Le Moniteur et 3 retours d’expérience BIM lors des Trophées Béton

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© Le Moniteur – 2015

Il était question de BIM lors des derniers Trophées Béton organisés par Le Moniteur. Plusieurs professionnels de la maitrise d’œuvre dont AIA Ingénierie, Renzo Piano Building Workshop, Sud Architectes, Oger International, et d’autres, tous standardisés en BIM et notamment utilisateurs de la solution BIM Revit, étaient réunis pour témoigner de cette révolution et de ses apports à la filière du BTP. Marie Dumont, journaliste au Moniteur relate cet évènement.

Matthieu Grima du CSTB explique le concept du processus BIM – sur la base d’un diagramme de la Société Autodesk – et du fait qu’on ne parle pas d’outil, pas de format ou pas de base de données mais d’un réel processus permettant à tous les acteurs de collaborer et de travailler sur des maquettes numérique intelligentes. Il a été aussi redit qu’on ne parle pas de maquette numérique mais de BIM sur lequel chacun des Acteurs

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© Le Moniteur – 2015

Jean-Charles Bangratz, Directeur Innovation et Systèmes d’Information d’Oger International une grande Société Française d’Ingénierie pionnière du BIM, présente leur projet d’IKEA a Caen qui comme celui de Biarritz a été conçu en BIM et avec Revit. Il indique la complexité du nombre d’informations à gérer sur chaque objet et pose la question de la loi MOP et de son adaptation au processus BIM.

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© Le Moniteur – 2015

Le “Pape” du BIM, Daniel Hurtubise, l’un des plus grands Experts du BIM management en France et en Europe et VDC Manager de Renzo Piano Building Workshop a présenté à nouveau le projet de l’ENS Cachan pour lequel RPBW et le Maitre d’Ouvrage ENS Cachan ont été primés BIM d’Or 2015 par le jury du Moniteur. Il a indiqué que la pierre angulaire du BIM chez eux est bien Revit et que cela leur permettait de constater ce qui ne marche pas avant de l’envoyer chez les autres 🙂

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© Le Moniteur – 2015

AIA Ingénierie ayant collaboré sur l’ENS a indiqué la difficulté du passage au BIM pour leurs équipes mais a aussi indiqué que Revit leur permettait de gérer les réservations de trémies calepinées en indiquant que Revit était l’outil adapté leur permettant de générer immédiatement la position de ces éléments.

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© Le Moniteur – 2015

Mohammed Simma, BIM Manager chez Auberger Favre chez Tem Partners et Sud Architectes indique qu’ils peuvent gérer les DPGF et liste de plans et nomenclatures de matériaux sur le logiciel Revit.

Au-delà des aspects “ Communication “ et “ Collaboration “ du BIM, il a été aussi indiqué que ce processus et des outils comme Revit et Navisworks permettent d’effectuer une synthèse dès le Pro.

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© Le Moniteur – 2015

Ayant effectué le lancement de Revit en France en 2003 alors que j’occupais le poste de Responsable Marketing AEC et ayant assuré le suivi méthodologique des Clients importants en Europe, architectes, entreprises de construction et ingénieries pendant plus de 6 ans, je ne peux qu’être touché de voir autant de projets BIM conçus avec Revit et échangés au format IFC mais aussi Navisworks et RVT…

Mais aussi quelle belle récompense pour tous ces professionnels passés au BIM d’être récompensés lors des Trophées Béton.

Vous pouvez voir l’intégralité du reportage sur le site du Moniteur en cliquant ici.

Le Moniteur et 3 retours d’expérience BIM lors des Trophées Béton

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© Le Moniteur – 2015

Il était question de BIM lors des derniers Trophées Béton organisés par Le Moniteur. Plusieurs professionnels de la maitrise d’œuvre dont AIA Ingénierie, Renzo Piano Building Workshop, Sud Architectes, Oger International, et d’autres, tous standardisés en BIM et notamment utilisateurs de la solution BIM Revit, étaient réunis pour témoigner de cette révolution et de ses apports à la filière du BTP. Marie Dumont, journaliste au Moniteur relate cet évènement.

Matthieu Grima du CSTB explique le concept du processus BIM – sur la base d’un diagramme de la Société Autodesk – et du fait qu’on ne parle pas d’outil, pas de format ou pas de base de données mais d’un réel processus permettant à tous les acteurs de collaborer et de travailler sur des maquettes numérique intelligentes. Il a été aussi redit qu’on ne parle pas de maquette numérique mais de BIM sur lequel chacun des Acteurs

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© Le Moniteur – 2015

Jean-Charles Bangratz, Directeur Innovation et Systèmes d’Information d’Oger International une grande Société Française d’Ingénierie pionnière du BIM, présente leur projet d’IKEA a Caen qui comme celui de Biarritz a été conçu en BIM et avec Revit. Il indique la complexité du nombre d’informations à gérer sur chaque objet et pose la question de la loi MOP et de son adaptation au processus BIM.

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© Le Moniteur – 2015

Le “Pape” du BIM, Daniel Hurtubise, l’un des plus grands Experts du BIM management en France et en Europe et VDC Manager de Renzo Piano Building Workshop a présenté à nouveau le projet de l’ENS Cachan pour lequel RPBW et le Maitre d’Ouvrage ENS Cachan ont été primés BIM d’Or 2015 par le jury du Moniteur. Il a indiqué que la pierre angulaire du BIM chez eux est bien Revit et que cela leur permettait de constater ce qui ne marche pas avant de l’envoyer chez les autres 🙂

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© Le Moniteur – 2015

AIA Ingénierie ayant collaboré sur l’ENS a indiqué la difficulté du passage au BIM pour leurs équipes mais a aussi indiqué que Revit leur permettait de gérer les réservations de trémies calepinées en indiquant que Revit était l’outil adapté leur permettant de générer immédiatement la position de ces éléments.

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© Le Moniteur – 2015

Mohammed Simma, BIM Manager chez Auberger Favre chez Tem Partners et Sud Architectes indique qu’ils peuvent gérer les DPGF et liste de plans et nomenclatures de matériaux sur le logiciel Revit.

Au-delà des aspects “ Communication “ et “ Collaboration “ du BIM, il a été aussi indiqué que ce processus et des outils comme Revit et Navisworks permettent d’effectuer une synthèse dès le Pro.

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© Le Moniteur – 2015

Ayant effectué le lancement de Revit en France en 2003 alors que j’occupais le poste de Responsable Marketing AEC et ayant assuré le suivi méthodologique des Clients importants en Europe, architectes, entreprises de construction et ingénieries pendant plus de 6 ans, je ne peux qu’être touché de voir autant de projets BIM conçus avec Revit et échangés au format IFC mais aussi Navisworks et RVT…

Mais aussi quelle belle récompense pour tous ces professionnels passés au BIM d’être récompensés lors des Trophées Béton.

Vous pouvez voir l’intégralité du reportage sur le site du Moniteur en cliquant ici.

Le BIM pour les Architectes d’intérieur aussi !

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Les architectes d’intérieur aussi s’intéressent au BIM. C’est ce qu’a noté Erin Tallman, rédactrice et journaliste à ArchiExpo e-magazine en interrogeant les différents Acteurs du BIM lors du dernier BATIMAT en novembre 2015.

Il était pour elle question de comprendre les difficultés auxquelles les Professionnels étaient confrontés lors de ce passage incontournable à une nouvelle ère de la conception.

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Si comme M. Bachelot l’indique, le BIM est très utile pour la gestion des lots techniques,  on note cependant comme l’indique “The BLUEHAUS GROUP” une société de consultants en architecture, architecture d’intérieur et en ingénierie multi-disciplinaire leader qui a intégré Autodesk Revit dans son process d'entreprise en tant que solution BIM majeure en 2014, que cette réussite d’integration et ce changement radical de culture d’entreprise leur permet d’être plus efficaces et concurrentiels et ils en obtiennent un retour sur investissement évident avec par exemple plus de visibilité et d’efficacité.

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Alors si vous aussi vous envisagez de franchir ce cap comme de nombreuses agences d’architecture d’intérieur telles qu'Antonio Citterio, Patricia Viel and Partners ou encore Piero Lissoni Associati ou M Moser Associates, Wilmotte Architecture, et HOK qui a développé les intérieurs de l’aéroport de Gatwick, lisez cet article qui vous convaincra.

Vous pouvez retrouver la totalité de l’article BIM pour l’Architecture d’intérieur en cliquant ici.

Le BIM pour les Architectes d’intérieur aussi !

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Les architectes d’intérieur aussi s’intéressent au BIM. C’est ce qu’a noté Erin Tallman, rédactrice et journaliste à ArchiExpo e-magazine en interrogeant les différents Acteurs du BIM lors du dernier BATIMAT en novembre 2015.

Il était pour elle question de comprendre les difficultés auxquelles les Professionnels étaient confrontés lors de ce passage incontournable à une nouvelle ère de la conception.

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Si comme M. Bachelot l’indique, le BIM est très utile pour la gestion des lots techniques,  on note cependant comme l’indique “The BLUEHAUS GROUP” une société de consultants en architecture, architecture d’intérieur et en ingénierie multi-disciplinaire leader qui a intégré Autodesk Revit dans son process d'entreprise en tant que solution BIM majeure en 2014, que cette réussite d’integration et ce changement radical de culture d’entreprise leur permet d’être plus efficaces et concurrentiels et ils en obtiennent un retour sur investissement évident avec par exemple plus de visibilité et d’efficacité.

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Alors si vous aussi vous envisagez de franchir ce cap comme de nombreuses agences d’architecture d’intérieur telles qu'Antonio Citterio, Patricia Viel and Partners ou encore Piero Lissoni Associati ou M Moser Associates, Wilmotte Architecture, et HOK qui a développé les intérieurs de l’aéroport de Gatwick, lisez cet article qui vous convaincra.

Vous pouvez retrouver la totalité de l’article BIM pour l’Architecture d’intérieur en cliquant ici.

ENSA Paris Val de Seine, créer une synergie avec les écoles d’ingénieurs

Nader_Boutros

A l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA) Paris-Val de Seine, Nader Boutros fait partie des formateurs pour lesquels le BIM ne doit pas être une option pour les architectes. Une nouvelle pédagogie, orientée projets, ouvrira ses portes à la rentrée 2016, pour les étudiants de Master. Elle fera la part belle aux interactions avec les écoles d’ingénieurs.

Pour Nader Boutros, enseignant contractuel à l’ENSA depuis 1995 et fondateur de PASS Technologie, « il est crucial que les nouvelles générations d’architectes soient confrontées au BIM et à la maquette numérique dès le début de leur cursus ». Il travaille donc à mettre en place, avec l’équipe pédagogique, un cursus qui aborde graduellement ce qu’il qualifie de « révolution » et ce, dès la première année de licence.

Une licence en 3 temps

Après une formation basique CAO en 1ère année, les étudiants reçoivent ensuite une initiation à la modélisation paramétrique. Ce n'est qu'en 2ème année que les futurs diplômés abordent l'apprentissage d'Autodesk Revit et plus largement de ce qu'est la maquette numérique ou BIM niveau 1. Ils sont aussi sensibiliés à l'openBIM et au format IFC que Revit est capable de gérer de manière optimale en import et en export grâce à sa certification Internationale buildingSMART.

« L’enseignement ne se fait pas forcément dans l’esprit BIM ; on va privilégier les notions essentielles concernant les éléments du bâti, la composition des éléments multi-couches, la modélisation de terrain ou encore la mise en page, autant d’éléments qui ne nécessitent pas de niveau élevé d’informations à introduire ». Ensuite, Revit est utilisé pour la gestion des gabarits avec la définition fine des matériaux, le calcul de rendu ou encore la gestion des liens avec des fichiers CAO."

La 3e année est une année d’approfondissement… et de premier mantra : « S’il n’y a pas de respect de la qualité de la maquette numérique, il y aura des problèmes en aval dans vos futurs projets ». Les points principaux touchent à la création d’une maquette numérique de référence et à sa compréhension indépendamment de la présence d’un architecte. « Il faut savoir la contrôler, utiliser les visionneuses, gérer les conflits, corriger ceux liés à la conception, etc. "

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Travail d’étudiants : perspective arrière (Modèle BIM Revit, Rendu ArtLantis) © Maureen Dumond/ENSA Paris-Val de Seine

Rentrée 2016 : un Master orienté BIM

Actuellement, Nader Boutros organise un cycle de conférences autour des logiciels libres, des architectures paramétriques et des enjeux du BIM en faisant intervenir des spécialistes du domaine. Face à un engouement croissant de la part des étudiants – entre 50 et 80 par conférences – l’enseignant, avec l’aval de l’école d’Architecture, a imaginé un nouveau séminaire qui devrait ouvrir à la rentrée 2016.

Il sera proposé aux étudiants une série de projets concrets qu’ils devront mener à bien dans une approche collaborative de niveau BIM 3. « En tant que professeurs, nous aurons le rôle de BIM Managers en charge de la gestion des différents groupes qui seront formés ». Cette pédagogie inductive, à raison d’une journée par semaine pendant un semestre, abordera toutes les dimensions de la maquette numérique. Et pour aller encore plus loin dans la mise en situation, l’ENSA s’est rapprochée de l’ESITC de Caen : « Ces étudiants ingénieurs travaillent déjà sur des projets réels pendant une durée de trois mois et certains « jouent » le rôle de l’architecte », explique Nader Boutros. « Ce partenariat devrait nous donner une vraie dimension collaborative autour de projets communs. » La reconnaissance mutuelle des futurs ingénieurs et architectes est l’autre point-clé de ce futur projet…

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Travail d’étudiants : vue intérieure (Modèle BIM Revit, Rendu ArtLantis) © Aurore Bergeron de Charon/ENSA Paris-Val de Seine

 

L’Allemagne passe la France et annonce le BIM obligatoire pour les projets publics d’ici 2020 !

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Cette fin d’année marque une réelle prise de conscience de l’importance et des bénéfices du BIM avec cette annonce du Ministre des infrastructures Numériques – Alexander Dobrindt – qui officialise le passage du BIM obligatoire pour les projets publics d’ici à 2020 !

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C’est lors d’un évènement organisé par le gouvernement à Berlin, que le ministère BMVI (ministère des transports et des infrastructures numériques) a fait cette annonce devant plus de 400 participants de haut niveau (présence sur invitation seulement).
Le ministre M. Dobrindt a prononcé un discours de 30 minutes sur le thème du BIM en étant clair sur la façon de conduire le développement du BIM en Allemagne en 3 étapes :

  • 1ère étape : phase préparatoire jusqu'en 2017 avec premiers projets pilotes sélectionnés
  • 2ème étape : phase pilote jusqu'en 2020
  • 3ème étape : à partir de 2020, le BIM sera obligatoire pour tous les projets d'infrastructures du ministère (BMVI)

La BIM Task Group récemment créée et nommée "Planen Bauen 4.0" (au sein de laquelle toutes les associations importantes allemandes en sont actionnaires) aura pour objectif principal de conduire ce changement.

M. Dobrindt a également mentionné qu'il attend que l'industrie intensifie ses efforts pour définir des normes et des processus dans les 2 prochaines années.

Le Ministre Dobrindt s’est engagé à un énorme investissement de son ministère pour les prochaines années. Il veut pousser l'internet des objets ainsi qu’Industrie 4.0 dans le secteur du bâtiment et de la construction.

Il augmentera la somme des investissements dans les projets d'infrastructure de 20% l'année prochaine de 15 milliards d’euros et jusqu'à 17 milliards en 2017 et veut faire en sorte que cet argent soit utilisé efficacement. M. Dobrindt a également mentionné que l'Allemagne est non seulement l'une des plus grandes économies Européennes, mais plus important encore, le pays le plus innovant en Europe aussi dans le domaine de l'industrie du bâtiment et de la construction.

Plus de 50% de tous les brevets européens dans le bâtiment et la construction sont détenus par des entreprises allemandes et plus de 50% de tous les nouveaux brevets ont été déposés par l'Allemagne. Par conséquent, M. Dobrindt veut que l'Allemagne soit leader en termes de BIM !

Le BIM sera donc obligatoire pour tous les projets d'infrastructures en Allemagne à partir de 2020. Un autre ministère en Allemagne responsable de la construction (BMUB) veut également être moteur en BIM et il est prévu qu'il mette aussi une obligation BIM prochainement en place.

Les entreprises telles que la Deutsche Bahn (chemins de fer allemands) et Volkswagen ont témoigné de leur succès dans leurs projets pilotes BIM. Le message a été très positif et a très fortement motivé toute l’audience !

La France ne devrait-elle donc pas définitivement réagir et mettre en place une obligation BIM pour les projets publics au risque de se retrouver à la traîne ? A méditer…

Lien officiel vers l’annonce de l’obligation BIM du Gouvernement Allemand en cliquant ici

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L’Allemagne passe la France et annonce le BIM obligatoire pour les projets publics d’ici 2020 !

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Cette fin d’année marque une réelle prise de conscience de l’importance et des bénéfices du BIM avec cette annonce du Ministre des infrastructures Numériques – Alexander Dobrindt – qui officialise le passage du BIM obligatoire pour les projets publics d’ici à 2020 !

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C’est lors d’un évènement organisé par le gouvernement à Berlin, que le ministère BMVI (ministère des transports et des infrastructures numériques) a fait cette annonce devant plus de 400 participants de haut niveau (présence sur invitation seulement).
Le ministre M. Dobrindt a prononcé un discours de 30 minutes sur le thème du BIM en étant clair sur la façon de conduire le développement du BIM en Allemagne en 3 étapes :

  • 1ère étape : phase préparatoire jusqu'en 2017 avec premiers projets pilotes sélectionnés
  • 2ème étape : phase pilote jusqu'en 2020
  • 3ème étape : à partir de 2020, le BIM sera obligatoire pour tous les projets d'infrastructures du ministère (BMVI)

La BIM Task Group récemment créée et nommée "Planen Bauen 4.0" (au sein de laquelle toutes les associations importantes allemandes en sont actionnaires) aura pour objectif principal de conduire ce changement.

M. Dobrindt a également mentionné qu'il attend que l'industrie intensifie ses efforts pour définir des normes et des processus dans les 2 prochaines années.

Le Ministre Dobrindt s’est engagé à un énorme investissement de son ministère pour les prochaines années. Il veut pousser l'internet des objets ainsi qu’Industrie 4.0 dans le secteur du bâtiment et de la construction.

Il augmentera la somme des investissements dans les projets d'infrastructure de 20% l'année prochaine de 15 milliards d’euros et jusqu'à 17 milliards en 2017 et veut faire en sorte que cet argent soit utilisé efficacement. M. Dobrindt a également mentionné que l'Allemagne est non seulement l'une des plus grandes économies Européennes, mais plus important encore, le pays le plus innovant en Europe aussi dans le domaine de l'industrie du bâtiment et de la construction.

Plus de 50% de tous les brevets européens dans le bâtiment et la construction sont détenus par des entreprises allemandes et plus de 50% de tous les nouveaux brevets ont été déposés par l'Allemagne. Par conséquent, M. Dobrindt veut que l'Allemagne soit leader en termes de BIM !

Le BIM sera donc obligatoire pour tous les projets d'infrastructures en Allemagne à partir de 2020. Un autre ministère en Allemagne responsable de la construction (BMUB) veut également être moteur en BIM et il est prévu qu'il mette aussi une obligation BIM prochainement en place.

Les entreprises telles que la Deutsche Bahn (chemins de fer allemands) et Volkswagen ont témoigné de leur succès dans leurs projets pilotes BIM. Le message a été très positif et a très fortement motivé toute l’audience !

La France ne devrait-elle donc pas définitivement réagir et mettre en place une obligation BIM pour les projets publics au risque de se retrouver à la traîne ? A méditer…

Lien officiel vers l’annonce de l’obligation BIM du Gouvernement Allemand en cliquant ici

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Maîtrise d’ouvrage – La locomotive de la transition numérique et du BIM !

Clé de voûte du PTNB, la maîtrise d’ouvrage est à même d’impulser la transition numérique et, par conséquent, l’adoption de la maquette numérique et du BIM. Les raisons sont tout autant d’ordre économique que technique et écologique, en phases de construction puis de maintenance.

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Bertrand Delcambre, Président du Plan de Transition Numérique du Bâtiment, l’a réaffirmé récemment : contrairement à ce que la presse a pu avancer, à de multiples reprises, « il n’y aura pas obligation dans les appels d’offre des marchés publics, à l’orée de 2017, d’utiliser la maquette numérique. Le gouvernement préfère sensibiliser la filière de la construction afin que cette transition numérique du bâtiment se fasse dans la concertation la plus large possible. » Pour autant, la maîtrise d’ouvrage a un rôle majeur pour impulser le changement.

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Mieux comprendre le BIM…

Pour que la MOA s’empare du BIM, il est indispensable comme pour tout autre client, de bien comprendre l’intérêt que cela représente. Le site d’informations Objectif BIM avance plusieurs facteurs-clés qui font pencher la balance : réduction des coûts, des émissions de carbone, du temps de finalisation d'un projet. On peut aussi pointer une amélioration de la communication avec les intervenants et le public, de la continuité des informations d'un projet jusqu’à la livraison d'un projet. Plus en aval, l’amélioration des performances d'un immeuble, de sa sécurité durant l'utilisation sont également à prendre en considération. Enfin, la réduction des déchets et de la consommation d'énergie représente un élément majeur dans le cadre du plan de transition énergétique.

On l’aura compris, les avantages sont donc nombreux et ce, dès la phase de conception du bâtiment jusqu’à celle de son recyclage. Ainsi, durant les études de faisabilité et la conception, l'extraction des quantités du modèle virtuel BIM permet de vérifier très tôt si un projet respectera les critères financiers et les délais de construction, de même que ses critères fonctionnels et environnementaux.

… pour mieux le faire accepter tout au long du cycle

Au-delà des phases de conception et de construction, le BIM est également un atout précieux pour les gestionnaires et propriétaires. Philippe Cottard, sous-directeur du développement et de la production immobilière à Habitat 76, explique : « Pour un bailleur social, le BIM version maîtrise d’ouvrage, c’est avant tout la gestion technique du patrimoine. »

Habitat 76 a investi 300 K€ en logiciels et choisi de numériser l’intégralité de son parc, soit 28 000 logements pour un coût total de 900 000 €. « Cela peut paraître beaucoup ; en fait, on table sur 32€ moyens par logement ! ». Pour rappel, Habitat 76 a gagné le BIM d'Argent "Projet neuf entre 5 000 et 40 000 m²" : 53 logements collectifs, Rouen (76) avec SOGEA Nord-Ouest dont la maquette Entreprise a été réalisée en BIM avec Autodesk Revit qui a permis d’effectuer des échanges IFC openBIM (certifié par buildingSMART International) et de livrer un DOE numérique permettant à Habitat 76 de gérer son patrimoine de manière efficace.

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© Le Moniteur – 2015 / Habitat 76

Et de souligner une évidence : « Rappelons, en toute honnêteté, qu’un bailleur social cherche à être le plus efficient possible ; avec le BIM, les techniciens de proximité travaillent beaucoup plus vite. Sur le neuf, la formation et l’information de la maîtrise d’ouvrage sont relativement simples et peu onéreuses. Le gain est évident : on récupère des bâtiments de meilleure qualité. Il n’y a pas de temps de travail supplémentaire ni de temps d’arrêt de la construction. Dans un récent cas, nous avons pu livrer un chantier avec deux mois d’avance ! Des logements construits en s’appuyant sur le BIM seront des logements qui vivront mieux, qui auront moins de pathologies. Grâce à cette approche, nous parvenons à maîtriser 95% des problématiques en amont. »

MOA publique et BIM : montrer l’exemple

C’est bien du côté de la maîtrise d’ouvrage publique que la transition vers la maquette numérique est, à ce jour, la plus visible. En témoignent les récents BIM d’Or.

A titre d’exemple, on peut citer le Centre Hospitalier d’Ajaccio Notre-Dame de la Miséricorde. Le BIM a été intégré dès le stade de la programmation en tant qu’outil d’exploitation future dans un souci d’efficience. Le dialogue entre la maîtrise d’œuvre AART Farah Architectes associés et la maîtrise d’ouvrage (le CH) s’appuie sur un couplage entre maquette BIM et plateforme PLM pour anticiper la future gestion de l’établissement.

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© AART Farah Architectes 2015

Dans le secteur du logement collectif, la construction de 53 logements à Rouen par Habitat 76 en maîtrise d’ouvrage via le BIM a permis d’impulser une dynamique collaborative. « La plus-value apportée par la maquette en tant que support de communication auprès d’un large public facilite la gestion et la commercialisation. Elle devient un outil de management et de pédagogie pour l’équipe d’encadrement du chantier », explique-t-on à Habitat 76.

La MOA ne peut agir seule

Si la maîtrise d’ouvrage doit fortement s’impliquer dans la rédaction de son programme BIM pour être la locomotive du changement, il convient pour chaque acteur de la chaîne de construction de jouer son rôle.

Ainsi, plusieurs agences ont choisi de numériser systématiquement les bâtiments en neuf comme en rénovation même sans une demande expresse de la maîtrise d’ouvrage et ce, pour des raisons évidentes de cohérence et, à terme, de gains de productivité.

Tout le travail amont et au fil des phases, sur le BIM, s’adresse de façon privilégiée aux clients/gestionnaires, véritables bénéficiaires, insuffisamment informés sur le sujet, selon Mediaconstruct. Ils détiennent les clefs de la généralisation du BIM et des bénéfices pour la collectivité toute entière.

Tout le monde s’accorde sur le fait que la maîtrise d’ouvrage sera la locomotive de la transition numérique du bâtiment… mais chaque wagon du « train de la construction » doit apporter sa valeur ajoutée et participer à l’élan commun. Ce qui est, en partie, déjà le cas…

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Maîtrise d’ouvrage – La locomotive de la transition numérique et du BIM !

Clé de voûte du PTNB, la maîtrise d’ouvrage est à même d’impulser la transition numérique et, par conséquent, l’adoption de la maquette numérique et du BIM. Les raisons sont tout autant d’ordre économique que technique et écologique, en phases de construction puis de maintenance.

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Bertrand Delcambre, Président du Plan de Transition Numérique du Bâtiment, l’a réaffirmé récemment : contrairement à ce que la presse a pu avancer, à de multiples reprises, « il n’y aura pas obligation dans les appels d’offre des marchés publics, à l’orée de 2017, d’utiliser la maquette numérique. Le gouvernement préfère sensibiliser la filière de la construction afin que cette transition numérique du bâtiment se fasse dans la concertation la plus large possible. » Pour autant, la maîtrise d’ouvrage a un rôle majeur pour impulser le changement.

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Mieux comprendre le BIM…

Pour que la MOA s’empare du BIM, il est indispensable comme pour tout autre client, de bien comprendre l’intérêt que cela représente. Le site d’informations Objectif BIM avance plusieurs facteurs-clés qui font pencher la balance : réduction des coûts, des émissions de carbone, du temps de finalisation d'un projet. On peut aussi pointer une amélioration de la communication avec les intervenants et le public, de la continuité des informations d'un projet jusqu’à la livraison d'un projet. Plus en aval, l’amélioration des performances d'un immeuble, de sa sécurité durant l'utilisation sont également à prendre en considération. Enfin, la réduction des déchets et de la consommation d'énergie représente un élément majeur dans le cadre du plan de transition énergétique.

On l’aura compris, les avantages sont donc nombreux et ce, dès la phase de conception du bâtiment jusqu’à celle de son recyclage. Ainsi, durant les études de faisabilité et la conception, l'extraction des quantités du modèle virtuel BIM permet de vérifier très tôt si un projet respectera les critères financiers et les délais de construction, de même que ses critères fonctionnels et environnementaux.

… pour mieux le faire accepter tout au long du cycle

Au-delà des phases de conception et de construction, le BIM est également un atout précieux pour les gestionnaires et propriétaires. Philippe Cottard, sous-directeur du développement et de la production immobilière à Habitat 76, explique : « Pour un bailleur social, le BIM version maîtrise d’ouvrage, c’est avant tout la gestion technique du patrimoine. »

Habitat 76 a investi 300 K€ en logiciels et choisi de numériser l’intégralité de son parc, soit 28 000 logements pour un coût total de 900 000 €. « Cela peut paraître beaucoup ; en fait, on table sur 32€ moyens par logement ! ». Pour rappel, Habitat 76 a gagné le BIM d'Argent "Projet neuf entre 5 000 et 40 000 m²" : 53 logements collectifs, Rouen (76) avec SOGEA Nord-Ouest dont la maquette Entreprise a été réalisée en BIM avec Autodesk Revit qui a permis d’effectuer des échanges IFC openBIM (certifié par buildingSMART International) et de livrer un DOE numérique permettant à Habitat 76 de gérer son patrimoine de manière efficace.

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© Le Moniteur – 2015 / Habitat 76

Et de souligner une évidence : « Rappelons, en toute honnêteté, qu’un bailleur social cherche à être le plus efficient possible ; avec le BIM, les techniciens de proximité travaillent beaucoup plus vite. Sur le neuf, la formation et l’information de la maîtrise d’ouvrage sont relativement simples et peu onéreuses. Le gain est évident : on récupère des bâtiments de meilleure qualité. Il n’y a pas de temps de travail supplémentaire ni de temps d’arrêt de la construction. Dans un récent cas, nous avons pu livrer un chantier avec deux mois d’avance ! Des logements construits en s’appuyant sur le BIM seront des logements qui vivront mieux, qui auront moins de pathologies. Grâce à cette approche, nous parvenons à maîtriser 95% des problématiques en amont. »

MOA publique et BIM : montrer l’exemple

C’est bien du côté de la maîtrise d’ouvrage publique que la transition vers la maquette numérique est, à ce jour, la plus visible. En témoignent les récents BIM d’Or.

A titre d’exemple, on peut citer le Centre Hospitalier d’Ajaccio Notre-Dame de la Miséricorde. Le BIM a été intégré dès le stade de la programmation en tant qu’outil d’exploitation future dans un souci d’efficience. Le dialogue entre la maîtrise d’œuvre AART Farah Architectes associés et la maîtrise d’ouvrage (le CH) s’appuie sur un couplage entre maquette BIM et plateforme PLM pour anticiper la future gestion de l’établissement.

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© AART Farah Architectes 2015

Dans le secteur du logement collectif, la construction de 53 logements à Rouen par Habitat 76 en maîtrise d’ouvrage via le BIM a permis d’impulser une dynamique collaborative. « La plus-value apportée par la maquette en tant que support de communication auprès d’un large public facilite la gestion et la commercialisation. Elle devient un outil de management et de pédagogie pour l’équipe d’encadrement du chantier », explique-t-on à Habitat 76.

La MOA ne peut agir seule

Si la maîtrise d’ouvrage doit fortement s’impliquer dans la rédaction de son programme BIM pour être la locomotive du changement, il convient pour chaque acteur de la chaîne de construction de jouer son rôle.

Ainsi, plusieurs agences ont choisi de numériser systématiquement les bâtiments en neuf comme en rénovation même sans une demande expresse de la maîtrise d’ouvrage et ce, pour des raisons évidentes de cohérence et, à terme, de gains de productivité.

Tout le travail amont et au fil des phases, sur le BIM, s’adresse de façon privilégiée aux clients/gestionnaires, véritables bénéficiaires, insuffisamment informés sur le sujet, selon Mediaconstruct. Ils détiennent les clefs de la généralisation du BIM et des bénéfices pour la collectivité toute entière.

Tout le monde s’accorde sur le fait que la maîtrise d’ouvrage sera la locomotive de la transition numérique du bâtiment… mais chaque wagon du « train de la construction » doit apporter sa valeur ajoutée et participer à l’élan commun. Ce qui est, en partie, déjà le cas…

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