Decode BIM & Luca Dal Cerro – L’Architecte Orfèvre du BIM

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Quel Expert et Passionné du BIM n’a pas déjà entendu le nom de Decode BIM ? Au début associé à un projet phare dont ils ont donné naissance à la première maquette BIM pour des besoins de construction – la Canopée des Halles – Decode BIM fut co-fondée par Luca Dal Cerro, un Architecte Italien talentueux qui a notamment fait ses armes chez RPBW, Wilmotte et Jean Nouvel avec lesquels il a directement collaboré…

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Decode BIM permet à ce visionnaire de l’Architecture et de la technologie à son service, de désormais servir les plus grandes Sociétés d’Architecture et d’Ingénierie telles qu’Ingerop, RPBW, Bouygues. Il voit dans le BIM et notamment dans Revit, un formidable terrain d’innovation technologique permettant de résoudre les problématiques les plus complexes. Impliqué sur les projets à forte visibilité tels que les Gares du Grand Paris ou Hôpital de Hautepierre de Strasbourg de l’Agence Groupe 6.

Luca Dal Cerro a toujours su depuis ses premiers croquis qu’il voulait faire de la 3D un véhicule pour innover et que le BIM était à l’image de la perspective de Giotto en son temps : une Révolution incontournable et inévitable, mais tellement positive.

Vous pouvez découvrir l’intégralité du témoignage de Decode BIM en ligne en cliquant ici.

LogoDecodeBIM

 

Decode BIM & Luca Dal Cerro – L’Architecte Orfèvre du BIM

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Quel Expert et Passionné du BIM n’a pas déjà entendu le nom de Decode BIM ? Au début associé à un projet phare dont ils ont donné naissance à la première maquette BIM pour des besoins de construction – la Canopée des Halles – Decode BIM fut co-fondée par Luca Dal Cerro, un Architecte Italien talentueux qui a notamment fait ses armes chez RPBW, Wilmotte et Jean Nouvel avec lesquels il a directement collaboré…

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Decode BIM permet à ce visionnaire de l’Architecture et de la technologie à son service, de désormais servir les plus grandes Sociétés d’Architecture et d’Ingénierie telles qu’Ingerop, RPBW, Bouygues. Il voit dans le BIM et notamment dans Revit, un formidable terrain d’innovation technologique permettant de résoudre les problématiques les plus complexes. Impliqué sur les projets à forte visibilité tels que les Gares du Grand Paris ou Hôpital de Hautepierre de Strasbourg de l’Agence Groupe 6.

Luca Dal Cerro a toujours su depuis ses premiers croquis qu’il voulait faire de la 3D un véhicule pour innover et que le BIM était à l’image de la perspective de Giotto en son temps : une Révolution incontournable et inévitable, mais tellement positive.

Vous pouvez découvrir l’intégralité du témoignage de Decode BIM en ligne en cliquant ici.

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BIM : se former n’est pas une option !

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Le vice-président de Mediaconstruct Roland Billon, enseignant lui-même, est parfaitement clair sur le sujet : se former au BIM et à la maquette numérique n’est pas une option et cela concerne l’intégralité de la chaîne de valeur, de la conception à la fabrication. «Pour s’approprier les TIC et les TICE(1), il est incontournable de rapprocher l’enseignement de l’architecture, de l’ingénierie et de l’économie de la construction ainsi que de pratiquer une nouvelle pédagogie de formation au projet, devenu collaboratif et interopérable, autour de nouveaux outils comme le BIM. »

Formation initiale : des initiatives locales, une stratégie nationale

Les lycées professionnels sont particulièrement à la pointe sur l’intégration du BIM dans la formation initiale. Pascal Parent, professeur au lycée professionnel au sein de la filière bac pro TEBEE du lycée Aristide-Bergès, non loin de Toulouse souligne : « Il faut bien considérer aujourd’hui que tous les bac pro du BTP sont concernés par le BIM, ce qui représente plus de 800 formations et environ 20 000 élèves par promotion. »

Cédric Dziubanowski, IA-IPR STI (Sciences et Techniques Industrielles) Académie de Nantes, complète : « Il paraît évident que l’intégration du BIM dans l’ensemble de la filière STI va prendre du temps, mais la principale difficulté réside dans la modification de la pédagogie pour exploiter le potentiel de ces outils même si, déjà, de nombreux établissements ont anticipé cette transition vers la maquette numérique. »

Il semble indéniable que les élèves qui sont initiés au BIM adhèrent très rapidement. Pour Cédric Dziubanowski, « Lorsqu’on enseigne avec le BIM, on constate que les élèves sont souvent rapidement en confiance, notamment dans la manipulation de l’environnement et des commandes. En outre, on constate régulièrement une appropriation des outils, au-delà même des cours : de nombreux élèves poursuivent leurs expérimentations en dehors du cadre scolaire. L’objectif que nous souhaitons atteindre de façon répandue est d’enseigner avec le BIM et non pas enseigner le BIM ; on passe l’étape de la formation aux outils pour se recentrer sur les objectifs et les besoins du pédagogue, soit en quoi cet outil est-il à même de faire comprendre mieux et plus vite ce que l’on enseigne aux élèves.

 

BIM : la formation fait sa mue

De fait, la filière fait doucement mais certainement sa mue : « Concrètement, cela passe par l’introduction du BIM dans les diplômes du BTP concernés dont le référentiel de formation est renouvelé », explique l’Inspecteur d’Académie. « De fait, une grande partie des programmes des baccalauréats Professionnels et BTS datant d’une dizaine d’année sont actuellement en cours de rénovation et intègreront une part d’approche BIM si les entreprises ne s’y opposent pas. Outre la rénovation des référentiels, nous travaillons à intégrer le BIM lors de la phase d’évaluation finale. »

Un peu plus en avant dans les cursus, de nombreuses écoles supérieures ont franchi le cap du BIM. Ainsi, l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris Val de Seine a repensé sa pédagogie. « Nous faisons un enseignement intensif des outils et des concepts de maquette numérique dès la seconde année, étant conscients et certains que ce sont les outils qu’un étudiant architecte se doit de maîtriser aujourd’hui », explique-t-on à l’ENSA. 

A l’ENSA de Toulouse, depuis 2006-2007, le BIM fait l'objet d'une Unité d'enseignement optionnelle de 3e année intitulée « Maquettes numériques et nouvelles pratiques de collaboration ».

Formation continue : la nécessaire adaptation

Ana Guevara, Ingénieur « Bâtiment, Energie, Environnement » est chef de projet BIM & Efficacité Energétique au sein du cluster Eskal Eureka, qui regroupe 70 adhérents de la filière BTP, à Bidart. Elle est particulièrement consciente des enjeux de se former… tout autant que les réticences auxquelles elle est confrontée. « La première fois que Eskal Eureka a parlé de BIM à ses adhérents lors d’un petit déjeuner de sensibilisation, nous avons été perçus comme des aliens », raconte non sans humour la directrice du cluster.

Ana Guevara s’est d’abord auto formée au BIM avant de suivre un cursus au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecte de Toulouse. Aujourd’hui, c’est elle l’enseignante, qu’il s’agisse de formations dispensées au sein du cluster mais aussi au 308 à Bordeaux (Centre de formation des Architectes d'Aquitaine) et dans le cadre de l’Union Nationale des Economistes de la Construction (UNTEC). « Il s’agit principalement de cabinets d’architectes, de bureaux d’études que nous formons en nous appuyant sur des chantiers tests, des retours d’expérience pour que la pédagogie soit en phase avec le terrain. »

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Avec Eskal Eureka, elle essaye également d’accompagner les démarches BIM dans les établissements de formation initiale : « Il s’agit d’organiser des concours d’étudiants, comme les 24h de l’innovation, ou des stages partagés qui permettent de rassembler étudiants d’écoles d’ingénieurs, d’architecture autour d’un projet qu’ils vont mener au sein des entreprises adhérentes du cluster ».

Les MOOC : la voie de l’autoformation

ESITC

© EDUBIM 2015

Face à l’impact et de l’investissement que peut représenter un plan de formation pour les petites structures, la solution de la formation en ligne ou MOOC s’impose peu à peu. Fruit d’une réflexion initiée par le Plan Bâtiment Durable et par l’ADEME et menée de manière collaborative, le portail spécifique MOOC Bâtiment Durable sera mis en place d’ici à la fin de l’année 2015, disponible sur le site France Université Numérique (FUN). La publication des premiers MOOCs est prévue à la fin du 1er trimestre 2016.

Actuellement, sur le site de FUN, on recense un peu plus d’une quinzaine de ressources ayant trait au BIM mais ces contenus sont amenés à augmenter. En effet, l’un des chantiers du PTNB est de faire remonter et mutualiser les corpus d’enseignement sur le sujet. L’autoformation n’est pas la voie royale mais permet sans conteste une appropriation à son rythme de la maquette numérique.

(1) : Enseignement interactif à distance

BIM : se former n’est pas une option !

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Le vice-président de Mediaconstruct Roland Billon, enseignant lui-même, est parfaitement clair sur le sujet : se former au BIM et à la maquette numérique n’est pas une option et cela concerne l’intégralité de la chaîne de valeur, de la conception à la fabrication. «Pour s’approprier les TIC et les TICE(1), il est incontournable de rapprocher l’enseignement de l’architecture, de l’ingénierie et de l’économie de la construction ainsi que de pratiquer une nouvelle pédagogie de formation au projet, devenu collaboratif et interopérable, autour de nouveaux outils comme le BIM. »

Formation initiale : des initiatives locales, une stratégie nationale

Les lycées professionnels sont particulièrement à la pointe sur l’intégration du BIM dans la formation initiale. Pascal Parent, professeur au lycée professionnel au sein de la filière bac pro TEBEE du lycée Aristide-Bergès, non loin de Toulouse souligne : « Il faut bien considérer aujourd’hui que tous les bac pro du BTP sont concernés par le BIM, ce qui représente plus de 800 formations et environ 20 000 élèves par promotion. »

Cédric Dziubanowski, IA-IPR STI (Sciences et Techniques Industrielles) Académie de Nantes, complète : « Il paraît évident que l’intégration du BIM dans l’ensemble de la filière STI va prendre du temps, mais la principale difficulté réside dans la modification de la pédagogie pour exploiter le potentiel de ces outils même si, déjà, de nombreux établissements ont anticipé cette transition vers la maquette numérique. »

Il semble indéniable que les élèves qui sont initiés au BIM adhèrent très rapidement. Pour Cédric Dziubanowski, « Lorsqu’on enseigne avec le BIM, on constate que les élèves sont souvent rapidement en confiance, notamment dans la manipulation de l’environnement et des commandes. En outre, on constate régulièrement une appropriation des outils, au-delà même des cours : de nombreux élèves poursuivent leurs expérimentations en dehors du cadre scolaire. L’objectif que nous souhaitons atteindre de façon répandue est d’enseigner avec le BIM et non pas enseigner le BIM ; on passe l’étape de la formation aux outils pour se recentrer sur les objectifs et les besoins du pédagogue, soit en quoi cet outil est-il à même de faire comprendre mieux et plus vite ce que l’on enseigne aux élèves.

 

BIM : la formation fait sa mue

De fait, la filière fait doucement mais certainement sa mue : « Concrètement, cela passe par l’introduction du BIM dans les diplômes du BTP concernés dont le référentiel de formation est renouvelé », explique l’Inspecteur d’Académie. « De fait, une grande partie des programmes des baccalauréats Professionnels et BTS datant d’une dizaine d’année sont actuellement en cours de rénovation et intègreront une part d’approche BIM si les entreprises ne s’y opposent pas. Outre la rénovation des référentiels, nous travaillons à intégrer le BIM lors de la phase d’évaluation finale. »

Un peu plus en avant dans les cursus, de nombreuses écoles supérieures ont franchi le cap du BIM. Ainsi, l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris Val de Seine a repensé sa pédagogie. « Nous faisons un enseignement intensif des outils et des concepts de maquette numérique dès la seconde année, étant conscients et certains que ce sont les outils qu’un étudiant architecte se doit de maîtriser aujourd’hui », explique-t-on à l’ENSA. 

A l’ENSA de Toulouse, depuis 2006-2007, le BIM fait l'objet d'une Unité d'enseignement optionnelle de 3e année intitulée « Maquettes numériques et nouvelles pratiques de collaboration ».

Formation continue : la nécessaire adaptation

Ana Guevara, Ingénieur « Bâtiment, Energie, Environnement » est chef de projet BIM & Efficacité Energétique au sein du cluster Eskal Eureka, qui regroupe 70 adhérents de la filière BTP, à Bidart. Elle est particulièrement consciente des enjeux de se former… tout autant que les réticences auxquelles elle est confrontée. « La première fois que Eskal Eureka a parlé de BIM à ses adhérents lors d’un petit déjeuner de sensibilisation, nous avons été perçus comme des aliens », raconte non sans humour la directrice du cluster.

Ana Guevara s’est d’abord auto formée au BIM avant de suivre un cursus au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecte de Toulouse. Aujourd’hui, c’est elle l’enseignante, qu’il s’agisse de formations dispensées au sein du cluster mais aussi au 308 à Bordeaux (Centre de formation des Architectes d'Aquitaine) et dans le cadre de l’Union Nationale des Economistes de la Construction (UNTEC). « Il s’agit principalement de cabinets d’architectes, de bureaux d’études que nous formons en nous appuyant sur des chantiers tests, des retours d’expérience pour que la pédagogie soit en phase avec le terrain. »

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Avec Eskal Eureka, elle essaye également d’accompagner les démarches BIM dans les établissements de formation initiale : « Il s’agit d’organiser des concours d’étudiants, comme les 24h de l’innovation, ou des stages partagés qui permettent de rassembler étudiants d’écoles d’ingénieurs, d’architecture autour d’un projet qu’ils vont mener au sein des entreprises adhérentes du cluster ».

Les MOOC : la voie de l’autoformation

ESITC

© EDUBIM 2015

Face à l’impact et de l’investissement que peut représenter un plan de formation pour les petites structures, la solution de la formation en ligne ou MOOC s’impose peu à peu. Fruit d’une réflexion initiée par le Plan Bâtiment Durable et par l’ADEME et menée de manière collaborative, le portail spécifique MOOC Bâtiment Durable sera mis en place d’ici à la fin de l’année 2015, disponible sur le site France Université Numérique (FUN). La publication des premiers MOOCs est prévue à la fin du 1er trimestre 2016.

Actuellement, sur le site de FUN, on recense un peu plus d’une quinzaine de ressources ayant trait au BIM mais ces contenus sont amenés à augmenter. En effet, l’un des chantiers du PTNB est de faire remonter et mutualiser les corpus d’enseignement sur le sujet. L’autoformation n’est pas la voie royale mais permet sans conteste une appropriation à son rythme de la maquette numérique.

(1) : Enseignement interactif à distance

Un nouveau venu dans la formation BIM – datBIM

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Un nouveau venu dans la formation BIM qui se développe de plus en plus en France, datBIM, l’éditeur de Pluristop.

datBIM est un organisme agréé proposant des formations autour du BIM.

Leur mission consiste à accompagner dans le BIM afin de comprendre ses enjeux et d'en tirer le meilleur.

Découvrir les formations de datBIM en cliquant ici.

Par ailleurs, datBIM vient de lancer un plug-in pour Autodesk Revit (une solution leader BIM) permettant d’injecter les données produit à l’intérieur de votre maquette BIM.

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De nouveaux outils de maitrise des performances énergétiques et environnementales

De l’échelle de la ville à celle du bâtiment, Autodesk dévoile de nouveaux outils de maîtrise des performances énergétiques et environnementales

Autodesk Insight 360, une technologie de pointe est présentée pour la première fois en Europe au Sustainable Innovation Forum 2015 à Paris à l’occasion de la COP21

A l’occasion de la conférence de Paris sur le climat (COP21), Autodesk annonce un ajout à sa famille de solutions d’analyse énergétique et de gestion de l’eau, couvrant aussi bien la conception de bâtiments, que celle de quartiers et de villes entières. Ces nouvelles solutions aideront les architectes, les ingénieurs, les gestionnaires de patrimoines et les bailleurs publics à optimiser la valeur de leurs projets et biens tout au long de leur cycle de vie.

La “ Big Picture ”

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Image Autodesk

Grâce à une connaissance pointue de la performance des bâtiments, aux données collectées ou Big Data, des technologies connectant le numérique et le réel ainsi que la puissance du Cloud, Autodesk accompagne les professionnels dans la conception, la construction et la gestion des bâtiments et villes de demain, pour qu’ils soient plus intelligents, plus performants au niveau environnemental, tout en les rendant plus rentables pour les propriétaires et les exploitants. Depuis de nombreuses années, Autodesk s’est investi afin d’apporter au monde du BTP de considérables avancées au travers de solutions de modélisation de pointe, d’outils de simulation et d'analyse performants. Ces solutions permettent aux gestionnaires de bâtiments d’obtenir un accès aisé à l’analyse de la performance énergétique des bâtiments, d’optimiser l’utilisation des données issues de capteurs d'énergie, permettant ainsi de simuler la façon dont les villes pourront atteindre leurs objectifs de réduction de consommation en énergie et en eau fixés par la Communauté Internationale et Européenne.

Autodesk Insight 360, un accès centralisé à la performance environnementale du bâtiment

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Visualiser et interagir en temps réel avec des paramètres tels que l’énergie, le chauffage, la climatisation, l'éclairage et la performance du photovoltaïque grâce à Autodesk Insight 360, et ce, depuis les solutions BIM Revit et FormIt. La maitrise de la performance énergétique du bâtiment est désormais possible depuis les phases amont de conception avec des études de faisabilité, jusqu’aux phases finales d’exploitation.

Présenté pour la première fois en Europe à l’occasion du Sustainable Innovation Forum, Autodesk Insight 360 permet aux Architectes d’avoir un accès centralisé aux données de performances des bâtiments, de leurs performances environnementales grâce à des outils d'analyse avancés, le tout au travers d’une interface agréable et intuitive. Grâce à une intégration bidirectionnelle avec les données BIM, un accès direct aux principaux outils d'analyse et de suggestions, ainsi que des recommandations basées sur les normes environnementales du marché, les architectes peuvent concevoir avec une compréhension plus forte du contexte climatique, ce qui qui mène ainsi à de meilleurs performances des bâtiments tout au long de leur cycle de vie.

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Autodesk Insight 360 permet aux utilisateurs de visualiser et d'interagir avec la performance énergétique des bâtiments sur la base de normes internationales reconnues telles que : Architecture 2030 et ASHRAE 90.1. Image Autodesk

Principales caractéristiques et fonctionnalités d'Autodesk Insight 360 :

  • Visualiser et interagir avec les indicateurs de performance du marché en temps réel pour guider l’utilisateur vers de meilleurs résultats de performances du bâtiment
  • Modéliser avec Revit et FormIt 360 Pro et générer des rapports prévisionnels sur la base de modèles analytiques générés automatiquement et visualiser des informations de performance directement dans l’environnement de modélisation. Cette fonctionnalité offre un puissant workflow de comparaison pour envisager des millions de scénarios de projets et voir en temps réel les potentielles économies d’énergie.
  • Accéder aux principales données des fabricants de produits du bâtiment pour la simulation de l’énergie, du chauffage, du refroidissement, de l’éclairage naturel et du photovoltaïque.
  • Organiser et partager des idées avec les intervenants du projet et les membres d’une équipe géographiquement distants dès les premières analyses et études de faisabilité, et ensuite tout au long des opérations en ayant accès aux données depuis n’importe quel endroit ou périphérique (ordinateur, tablette ou smartphone).

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Comparer rapidement différents scenarii de conception et identifier les indicateurs de performance clefs. Image Autodesk

Autodesk Insight 360 est disponible en Maintenance ou Desktop Subscription pour les clients Revit et FormIt 360 Pro.

Plus d’informations sur le blog Autodesk Insight 360.

3 questions à François Mabillot, délégué aux affaires sociales et à la formation Syntec Ingénierie

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« Dans l’ingénierie, on peut tabler sur une fourchette de 50 000 à 70 000 salariés qui auront à utiliser à terme la maquette numérique et le BIM. »

Le secteur de l’ingénierie rassemblait au sein de la branche en 2013 près de 18 250 entreprises et 223 500 salariés, même si l’on s’accorde plutôt sur 300 000 en l’état actuel. Plus de 14 000 entreprises comptent « seulement » entre 1 et 9 salariés, à comparer aux 183 disposant de plus de 250 salariés. C’est donc un tissu économique très majoritairement composé de TPE/PME.

Comment Syntec Ingénierie appréhende-t-elle l’avènement de la maquette numérique et du BIM ?

Depuis plusieurs années, la maquette numérique est l’une des préoccupations majeures des sociétés d’ingénierie françaises les plus importantes. Cela fait en revanche, moins d’un an que le sujet est posé officiellement sur la table des partenaires sociaux. Nous avons senti, dans le même temps, une sorte d’attentisme de la part des TPE, jusqu’à une prise de conscience en 2014.

Tout ceci a conduit Syntec Ingénierie à mettre en place un plan d’action. Quelles en sont les grandes lignes ?

Nous avons d’abord réalisé un inventaire des formations continues disponibles via le FAFIEC, l’OPCA des métiers du numérique, de l’ingénierie, du conseil, des études et des métiers de l’événement. Le comité de pilotage a souhaité élargir la réflexion en intégrant l’impact sur les entreprises de la mise en place d’un outil collaboratif comme le BIM : aides au changement, management de transition. L’objectif est de déterminer les effets sur le management, la direction, les différents maillons hiérarchiques, etc.

L’offre de formation disponible autour de la maquette numérique est accessible depuis mi-octobre 2015 sur le site du FAFIEC avec ces deux composantes indissociables.

Nous avons également initié une étude pilotée par l’Observatoire paritaire de l’informatique, de l’ingénierie, des études et du conseil (OPIIEC), qui vise plusieurs objectifs : Quantifier et qualifier l’intégration du BIM au sein des sociétés d’ingénierie et des plus petits bureaux d’études, en termes métiers et de compétences ; Déterminer les évolutions de la chaîne de valeur induites par ces transformations.

Cette étude sera lancée à la fin de l’année avec des conclusions attendues pour la fin du premier trimestre 2016.

Qui est concerné par cette évolution des métiers de l’ingénierie ?

Tous les métiers associés à un projet vont être impactés. Dans l’ingénierie, on peut cependant tabler sur une fourchette de 50 000 à 70 000 salariés qui auront à utiliser à terme la maquette numérique et le BIM.

A titre d’exemple, pour une société d’ingénierie de 50 personnes, on table sur un tiers des dessinateurs et ingénieurs qui s’est déjà ou va devoir se former. On ne peut plus se permettre d’attendre et de faire l’économie d’une formation. C’est pour cela que l’OPCA de branche a mis en place un dispositif d’urgence pour financer rapidement des formations.

Le secteur de l'ingénierie sera le porteur de l'outil collaboratif et nous avons une vraie valeur ajoutée à défendre.

Web : http://www.syntec-ingenierie.fr/

Les technologies numériques et le BIM pour la maitrise d’oeuvre au service du patrimoine à la Cité de l’Architecture

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Un débat et des présentations qui s’annoncent passionnantes en perspective à la Cité de l’Architecture le mercredi 16 décembre 2015 de 9h30 à 17h30, avec la présentation de la problématique de la conservation et la restauration d’un édifice historique exigeant la collaboration des intervenants traditionnels à l'acte de construire : les maîtres d’œuvre, le maître d’ouvrage et les entreprises (artisans, tailleurs de pierre, charpentiers, couvreurs, etc.).

A l'image du contexte professionnel très pluridisciplinaire, cette journée d’études, co-organisée par l’École de Chaillot et le laboratoire MAP, mettra en lumière les méthodes contemporaines d’observation, d’analyse et de gestion de l’état de conservation du bâti patrimonial ainsi que les enjeux de la recherche scientifique dans ce domaine.

Parmi ces méthodes et outils, le BIM et la capture de la réalité par nuages de points issus de scans laser bien entendu avec notamment l’un des Intervenants Gaël Hamon, Fondateur et dirigeant de la société Art graphique et patrimoine qui fera part de son expérience avec des technologies telles que Revit et Autodesk ReCap

Seront présents :

Pascal Liévaux, Chef du Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique DGP/MCC
Catherine Graindorge, Directrice des Études et de la Recherche, École de Chaillot
Gaël Hamon, Fondateur et dirigeant de la société Art graphique et patrimoine
Renato Saleri, Architecte DPLG, chercheur associé au MAP-ARIA
Jean-Marc Vallet, Ingénieur de recherche au CICRP, chercheur associé au MAP-GAMSAU
Roland May, Directeur du Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine
Philippe Bromblet, Ingénieur de recherche au CICRP & Marine Bagneris, maître-assistante ENSA Marseille, associée au MAP-GAMSAU
Nicolas Cheval, Architecte DPLG, gérant de l’Agence Unanime Pari
Pierluigi Bucci, Ingénieur structures anciennes Bucci and Partners
Xavier Brunetaud, Maître de conférences à l’université d’Orléans, Polytech Orléans
Stéphanie Celle, Directrice adjointe du LRMH
Livio de Luca, Directeur de recherche au CNRS, MAP : UMR 3495 CNRS/MCC
Marc Pierrot-Deseilligny, Directeur de recherche ENSG-IGN
François Guéna, Architecte DPLG, HdR en informatique, professeur ENSA Paris-La Villette, MAP-MAAC
Fabien Cherblanc, Enseignant-chercheur, université de Montpellier, LMGC
Clôture : Mireille Grubert, AUGE, directrice de l’École de Chaillot

Vous pouvez découvrir l’intégralité du programme et vous inscrire à ce séminaire en cliquant ici.

Mediaconstruct se restructure et nomme Pierre Mit à sa tête

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Lors de l’assemblée générale de Mediaconstruct du 30 novembre 2015, le conseil d’administration, lui aussi renouvelé, a élu Pierre Mit en tant que nouveau Président, et Christophe Castaing (EGIS), à quant à lui pris la tête du nouveau comité scientifique et technique de l’association.

Pierre Mit devient président de Médiaconstruct

L’organisation entend ainsi renforcer sa position d’association professionnelle représentative, ce qui permettra d'’assurer son rôle de référent de confiance auprès des pouvoirs publics et notamment du PTNB.

Un nouveau plan stratégique fixe les axes opérationnels et prospectifs de l’association. Les statuts de l’association ont évolué vers une structuration orientée « terrain » avec notamment :

  • une direction de projets (Comité Scientifique et Technique) afin de mettre en place cette nouvelle stratégie
  • une réelle volonté que les éditeurs de logiciels et de contenu BIM soient présents dans toutes les instances
  • l’activité professionnelle comme critère d’adhésion

Nous rappelons que Mediaconstruct est le Chapitre français de buildingSMART International qui est la seule et unique organisation à porter les valeurs de l’openBIM et à certifier officiellement les solutions BIM en import et en export des Editeurs logiciels, valeurs et travail qu'Autodesk supporte totalement.

BIM, des centaines d’emploi à pourvoir

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Tout comme dans les autres secteurs, le numérique bouleverse le marché de la construction et génère une demande forte de profils qui allient expérience pratique et expertise technique. Des centaines d’emploi sont à pourvoir dès à présent.

« On a recensé entre 350 et 400 postes à pourvoir pour des profils BIM et l’année n’est pas terminée », explique Gervaise Cattoni, directrice de la communication de GIF (Groupement de l’Intérim Français), « et sur les 25 000 dessinateurs projeteurs du secteur, on table sur 8 à 10 000 qui vont devoir se former rapidement, les autres d’ici à moins de cinq ans ».

Le GIF recherche actuellement pour ses quelque 800 clients – dont 70% sont des TPE/PME – « beaucoup de dessinateurs projeteurs en 2D que l’on envoie se former à la 3D pour monter en compétence ou des profils similaires ayant déjà une expérience de la 3D ».

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Cabinet de recrutement spécialiste des métiers de la construction, Khwam conseil note également, par la voix de son fondateur, Jean-Michel Soreau, « une hausse des demandes de compétences en BIM management. Plusieurs entreprises nous sollicitent pour des profils précis de BIM Managers mais dans la plupart des cas, il s’agit plutôt de profils ingénieurs spécialistes – CVC, électricité, structures – ayant une compétence dans le BIM ». Il pointe également le décalage entre la demande actuelle et les personnes formées : « Actuellement, il est difficile de trouver des BIM Managers qui cherchent un emploi. Ces profils, pour lesquels l’entreprise a fortement investi en temps de formation, se retrouvent liés à celle-ci. »

 

De plus en plus d’opportunités

En 2015, Khwam Conseil a reçu plusieurs demandes de BIM manager par des bureaux d’études, situés notamment à Nantes et Lyon, « et l’on sent parfaitement bien que ce type de demandes va exploser ». Le cabinet dispose dans sa base de données clients d’une quarantaine de bureaux d’étude en recherche de BIM managers dont 19 rien que sur l’Ile-de-France. « Mais au-delà de ce profil métier, il convient de souligner le fait que les compétences en maquette numérique sont également le fait des dessinateurs projeteurs ». Si le BIM manager est considéré comme un chef d’orchestre, il lui faut surtout des musiciens pour jouer la partition et ce sont ces profils de dessinateurs connaissant la maquette numérique qui sont fortement recherchés. « Notre base compte une centaine de profils référencés en BIM », complète Jean-Michel Soreau. Quels sont-ils ? « Des architectes, ingénieurs spécialistes, économistes de la construction ainsi que des personnes faisant de la synthèse technique sans oublier tous les dessinateurs qui gravitent autour de ces métiers ».

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Et lorsqu’on l’interroge sur la rémunération de ces profils, le directeur associé de Khwam est clair : « Il n’existe pas d’indice de rémunération. Tout ce que l’on peut dire, c’est que les futurs diplômés d’une part, et les professionnels qui se seront formés au BIM d’autre part, vont se vendre très cher. Les entreprises vont mettre la barre haute pour attirer ces profils ! »

Un autre indicateur positif est celui avancé par Gervaise Cattoni : « 98% de nos intérimaires ont trouvé un CDI dans les mois qui suivent, preuve que la demande est forte mais également pérenne ».

De nouveaux métiers

Cédric Duquenne, Regional Manager BTP & Architecture chez Hays France, précisait en février dans le magazine Bâti Actu Emploi, ce que peut être un BIM Manager : « C’est souvent un jeune ingénieur ou architecte expérimenté qui a des affinités avec l’outil informatique. (…) Et dans un futur proche, la totalité des agences d’architecture n’aura d’autre choix que de disposer de compétences en BIM : BIM manager et/ou architecte BIM coordinateur ». Autre profil recherché, celui de coordinateur BIM dont la tâche est de gérer et coordonner les différents modèles BIM d’un projet.

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Enfin, il apparaît que ces flux de données vont de facto entraîner la demande en profils de gestionnaire d’information. Selon le site Objectif BIM (objectif-bim.com), « c’est un rôle dont on entend peu parler pour le moment mais qui va prendre de l'ampleur très vite. En effet la multiplication et la complexité des échanges de données en BIM requièrent des gens dédiés à la gestion de ces échanges », conclut le responsable de Hays France.

En octobre 2015, le site de l’APEC recensait pas moins de 47 offres ayant trait au BIM et pas uniquement – loin de là – sur des postes de BIM Managers. La diversité des postes (et des entreprises) souligne la pénétration constante et croissante de demandes de compétences en maquette numérique : coordinateur BIM, technicien en génie civil, responsable méthodes bâtiment, technicien d’étude CVC, assistant de gestion polyvalent, etc. Même la Caisse des Dépôts et Consignation publie régulièrement des offres d’emploi autour du BIM, par exemple dans le domaine de la gestion du programme de numérisation du patrimoine.

L’autre fait marquant de ces annonces est qu’elles ne se situent pas uniquement dans le bassin parisien mais essaiment dans toute la France, à la fois pour des grands groupes comme Eiffage et pour des cabinets de moindre ampleur ou encore pour des structures « jeunes » à l’instar de CT3E, bureau d’études installé à Troyes. Ce dernier a mis en place une plate-forme collaborative BIM (BIM.immo) pour concevoir des maquettes numériques et assurer le management du processus de conception collaboratif.