce projet ici.
Deuxième prix : LiRo Group pour East Side Access
Image avec l’aimable autorisation de LiRo Virtual Design and Construction
Se déroulant sous les rues animées de Manhattan, c’est l'un des plus grands projets d'infrastructure aux États-Unis. L'East Side Access de la Metropolitan Transportation Authority reliera les lignes de trains de Long Island et du Queens à l'est de Manhattan. Cela inclut un long hall de l’équivalent de huit pâtés de maisons et plusieurs plates-formes ferroviaires à 450 mètres sous la gare de Grand Central, ainsi que des rénovations majeures de Harold Interlocking, la jonction ferroviaire la plus fréquentée du pays. En savoir plus sur ce projet ici.
Troisième prix : Norconsult AS pour Arna-Bergen, Ulriken Tunnel
Image avec l’aimable autorisation de Bane NOR, Norconsult, Baezeni
L'Arna-Bergen, tunnel Ulriken est la première utilisation d'un tunnelier en Norvège. Lorsque le nouveau tunnel parallèle sera terminé, des voies doubles relieront Arna à Bergen, ce qui permettra des départs plus fréquents entre les villes et des gares rénovées pour accueillir les nouveaux trains. En savoir plus sur ce projet ici.
CATEGORIE BATIMENT
Premier prix : Dubai Future Foundation, Killa Design, Ingénierie BuroHappold, BAM Higgs & Hill, Transgulf pour le Musée du Futur
Image avec l’aimable autorisation de Killa Design
Alors que l'intérieur de nombreux musées s’inspire du passé, le Musée du Futur représentera tout ce que son nom incarne : des expositions d'innovation et l'incubation de nouvelles idées. Situé à côté des Emirates Towers à Dubaï, le bâtiment emblématique de 30 000 m², d'une valeur de plus de 136 millions de dollars, aura une forme de tore déformée instantanément reconnaissable, incarnée par sa façade en acier inoxydable futuriste avec une calligraphie arabe vitrée éclairée. En savoir plus sur ce projet ici.
Deuxième prix : Tianjin Architecture Design Institute pour le projet de centre national de remise en forme du district de Saihan de la ville de Hohhot
Image avec l’aimable autorisation de BIM Design Center, TADI
Le projet du centre national de remise en forme du district de Saihan de la ville de Hohhot en Mongolie intérieure est en cours de conception et de construction afin d’encourager à la participation au plan national de remise en forme 2016-2020 en Chine. Avec un site de 91 437 mètres carrés et une surface de construction totale de 33 000 mètres carrés, le bâtiment est divisé en deux zones qui comprennent un gymnase multifonctionnel de 5 000 places pour des événements sportifs et des installations de fitness. En savoir plus sur ce projet ici.
Troisième prix : Dubai Expo 2020 Bureau pour Expo 2020 Dubai
Image avec l’aimable autorisation du Bureau pour Dubai Expo 2020
Entre sa journée d'ouverture le 20 octobre 2020 et sa clôture le 10 avril 2021, l'Expo 2020 Dubaï, d'un montant de 6,8 milliards de dollars, réunira 180 pays, chacun avec son propre pavillon et la capacité d'accueillir jusqu'à 270 000 visiteurs par jour. La zone fermée de l'exposition occupera 2 000 000 mètres carrés et les 2 400 000 m2 restants seront consacrés aux équipements et aux installations. En savoir plus sur le projet ici.
CATEGORIE CONSTRUCTION
Premier prix : China Construction Eighth Engineering Division Corp. Ltd. pour le projet du centre financier Tianjin Chow Tai Fook
Image avec l’aimable autorisation de China Construction Eighth Engineering Division Co., Ltd.
Prévu pour être terminé à l'automne 2019, le Centre financier Tianjin Chow Tai Fook sera un nouveau point de repère dans la ville avec des espaces commerciaux intégrés, des appartements de luxe et un hôtel cinq étoiles. Il a une superficie totale de construction de 390 000 mètres carrés, intégrant un sous-sol de quatre étages, une base de cinq étages et une tour de 103 étages, atteignant une hauteur totale de 530 mètres. En savoir plus sur ce projet ici.
Deuxième prix : China Construction Third Engineering Bureau Group Co., Ltd. pour la China Zun Tower
Image avec l’aimable autorisation de China Construction Third Engineering Bureau Group Co., Ltd.
La nouvelle tour China Zun de 3,5 milliards de dollars de CITIC Group, et d'une superficie brute de 43,7 millions de mètres carrés, atteindra les 528 mètres de hauteur pour 108 étages, et deviendra la plus haute structure de la ville de Beijing. sept étages sous terre. En savoir plus sur ce projet ici.
Troisème prix : Obayashi Corporation & ITOCHU Techno-Solutions Corporation pour le tunnel Mikusa sur l’autoroute Kinki High-way Kise Line
Image avec l’aimable autorisation de OBAYASHI Corporation
Entouré par la mer, le Japon est particulièrement sensible à la dévastation des tsunamis. Comme de nombreuses zones sont reliées par une seule route, il existe un risque élevé d'isolement lors d'une catastrophe. Une nouvelle autoroute a été récemment construite pour servir de desserte additionnelle, comprenant la construction du tunnel Mikusa de 2 380 mètres. En savoir plus sur ce projet ici.
Beaucoup de discussions et de questions autour d’Autodesk et de Revit se posent en ce moment. Des inexactitudes, des interrogations, des doutes… Ensemble, échangeons et dissipons les malentendus.
Du 11 au 17 décembre 2017, Autodesk vous donne l’opportunité d’envoyer par e-mail toutes les questions que vous vous posez au sujet de Revit mais aussi de son modèle de vente. L’Equipe Autodesk essayera de répondre à toutes vos questions et mettra en ligne des vidéos explicatives dans les jours suivants afin que toute la communauté des Architectes puisse en bénéficier.