Interview Michel Aroichane : le BIM, un enjeu stratégique pour la Sociéte du Grand Paris et un nouveau plugin exclusif Revit pour un export de qualité au standard de la charte

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Michel Aroichane

Animateur de la démarche BIM de la Société du Grand Paris

Ingénieur ESTP et Arts et Métiers ParisTech 

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Nous recevons cette semaine Michel Aroichane de la Société du Grand Paris qui est en charge de la stratégie BIM et qui nous parle des grandes actualités de la Société du Grand Paris et notamment de la collaboration entre la SGP et Autodesk autour de la sortie d’un plugin d’export développé pour l’export DWG depuis Revit.

Bonjour Michel, pourriez-vous pour nos lecteurs vous présenter et nous expliquer votre rôle au sein de la SGP ?

Bonjour Emmanuel. Merci pour ton invitation.

Depuis novembre 2016, je suis le responsable de la démarche BIM de la Société du Grand Paris. En résumé, je suis en charge de coordonner l’ensemble des actions autour du BIM à la Société du Grand Paris sous la responsabilité du Directeur des Processus et Systèmes d’Informations et en relation étroite avec la Direction du Programme et ses assistants à maitrise d’ouvrage. Je suis également en charge du schéma directeur BIM, basé sur le guide de recommandation à la maitrise d’ouvrage du PTNB, et articulé autour d’une Charte BIM, d’un Cahier des Charges BIM et de Conventions BIM.

Le BIM est un enjeu stratégique pour la Société du Grand Paris, c’est pourquoi notre Charte BIM, qui a été rendue publique l’année dernière et qui est disponible en téléchargement sur internet, a été signée par Bernard Cathelain, membre du directoire.

http://bit.ly/chartebimdelasocietedugrandparis

D’ailleurs, merci d’avoir relayé l’information sur ton blog :

http://abcdblog.typepad.com/abcd/2017/12/a-la-decouverte-de-la-charte-bim-de-la-societe-du-grand-paris.html

Enfin, la Société du Grand Paris a récemment rejoint les signataires de la charte d’engagement volontaire pour la construction numérique « Objectif BIM 2022 ».

Lien vers le site de la charte

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Pour ceux qui ne vous connaitraient pas, pourriez-vous en quelques mots présenter la Société du Grand Paris et nous décrire en quelques données clés le projet du Grand Paris ?

La Société du Grand Paris est l’entreprise publique créée par l’État pour piloter le projet du Grand Paris Express. Au service de tous les Franciliens et du développement de la région Capitale, elle se consacre à la réalisation du nouveau métro du Grand Paris. Depuis sa naissance, en 2010, elle s’appuie sur une équipe de spécialistes en ingénierie et conduite de projets de transport et d’aménagement pour bâtir ce grand réseau stratégique.

La Société du Grand Paris a pour mission de concevoir et réaliser le Grand Paris Express. D’ici à 2030, nous construirons donc 200 kms de nouvelles lignes de métro automatique autour de la capitale, ainsi que les 68 gares de ce réseau. Nous participons aussi à la modernisation et au prolongement du réseau de transport existant pour répondre aux besoins des Franciliens.

À proximité des gares du Grand Paris Express, et à la demande des communes concernées, nous menons des programmes d’aménagement immobilier. Enfin, nous sommes en charge de l’acquisition des matériels roulants du métro et du déploiement d’un nouveau réseau numérique sur l’ensemble de son tracé.

Récemment, le Premier Ministre a annoncé la nouvelle feuille de route et les décisions du gouvernement concernant ce projet « hors norme » :

https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2018.02.22-%20DP-GrandParisExpress_0.pdf

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https://www.societedugrandparis.fr/gpe/carte

L’essentiel des 68 gares de ce plus gros projet européen d’infrastructure est conçu en BIM. Cependant, votre cahier des charges BIM demande des livrables au format DWG géoréférencé. Pour quelle raison ?

L’Etat a confié à une unique entreprise, la Société du Grand Paris, la mission de réaliser le Grand Paris Express. Pour relever ce défi, nous construisons le nouveau métro en collaboration avec de très nombreux acteurs : l’État, nos ministères de tutelle, la Région, les huit départements d’Île-de-France, la Métropole du Grand Paris, les communes, les intercommunalités, les acteurs régionaux des transports (Ile-de-France Mobilité, la RATP, SNCF) et de multiples acteurs socio-économiques.

Chacun, dans ses rôles respectifs, participe à créer les conditions optimales à la réussite du Grand Paris Express.

Dans un pays où le BIM n’est pas obligatoire, le principal support d’échange officiel reste le support 2D au format DWG, géoréférencé. Et puis, pour certains processus, comme les avis des contrôleurs techniques ou le visa du maitre d’œuvre, seuls les plans sont acceptés. Et ces plans sont ensuite utilisés dans plusieurs systèmes d’informations comme des SIG (système d’information géographique) par exemple. C’est pourquoi, en attendant que la profession évolue (et nous suivons attentivement les initiatives d’acteurs influents http://www.bureauveritas.fr/home/news/press-releases/cp-bim-mars2017 ou d’organisations du type buildingSMART France) une démarche BIM ne doit pas être antinomique avec la production de livrables dits « traditionnels ». L’aspect de ces livrables, défini dans une charte graphique, peut évoluer bien sûr, mais le format de fichiers reste le DWG géoréférencé.

Nous avons à gérer une phase de transition entre un temps où la profession se base sur le 2D et une époque où tous les acteurs seront ajustés avec des maquettes numériques.

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Revit représente aux alentours de 90% des projets traités sur le Grand Paris Express. Vous avez travaillé conjointement avec Autodesk autour de Revit afin d’enrichir l’export DWG de feuilles afin qu’il réponde vos attentes. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Nous avons sollicité Autodesk, car les membres de la communauté du Grand Paris Express (AMO, MOE, etc.) nous avait signalé les difficultés à produire des DWG géoréférencés directement depuis Revit, logiciel très utilisé dans la pratique sur notre projet. En effet, seules les “vues” exportées étaient géoréférencées. Ce n’était pas le cas des feuilles. Or, il est impensable d’échanger, de partager et de travailler avec des plans sans cartouche. Autodesk s’est donc mobilisé et a pris à sa charge le développement d’un plug-in permettant d’avoir accès à plus d’options pour produire des DWG depuis Revit, bien qu’avec l’option d’export native de l’outil.

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Qu’est-ce que ce plugin gratuit va changer en termes de production pour la maitrise d’œuvre et quel gains eux et vous-mêmes allez en tirer ?

Il est certain que cela va alléger une partie de la production. En effet, actuellement afin d’orienter correctement les plans, certains passaient par de la post-production dans AutoCAD. Il est sûr que cette action n’a pas de valeur ajoutée dans le processus de production. En terme de Lean, cela pourrait même s’apparenter à du gaspillage. Désormais, avec ce plug-in, le DWG géoréférencé sera directement et automatiquement produit depuis Revit.

Pour la maitrise d’ouvrage cela augmente le niveau de confiance qu’elle aura dans les maquettes numériques en tant que sources de production des données, puisque nous avons demandé dans notre cahier des charges que les plans soient extraits des maquettes numériques.

 

Quelles sont vos recommandations sur son utilisation ?

En tant que Maitrise d’Ouvrage Publique, la Société du Grand Paris n’impose aucun outil pour satisfaire les exigences de son cahier des charges BIM. Toutefois, nous savons désormais qu’il existe des compléments gratuits aux outils du marché qui permettent de produire des documents de qualité vis-à-vis du géoréférencement.

Il est à noter également que ce plug-in n’est pas lié ou contraint au Grand Paris Express : tous les clients d’Autodesk peuvent l’utiliser sur leurs projets, quels qu’ils soient. Je crois savoir que c’était une fonctionnalité très attendue depuis longtemps et je suis ravi que le Grand Paris Express ait servi de facilitateur pour faire bouger les choses sur ce sujet précis.

 

La Collaboration avec Autodesk semble fructueuse et vous permet de répondre à un besoin primordial, n’est-ce pas ?

J’estime que cette collaboration a été basée sur la confiance et dans une démarche « gagnant-gagnant ».

D’un côté, pour le compte de sa communauté, la Société du Grand Paris s’est assurée que l'une des principales solutions BIM du marché satisfasse l'une des exigences de production de son cahier des charges BIM. De l’autre, Autodesk s’assure que son outil est au plus proche des problématiques de ses utilisateurs.

J’espère que cette démarche ira jusqu’au bout, à savoir que si les utilisateurs, c’est-à-dire les clients d’Autodesk, sont satisfaits, les fonctionnalités offertes par ce plug-in seront de base dans le logiciel.

 

A partir de quand et où ce plugin est-il disponible ?

Le plug-in est dès à présent disponible sur le site Autodesk BIM Interoperability Tools :

http://www.biminteroperabilitytools.com/

Ou directement depuis cette page : http://www.biminteroperabilitytools.com/dwgexporter.php

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Pour plus de détails concernant les outils disponibles sur le site, voir le récent article sur Village BIM :

http://villagebim.typepad.com/villagebim/2018/03/les-outils-autodesk-bim-interoperability.html

Le plug-in dédié aux DWG s’appelle « Autodesk Enhanced DWG Exporter for Revit »

http://www.biminteroperabilitytools.com/dwgexporter.php

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Il permet, entre autres de :

· Décomposer une couche en composants pour faciliter le processus d'assignation couche à couche

· Utiliser les coordonnées partagées pour créer des plans géoréférencés en exportant des feuilles

· Créer des blocs avec des attributs issus des familles et des annotations

· Utiliser des modèles d’export AutoCAD respectant les chartes de dessin personnalisées.

Il est à noter que ce plug-in n’est disponible qu’à partir de la version 2018 de Revit

 

Qu’allez-vous faire de manière spontanée pour le promouvoir ?

Répondre à cette interview qui sera publiée sur le blog BIM le plus suivi en France 😉

Par ailleurs, et à titre d’information, le lien vers l’outil sera inscrit dans notre cahier des charges BIM (sans obligation d’utilisation pour respecter la réserve que se doit d’adopter une maitrise d’ouvrage publique).

Michel, merci pour tous ces détails et bonne route pour ce magnifique projet qui va changer la face du Paris du futur pour l’arrivée des Jeux Olympiques en 2024 et la mise en service de tout le réseau du Grand Paris Express en 2030.

A bientôt…

Pôle Environnement, Ville et Architecture – BIM et outils du BIM magnifiés avec des formations d’excellence en 2018

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Si comme de nombreux professionnels de l’Architecture, de l’Ingénierie, des cabinets d’économistes ou de géomètres, vous êtes à la recherche d’une formation BIM à la hauteur de vos attentes et que vous êtes perdus parmi la profusion d’offres, alors la gamme de formations diplômantes du Pôle Environnement, Ville et Architecture sont pour vous. Il y en a forcément une qui vous conviendra.

LE BIM ET LES OUTILS DU BIM

1- Production BIM (logiciels) avec le logiciel Revit de l’éditeur Autodesk
  a) Le BIM pour les entreprises d’architecture et d’urbanisme
REVIT ARCHITECTURE – Initiation – Modélisation simple (5 jours) / tous les mois
REVIT ARCHITECTURE – Initialisation et démarrage du projet en BIM (5 jours) / tous les mois
REVIT ARCHITECTURE – Perfectionnement – Modélisation avancée (5 jours) / tous les mois
  b) Le BIM pour les cabinets d’économistes
REVIT ARCHITECTURE – Économiste de la construction (4 jours) / 22-23-28-29 mai 2018 / 16-17-23-24 juillet 2018
  c) Le BIM pour les cabinets de Géomètres
– REVIT ARCHITECTURE – Initiation – Modélisation simple à partir d’un existant (5 jours) / tous les mois
– REVIT ARCHITECTURE – Perfectionnement – Modélisation avancée à partir d’un existant (5 jours) / tous les mois
  d) Organisation du BIM en interne (entreprises d’architecture et d’urbanisme, cabinets d’économistes, cabinets de géomètres)
– Organisation du BIM dans la structure de production (outils internes) (5 jours) /
2- Organisation et Management du BIM pour les Maîtres d’œuvre (entreprises d’architecture et d’urbanisme, cabinets d’économistes, cabinets de géomètres)
Gestion de projet BIM : le management du BIM (4 jours) / 21-22-27-28 juin 2018
– Organisation du BIM pour les équipes de production (moyens humains internes) (5 jours) /
3- Comprendre le BIM
– Sélection et réponses aux appels d’offre BIM (1 jour) / à venir
– Approches commerciales et juridiques du BIM (3 jours) / à venir
4- Accompagnement
– Suivre et accompagner le passage au BIM des entreprises de maîtrise d’œuvre (projet sur mesure de 18 jours sur 2 à 3 mois à raison d’une journée / semaine in situ)

Les personnes en charge de ces formations sont des experts reconnus :

Co-producteurs : Pôle EVA / Université Paris-Est Marne-la Vallée
Co-responsables pédagogiques : Jacques Boulet, Architecte – Enseignant et Denis Morand, Maître de conférences, Enseignant du Master de Génie urbain (Université Paris-Est Marne-la Vallée)
Coordinateur pédagogique : Sylvain Wietrzniak
, Architecte, Conseil BIM, Directeur (ACTH).

Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur ce lien.

Et pour la modélisation numérique du bâtir, le BIM, cliquez ici.

Etude du CNOA, une demande en BIM croissante dans les concours de maitrise d’oeuvre

Accueil

Les chiffres sont inéluctables, la demande en BIM dans les concours de maitrise d’oeuvre est en grande progression. C’est ce que permet de mettre en avant l’étude du CNOA (Conseil National de l’Ordre des Architectes) qui a analysé les avis de concours depuis avril 2016.

Aucune étude quantitative n’avait été menée auparavant pour mesurer la demande de ce nouveau processus au sein de la commande publique, là où la quasi-majorité des pays européens et des autres continents ont imposé le BIM pour les projets publics.

L’avis de concours est clé dans la mise en place des équipes de maitrise d’oeuvre car il décrit de manière obligatoire les conditions de participation, les critères de sélection, les critères d’évaluation des projets ainsi que la nature de la mission confiée au maitre d’œuvre une fois le lauréat désigné.

Si on compare le taux d’intégration du BIM dans les concours en 2013 (0,49%), avec celui de 2016 à 2018, on constate une forte progression à 8,10%. C’était uniquement 7 concours au niveau national qui requéraient le BIM contre 128 de 2016 à 2018. Idem pour les marchés globaux où l’on monte quasiment à 15,34%.

Les maitres d’ouvrage font quant à eux du BIM un critère incontournable de sélection avec la compétence BIM imposée dans 88 des 128 concours.

L’intégration du BIM dans la mission de maitrise d’œuvre varie beaucoup : il est soit inclus dans la mission de base (30.77%), soit identifié comme étant une mission complémentaire (23.08%) ou plus rarement comme option/PSE (6.84%). Cela reste toutefois peu précisé (37% des cas).

Peu de cahier des charges BIM sont mis à disposition.

Découvrez tous les détails de cette étude très intéressante sur le site du CNOA en cliquant ici.

Systra recherche son graphiste 3D/4D BIM pour la communication technique projets d’infrastructures urbaines et ferroviaires

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Repris du site Linkedin…

CONTEXTE

Le Département de Développement des Outils de Production, rattaché à la Direction Technique de SYSTRA, apporte son appui dans la mise en œuvre des processus et outils associés à la production graphique CAO, SIG, BIM. Dans le cadre du développement de nos activités autour de la communication technique, nous recherchons un profil capable d'intervenir en modélisation 3D/4D sur nos projets de conception de ligne de transport urbain ou ferroviaire.

MISSIONS

Le poste est placé sous la responsabilité directe du Responsable du pôle Communication Digitale & Projets.

En tant que spécialiste en modélisation 3D, vous serez en charge de la production de nos maquettes de communication aussi bien dans le cadre de concertation avec le public que pour des revues de conception avec nos clients.

  • Modélisations orientées projets d’infrastructures ferroviaires et linéaires avec l’intégration des données issues des modèles métier BIM (viaduc, gare, passerelle…), des éléments issus du système d’information géographique (modèles numériques de terrain, bâtiments, insertion paysagère…) et la modélisation de tout ouvrage complémentaire;
  • Modélisation 3D en phase de coneption et revues (préparation des maquettes, manipulation en cours de revue);
  • Réalisation de maquettes 4D de communication avec synchronisation de modèles 3D, animations, et synchronisation de planning projet pour une visualisation en temps réel;
  • Réalisation et montage de films vidéo avec animations/audio/montages

Vous travaillerez en collaboration directe avec les équipes projets (modeleurs BIM, planificateurs, responsables d’études,…) pour construire vos modélisations.

Vous souhaitez en savoir plus ? Cliquez ici.

Le futur siège de l’URSSAF intégralement construit en BIM par Spie Batignolles et SXD pour la synthèse technique et architecturale

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A lire sur Le Moniteur, l’article annonçant la construction du futur siède de l’URSSAF par la Société Spie Batignolles.

Spie batignolles Ile-de-France vient de se voir attribué par le pôle Foncière tertiaire d’Icade la réalisation d’un ensemble de bureaux qui accueilliront les futurs locaux de l’Urssaf. Localisé au cœur du Parc tertiaire du Pont de Flandre à Paris dans le 19ème arrodissement sur un grand terrain appartenant à Icade.

Les concepteurs ne sont autres que les agences Anne Carcelen et AIA Ingénierie (Bureau d’étude Structure) qui ont conçu et imaginé un immeuble à structure mixte : charpente, poteaux et poutres bois, intégrant aussi planchers et cages centrales en béton.

La particularité de ce projet est que l’opération est menée totalement en BIM du début jusqu’à la fin, puisque le BIM sera utilisé en phase de gestion et maintenance. Enfin, la synthèse technique et architecturale sera réalisée par la Société SXD, filiale d’ENGIE, qui utilisera les solutions BIM d’Autodesk, Revit, Dynamo et Navisworks. Les travaux qui ont début fin février sont annoncés avec une fin aux alentours de l’été 2019.

Découvrez l’intégralité de cet article en cliquant ici.

IARA, BIM et réalité augmentée pour une nouvelle ère de la gestion digitalisée et intelligente du patrimoine et des datas

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L’utilisation du BIM à des fins d’exploitation et de maintenance est devenu un enjeu crucial de nos jours. C’est une préoccupation majeure pour les maitres d’ouvrage, notamment, qui ont compris l’intérêt que cela pouvait représenter pour économiser des sommes fabuleuses. Certaines sociétés ont conquis ce créneau et possèdent une expertise extrême qui permet en alliant BIM et réalité mixte et virtuelle de gérer et d’optimiser de manière totalement digitale son patrimoine.

C’est le cas de la Société IARA que nous recevons cette année, jeune startup qui développe la solution HORUS, centrée autour de la réalité augmentée qui permet de garantir la conformité et l’accessibilité des données contenues dans les maquettes numériques. Découvrons-les avec Maxime Veyrines, leur Président.

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Maxime Veyrines, Président

IARA

maxime.veyrines@horus-bim.com

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Web : https://www.horus-bim.com/

Bonjour Maxime, heureux de vous avoir sur ABCD Blog.

Pourriez-vous tout d’abord vous présenter, votre parcours avec les raisons qui vous ont amené à devenir un Expert et Passionné du BIM et des nouvelles technologies ?

Bonjour Emmanuel et merci pour votre invitation sur ABCD Blog.

J’ai découvert le BIM à la fin de mon cursus d’ingénieur à l’ESTP à travers l’option BIM. Cette option était assurée par des professionnels du BIM qui sont aujourd’hui des acteurs majeurs dans leurs entreprises. Nous avons également eu une formation très orientée sur la collaboration, l’interopérabilité et une vision d’ensemble des solutions logiciels disponibles.

Cette base a été complétée par mon expérience professionnelle au sein du bureau d’étude spécialiste du BIM, SXD qui m’a permis à travers différents types de projets d’approfondir mes connaissances et m’a amené vers la gestion de projet innovant et surtout celui de la réalité augmentée.

D’ailleurs, on ne parle plus de SXD mais de IARA n’est-ce pas dont vous êtes Président ? Pouvez-vous tout nous dire ?

Le développement de cette solution a débuté au sein du pôle R&D chez SXD mais souhaitant accélérer son éclosion et pour permettre à l’ensemble du marché de profiter de cette innovation, l’équipe de développement et la technologie ont été transférées sous IARA.

La société IARA est totalement indépendante et a pour activité le développement informatique et en particulier le développement d’applications multi-supports à destination du secteur du BTP et de l’industrie.

Quelles sont vos spécificités d’un point de vue technologique et votre élément différenciateur ?

Aujourd’hui, à travers la solution HORUS, ce que nous voulons apporter au secteur du BTP, ce n’est pas seulement une application de réalité augmentée mais bien une solution complète.

Une solution qui permet de contextualiser et localiser les données des maquettes numériques mais également de pouvoir interagir avec ces mêmes données que ce soit pour effectuer des contrôles ou tout simplement obtenir des informations sur site.

Nous ne nous intégrons pas au sein même des processus mais bien en tant qu’outil d’aide à la gestion et à la prise de décision sur la base des modèles numériques.

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Vérification du positionnement des réseaux et des terminaux

 

Qui fait appel à vous en général ? La maitrise d’ouvrage, les maitres d’œuvre ?

Oui, les maitrises d’ouvrage et maitrises d’œuvre font partie de nos clients mais on va avoir également des bureaux de contrôles et des entreprises CET. Il s’agit finalement des acteurs qui prennent conscience que la qualité des documents remis (DOE, DOE Numériques) en fin de projet n’est pas suffisante.

Quels services proposez-vous justement et quel est le déroulé type d’une mission ?

Nous proposons une solution composée de trois supports : une application de réalité augmentée sur mobile, une application PC avec le même fonctionnement et la même interface que la version mobile et enfin une plateforme permettant de connecter l’ensemble des informations.

Nous pouvons proposer notre solution sur l’ensemble des phases d’un projet, de la conception à l’exploitation/maintenance. Plus la solution est utilisée en amont de la livraison d’un projet, plus la traçabilité des informations est aisée.

Comment la réalité augmentée et virtuelle s’intègrent-elles avec vos solutions ?

La réalité augmentée est un outil complémentaire présent dans l’application mobile. Pour la réalité virtuelle nous connectons notre solution à des casques du type HTC Vive.

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Visualisation maquette architecturale en réalité augmentée

Parlez-nous de votre solution HORUS. En quoi consiste-t-elle ?

Notre solution est décomposée selon trois supports interconnectés entre eux. Une application mobile autorisant l’usage de la réalité augmentée, une plateforme WEB permettant le stockage de fichiers et les échanges et un exécutable PC permettant d’interagir plus aisément sur les modèles.

L’interface se veut sobre et identique sur les différents supports pour limiter le temps d’apprentissage.

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Schéma de principe de la solution HORUS

 

Quel rôle joue-t-elle et comment est utilisée la réalité augmentée ?

La réalité augmentée joue un rôle majeur dans notre solution mais surtout dans notre vision. En effet, c’est une technologie qui permet de confronter facilement et rapidement la maquette numérique à la réalité. L’objectif est de garantir la conformité des données géométriques comme paramétriques des avatars numériques des ouvrages pour arriver au « tel que construit ».

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Vérification sur chantier de la pose des réseaux

 

Quels sont les ratios d’économies lorsqu’on déploie l’une de vos solutions ?

Les ratios d’économies n’ont pas tous été quantifiés sur chaque phase. Cependant d’après les premiers retours clients, nous ambitionnons en phase exploitation/maintenance un gain de 20% sur le temps et les coûts d’interventions sur site.

Au vu des méthodes de travail actuelles et de la complexité pour avoir accès aux informations, que ce soit en exécution, comme en exploitation/maintenance, avoir une solution simple d’usage est un avantage considérable.

En effet, notre but est de fournir à nos clients dans une seule et même solution l’accès à la visualisation de la maquette, la mobilité sur site et la liaison avec le DOE Numérique voire avec les équipements connectés.

Quels rôles jouent les solutions Autodesk et comment les intégrez-vous à votre flux de production ?

Les solutions Autodesk sont indispensables dans le secteur du BIM et il était important pour nous de les intégrer dans notre flux de production. Pour cela nous avons intégré dans Revit des plug-ins pour faciliter le découpage de modèles, les exports openBIM au standard IFC et le transfert vers notre solution.

En général, reconstituez-vous vous-même les maquettes BIM ou vous arrive-t-il parfois d’en recevoir de vos Clients ? Si oui, à quel format ?

Nous n’intervenons pas sur les maquettes BIM de nos clients. Notre solution vient aider le client à mieux gérer ses modèles et plus généralement ses données.

Cela lui offre la possibilité de consulter et d’interagir avec, directement sur site avec les avatars numériques.

Le format d’entrée pour les modèles numériques est le format IFC (IFC 2×3 et IFC 4).

L’utilisation du standard openBIM IFC est un choix de votre part. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?

Oui, nous avons fait le choix de l’openBIM afin de pouvoir répondre aux besoins de l’ensemble des acteurs de l’acte de construire. Un certain nombre d’entreprises ne possèdent pas de logiciel adapté pour la consultation de fichiers natifs, l’IFC est une solution pour la consultation des données.

Pour les échanges d’informations nous avons également fait le choix d’utiliser le BCF (BIM Collaboration Format), trop peu utilisé sur les projets et pourtant très pertinent pour tracer les échanges sur l’ensemble des logiciels BIM.

Cet IFC est souvent issu des maquettes Revit, n’est-ce pas ? Est-ce un avantage d’avoir un outil puissant comme Revit capable d’échanger en openBIM ?

Oui tout à fait, c’est important qu’un outil tel que Revit puisse garantir les échanges en openBIM. Revit est l’outil le plus répandu pour la technologie BIM et il est essentiel que des échanges de données puissent avoir lieu entre les différentes solutions.

Que pensez-vous du niveau d’adoption du BIM en France ? Pensez-vous que les pouvoirs publics apportent suffisamment pour accélérer la digitalisation du secteur ?

Le niveau d’adoption du BIM en France reste, à mon avis, en retard par rapport à d’autres pays Européens tels que l’Angleterre, la Norvège, la Finlande pour lesquels le BIM est obligatoire depuis 2016.

Des initiatives de la part des pouvoirs publics comme le PTNB sont une première réponse à l’accélération de la digitalisation du secteur mais aujourd’hui ce n’est pas suffisant. Ce sentiment est une nouvelle fois confirmé avec le retrait du carnet numérique du logement, du projet de loi ELAN.

Le retard que connait le secteur de la construction est trop important pour qu’une simple initiative entame la résolution de cette problématique.

Quelle est votre stratégie de développement pour les futures années et vos ambitions ?

Notre stratégie pour les années futures est de répondre à cet objectif que nous nous sommes fixés : aider le secteur de la construction à prendre le virage de la digitalisation, en intégrant l’ensemble des acteurs, du chef de chantier au gestionnaire de patrimoine.

Personne ne doit être exclu de cette évolution et les personnes présentent sur les chantiers doivent être les premiers bénéficiaires de cette évolution.

Connaissez-vous ABCD Blog et comment voudriez-vous le voir évoluer ?

ABCD Blog est l’un des sites qui m’a permis d’acquérir une vision d’ensemble du BIM et qui finalement m’a amené aussi vers ce secteur.

Pour moi, ABCD Blog doit conserver sa dynamique de diffusion et la diversité de son contenu (sujet technique, présentation de projet, interview d’acteur,…). Il s’agit d’un des sites incontournables à consulter pour rester informé sur le BIM.

Maxime, un grand merci pour votre temps et pour cette belle présentation de votre société. Nous vous souhaitons un grand succès !

Highline Paris recherche un coordinateur BIM expérimenté

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Highline Paris est une société de consultants en recrutement pour architectes.

Dans le cadre de la transition d’une agence 'd’architecture d’un logiciel CAO vers Revit, solution BIM pour les architectes et professionnels du BTP leader, ils sont à la recherche d’un Architecte coordinateur BIM.

Recherche d'un architecte experimenté sur ArchiCAD et Revit dont voici la description de poste :

​Le Grand Paris – entre 32 et 42k€ b/a

Une agence d'architecture renommée est à la recherche d'un coordinateur BIM spécialisé dans l'utilisation des logiciels ArchiCAD et Revit. Cette personne sera en charge de la transition des modèles de l'agence, elle aura donc un rôle clef dans le développement de cette société. La personne recrutée sera sélectionnée sur ses aptitudes à intégré une équipe efficace et dynamique, à transmettre son savoir à travers la pédagogie, et à exercer son métier d'architecte et de BIM coordinateur avec rigueur et passion. Le salaire à pourvoir est entre 2600 et 3500€ brut par mois.

Les qualités requises pour ce poste sont :

  • Avoir une expérience d'au moins cinq ans en tant qu'architecte

  • Avoir une expérience d'au moins deux ans en tant qu'architecte coordinateur BIM

  • Avoir une excellente maîtrise des logiciels AutoCAD, ArchiCAD, Revit, Rhinocéros 3D, et des Suites Adobe et Microsoft

  • Être passionné par les projets d'envergure, les concours internationaux, la conception et la modélisation 3D

  • Être impliqué et motivé dans le développement d'une agence d'architecture de renom

Postuler

Pour candidater à ce poste, merci de nous envoyer vos CV et portfolio au format PDF (7Mo max) dans deux fichiers distincts à l'adresse : team@highlineparis.com , ou cliquez sur ce lien.

Autodesk et Polantis vous invitent à la remise de prix du Concours BIM 2018 – Inscrivez-vous vite !

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La cérémonie se tiendra le jeudi 26 avril à 18h à La Halle Pajol (Paris 18ème).
Cette année les architectes candidats ont rendu la maquette BIM d'un collège situé sur le site de l'École de Plein Air de Suresnes et ont élaboré un projet de réaffectation pour l'école.

Ils ont dû parfaitement répondre aux attentes de la ville de Suresnes et d'un jury de spécialistes BIM.

Qui seront les heureux lauréats, après Kévin Bailly, Minh Nguyen, Gabrielle Larmet Hugo Janvier et Quentin Guillemot ?

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Si vous souhaitez assister à cet évènement incontournable, inscrivez-vous avant le 13 avril auprès de Manon Roger à manon@polantis.com (attention, nombre de places limité). Vous recevrez une confirmation et tous les détails par retour de mail.

Prière de préciser si vous assisterez aussi au cocktail dinatoire qui suivra.

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Le Concours BIM 2018 est sponsorisé par Autodesk France, ISOBOX Isolation, Velux, Solardis (Soprema), Rosa Odyssée Lumière Export, Lafarge, La Toulousaine, Horizal, Reckli, AkzoNobel Powder Coatings et SketchUp Pro.

Pour rappel, le concours concerne la réinvention de l’École de Plein Air de Suresnes : les projets des architectes lauréats du Concours BIM 2018 seront dévoilés lors d’une soirée placée sous le signe de l’innovation architecturale.

Pour cette édition très spéciale du Concours BIM, Polantis s’est associé à la ville de Suresnes et à L’INS HEA (Institut National Supérieur de Formation et de Recherche pour l’Éducation des Jeunes Handicapés) afin de faire susciter une réflexion sur un trésor urbanistique des années 30 : l’École de Plein Air de Suresnes (classée Monument historique).

L’École de Plein Air devait faire l’objet d’une proposition de réaffectation par les candidats de ce concours d’architecture – étudiants en architecture et architectes. En complément, les architectes devaient concevoir la maquette numérique d’un collège de 500 élèves qui, dans le cadre de ce concours d’idée, serait situé sur le terrain adjacent, en lieu et place de l’INS HEA (amené à déménager prochainement).

Comment se sont déroulées les délibérations du jury le 30 mars ?

De l’avis de tous, le niveau des projets était homogène et la méthode de travail BIM maîtrisée. Certains projets sortaient du lot pour des raisons positives ou négatives. Par exemple, telle équipe avait fourni un travail extrêmement poussé, dépassant les attentes mentionnées dans le programme, ou à l’inverse telle autre équipe avait proposé un projet séduisant mais irréaliste…

Des débats plus calmes qu’à l’accoutumé entre les membres du jury, donc !

La ville de Suresnes – représentée par Marie-Pierre Deguillaume, Directrice du MUS – a été particulièrement attentive aux propositions de réaffectation pour l’École de Plein Air, appréciant par exemple la pertinence d’une proposition de programme pour faire le lien entre les générations, ou formulant ses doutes quant au manque de réalisme de certains projets.

Très attaché au devenir de l’École, l’INS HEA – représenté par Didier Sadoine (Chargé d’opérations) – a récompensé les projets les plus innovants en termes d’accessibilité.

Composition du jury : Marie-Pierre Deguillaume, Directrice du MUS de Suresnes ; Didier Sadoine, chargé d’opérations pour l’INS HEA ; Pierre-Gilles Parra, Responsable de la prescription chez ISOBOX isolation ; Emmanuel di Giacomo, Responsable Europe Développement des écosystèmes BIM chez Autodesk ; Eddie Alix, Chef de Projet du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment ; Jérôme Bonnet, BIM Manager Groupe chez AIA associés ; Jacques Lévy-Bencheton, Vice-Président SIGHTLINE GROUP et Architecte Associé de Brunet Saunier Architecture ; Fabrice Lagarde et Vladimir Doray, Architectes associés chez WRA ; Kévin Bailly, Lauréat du 2ème prix du Concours BIM 2017 et Itaï Cellier, Architecte, Fondateur et PDG de Polantis.

La révélation des projets lauréats le 26 avril : quel avenir pour l’école ?

La soirée de remise des prix se déroulera le 26 avril 2018 à Paris 18ème à la Halle Pajol (premier écoquartier parisien).

En introduction, une table ronde réunira Francois Chatillon (Architecte en Chef des Monuments Historiques, fondateur de l’agence Francois Chatillon Architecte), Fabienne Garrigues et Jean-Noël Burnod d‘Ateliers 2/3/4 et Christophe Leray, Rédacteur en chef de Chroniques d’Architecture. Le thème abordé ? "Réaffectation, réhabilitation, rénovation et BIM“.

La cérémonie suivra : elle verra se succèder sur scène les lauréats – qui apprendront leur victoire en direct – pour la présentation de leur projet : méthode de travail BIM, processus de collaboration, parti-pris architecturaux, réflexion sur l’avenir de ce territoire suresnois, etc. Une occasion unique de s’exprimer pour les grands architectes de demain.

Comme les années précédentes, l'équipe d'architectes lauréats se verra récompensée d'une prime de 10 000€, les deuxième et troisième projets lauréats recevront respectivement 5 000€ et 2 500€.

Un cocktail placé sous le signe de l’innovation

Enfin, les invités seront attendus au cocktail dinatoire.

Ils auront l’occasion d’échanger avec les équipes de Volumic, fabricant d’imprimantes 3D profesionnelles, qui imprimeront en direct le trophée du concours ainsi que d’expériementer la solution de réalité virtuelle de l’entreprise Tecxor : visite de bâtiments et projection d’objets en réalité augmentée.

La EU BIM Task Group lance la version française du manuel pour l’introduction du BIM par le secteur public européen

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La EU BIM Task Group (groupe de travail BIM de l'Union européenne) vient de mettre à disposition la version française de son Manuel pour l’introduction du BIM (Building Information Modelling) par le secteur public européen. A l’origine destiné aux acteurs du secteur public, ce document peut cependant être lu par tous celles et ceux que le BIM intéresse et surtout impacte. Les conclusions de l'étude du Boston Consulting Group*, reprises dans le manuel, le rappellent d'ailleurs : d'ici à 2025, « la numérisation à grande échelle entraînera des économies de coûts annuels mondiaux de 13 % à 21 % pour les phases de conception, d’ingénierie et de construction et de 10 % à 17 % pour la phase d’exploitation»

La production de ce manuel est le fruit d’une collaboration pan-européenne entre les organismes du secteur public de 21 pays. Cette collaboration a été menée via le groupe de travail BIM de l’Union européenne (EU BIM Task Group), cofinancé par la Commission européenne. Ses travaux sont supervisés par un comité de pilotage composé des personnes suivantes :

  • Pietro Baratono, Angelo Ciribini : Commission BIM italienne et ministère italien des infrastructures et des transports
  • Mark Bew MBE: Groupe de travail BIM du gouvernement britannique et Digital Built Britain
  • Barry Blackwell : Département du commerce, de l’énergie et de la stratégie industrielle du gouvernement britannique
  • Diderik Haug : Norway Statsbygg , conseiller spécial du groupe de travail BIM de l’Union européenne
  • Benno Koehorst, Hester van der Voort : Organisme national des eaux néerlandais
  • Richard Lane : Gestionnaire de projet pour le groupe de travail BIM de l’Union européenne
  • Ingemar Lewen, Jennie Carlstedt : Administration suédoise des transports (Trafikverket)
  • Adam Matthews : Président du groupe de travail BIM de l’Union européenne
  • Ilka May : Vice-présidente du groupe de travail BIM de l’Union européenne
  • Souheil Soubra : CSTB au nom du PTNB français
  • Virgo Sulakatko : Ministère estonien des affaires économiques et des communications
  • Jorge Torrico, Elena Puente Sanchez : Ineco au nom du ministère espagnol des travaux publics

A noter dans les recommendations intéressantes, celle sur l’utilisation de l’openBIM et du format natif :

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Vous pouvez le consulter et le télécharger en cliquant ici.

Un tout nouveau complexe Universal Studios à Beijing conçu et construit en BIM

UniversalThemeParks_logo

La construction d'un tout nouveau complexe Universal Studios à Beijing est en cours !

Estimé à environ 300 acres de large, le parc à thème et le complexe hôtelier voisin comprendra des attractions d'autres parcs à thème d’Universal, ainsi que de nouvelles attractions s’inspirant du patrimoine culturel de la Chine.

Le premier parc à thème d'Universal Studios en Chine a également pour objectif de devenir une «ville intelligente» dans son développement et sa gestion, et il sera construit à l'aide de technologies et processus avancés telles que le Building Information Modeling (BIM) et Revit, la réalité augmentée et virtuelle (AR / VR ), et l'intelligence artificielle.

Illustration artistique du prochain parc à thème et du centre de villégiature Universal Studios à Beijing (Source : South China Morning Post)

Autodesk et BSH Investment ont récemment signé un protocole d'accord pour explorer l'utilisation de la réalité virtuelle, de l'interaction homme-machine et de la plate-forme Forge d'Autodesk pour le développement d’une destination touristique de tout premier plan au niveau international.

L'utilisation de technologies avancées pour la construction d’Universal Studios Beijing s’inspire du 13ème plan quinquennal de la Chine. Le parc thématique contribuera à accélérer le développement intégré des villes chinoises de Beijing, Tianjin et Hebei, et stimulera la transformation et l'innovation dans le secteur du tourisme culturel en Chine. Les plans quinquennaux de la Chine sont une série d'initiatives de développement social et économique conçues par le gouvernement, articulant stratégies et directives détaillées pour les développements économiques et autres.


Signature d'un protocole d'accord entre BSH Investment et Autodesk à Beijing

Universal Studios Beijing sera le sixième parc à thème de l'entreprise dans le monde et son troisième à l'extérieur des États-Unis.

A suivre…