Un BEP – BIM Execution Plan automatisé en moins de 30 minutes, c’est possible avec LOD Planner
Automatiser la production d’un BIM Execution Plan semble dorénavant possible. Cela ne conviendra peut-être pas à toutes les attentes mais le concept est intéressant.
Grâce à une méthode intuitive, collaborative et visuelle, les maîtres d’ouvrage peuvent identifier le BIM dont ils ont réellement besoin, tous les architectes, ingénieurs et consultants peuvent facilement se mettre d'accord sur le périmètre BIM dans lequel ils s'inscrivent.
Et enfin, les entreprises peuvent gérer leurs exigences BIM au sein d’un flux de travail BIM collaboratif et intégré.
Il semble aussi facile de planifier et gérer les projets BIM, créer des contrats BIM, gérer le flux de travail BIM et partager les standards BIM sur une seule plate-forme dédiée.
C’est ce que LOD planner permet.
Si vous voulez en savoir plus ou suivre une démonstration, vous pouvez vous connecter sur le site de LOD Planner en cliquant ici.
Ponts Formation Conseil de l’ENPC et Actalians lancent leurs formations BIM
Le BIM accélère en 2018. Pour passer à ce nouveau processus, il convient de former ses équipes sur les outils leaders du secteur.
Ponts Formation Conseil s'est associé à l'OPCA Actalians et propose des formations dédiées à la gestion de projet BIM et aux logiciels professionnels tels qu’Autodesk Revit, l’un des logiciels leaders BIM du domaine de l’AEC.
Pour tout renseignement ou une inscription, contacter la référente du domaine :
Linda Rehaz au 01 44 58 27 90
Les Britanniques et le BIM au service du patrimoine et de l’héritage historique
© Historic England
Publié par Historic England en juillet 2017, cet ouvrage met en avant les avantage du BIM pour le patrimoine (ou BIM historique) donne des conseils aux propriétaires et maîtres d’ouvrage et professionnels des domaines du patrimoine et de la construction.
En les sensibilisant aux avantages potentiels d'une approche BIM, ces conseils aideront les utilisateurs à implémenter avec succès le BIM dans des projets d’ordre patrimoniaux.
© Historic England
Le BIM historique est, par définition, un processus pluridisciplinaire qui nécessite la collaboration de professionnels avec des compétences très différentes. C'est aussi un domaine où se développent rapidement la recherche, les orientations officielles, les normes et la pratique professionnelle.
© Historic England
Cette publication aborde les questions entourant la production et l'utilisation du BIM pour les bâtiments historiques, et qui fournit des informations sur les conseils et les normes disponibles dans d’autres secteurs afin de gérer efficacement l'ensemble du cycle de vie d'un bâtiment. Tout y est expliqué très clairement avec des exemples, des extraits de règlementations et de documents divers et variés.
© Historic England
Ce document a été préparé par Sofia Antonopoulou, Diplômée Ingénieur et Architecte,
MSc Arch Cons, et Paul Bryan BSc, FRICS.
Découvrez ce beau document Historic BIM en ligne en cliquant ici.
Toutes les images © Historic England, sauf indication contraire.
Ateliers 2/3/4/ présente sa rénovation en BIM du siège de Sogeprom sur Archdaily
Ateliers 2/3/4/ a été parmi les agences pionnières du BIM en France lorsqu’ils décidèrent de passer à Autodesk Revit il y a un peu plus de 12 ans. Ils avaient notamment conçu et construit la salle des marchés de la Société Générale avec Revit, un magnifique et complexe projet. Atelier d’architecture de renom parisien, ils présentent cette semaine un beau projet de rénovation du siège de Sogeprom de 15000m2 à Courbevoie dans le 92.
L’Equipe ayant participé est constituée de Jean Mas, Architecte associé, Fabienne Garrigues, Réda Mazouz et Agate Mordka (chefs de projet), Manuel Afsar, Orion Anglade, Gabriel Garcia, Alice Heaney, Olivier Jacques, Adrien Petit. Petit clin d’oeil à Reda Mazouz (déjà passionné de nouvelles technologies à l’école d’architecture) et Fabienne Garrigues, d’anciens élèves d’UP7 comme Emmanuel Di Giacomo.
Le bâtiment actuel présentait une façade typique de l'architecture des tours de bureaux des années 80, avec une relation peu satisfaisante avec la rue, une répétition exagérée d'un étage type, d'une typologie de fenêtre, avec une façade simple et lisse ainsi qu'une sorte de relation sans intérêt à son contexte.
Le projet tente de remédier à ces dysfonctionnements en permettant à "Ampère e +" de mieux s’intégrer au système urbain de la ville de Courbevoie, et en soutenant la mutation du boulevard circulaire en boulevard urbain. La tâche d’Ateliers 2/3/4/ consistait également à façonner et à classer le bâtiment actuel pour le rendre plus compréhensible et intégré dans son contexte urbain.
Ils sont maintenant parmi les agences les plus à la pointe du BIM sur Revit en France.
Découvrez l’intégralité du projet sur le site d’Archdaily en cliquant ici.
GA crée l’évènement en lançant son MOOC BIM
A la fois constructeur et promoteur immobilier, GA s’appuie sur une forte approche industrielle, qui fait son originalité dans l’univers de la construction durable. Le Groupe fabrique dans ses 5 usines françaises, les différents composants destinés à la construction des immeubles qu’il conçoit. Ce modèle unique d’industrialisation de la construction permet d’optimiser la gestion et l’exploitation des bâtiments, de raccourcir la durée des chantiers et de respecter tous ses engagements en termes de coûts, de qualité et de délais. A la pointe au travers des approches digitales, du BIM, et de la fabrication, GA a souhaité faire avancer le secteur du BTP en mettant en ligne à partir du 16 janvier son premier MOOV BIM.
Le BIM (Building Information Modeling) est en train de révolutionner le secteur de l'immobilier et du bâtiment. Tous les acteurs sont concernés par cette transition numérique. C'est pourquoi GA Smart Building et l'INSA Toulouse se sont associés pour réaliser un MOOC sur le BIM et aider les acteurs de l'immobilier et du bâtiment à aborder cette transition incontournable.
En 4 semaines, le MOOCBIM dévoilera les usages, la méthodologie de projet et les impacts dans les métiers du bâtiment.
Qu'est-ce qu'un MOOC ?
Un MOOC (Massive Open Online Course) est un outil de formation en ligne, gratuit et accessible à tous, qui privilégie des supports diversifiés et pédagogiques (vidéos, quiz, activités pédagogiques, forum d’échanges, etc.).
Le MOOCBIM sera disponible pendant quatre semaines, chaque semaine équivalant à un module d’apprentissage représentant approximativement 3h de travail. Les modules d’enseignement sont dispensés par des professionnels et spécialistes du bâtiment, du génie civil et de l’ingénierie : les experts de GA Smart Building et des enseignants-chercheurs de département de Génie Civil de l’INSA Toulouse.
Le MOOCBIM est ensuite validé par un certificat de réussite obtenu par la validation des quiz et des activités pédagogiques.
L’objectif de ce MOOCBIM sera ainsi de faire monter en compétences les acteurs de l’immobilier et du bâtiment dans une approche globale sur les usages du BIM, mais pas seulement. Cette formation et ouverte à TOUS, professionnels du secteur ou non, étudiants, demandeurs d’emploi en reconversion, etc.
Par ce MOOC, nous souhaitons faire évoluer notre éco-système et être acteur de la digitalisation de notre secteur en permettant au plus grand nombre d’opérer leur transformation numérique.
Sébastien Matty, Président de GA Smart Building
En associant les expertises métiers de GA Smart Building et les compétences académiques du département de Génie Civil de l’INSA Toulouse et du Laboratoire associé, le Laboratoire des Matériaux et Durabilité des Constructions (LMDC), nous offrons une approche à la fois pertinente, pragmatique et accessible du BIM pour un large public.
Que contient le MOOCBIM ?
Définis et validés par des experts BIM de GA Smart Building et de l’INSA Toulouse, les contenus du MOOCBIM sont répartis en 4 modules de formation :
• Module 1 : Les bases du BIM et la nouvelle chaîne de valeurs des métiers (de la conception à la maintenance)
• Module 2 : Les bases de la 3D appliquées à la construction (modélisation)
• Module 3 : Méthodologie et règles de l’interopérabilité : comment travailler de façon collaborative ? (approche projet)
• Module 4 : Définir un langage commun : la mise en place de charte (définir un cadre adapté au contexte du projet)
Professionnels de l’immobilier et du bâtiment, architectes, étudiants, demandeurs d’emploi en reconversion professionnelle peuvent ainsi devenir acteur de la transition numérique !
Disponible à partir du 16 janvier 2018, à partir de 11h
Les inscriptions se font en ligne dès maintenant sur : MOOCBIM
VINCI Construction redonne vie au Mandarin Oriental en plein coeur de Londres et en BIM
Un projet magnifique qui fut couronné d’un BIM d’argent dans la catégorie des projets à l’international, il s'agit du Mandarin Hyde Park.
Vinci Construction a dû relever le lourd défi de rénover un Grand Hôtel de luxe de plus de 180 chambres, en plein coeur de Londres et qui par ailleurs était en activité pendant les travaux. Un programme vaste incluant restaurants, bars, salles de conférences et chambres mais peu de documents existants ou peu adaptés aux travaux qui allaient avoir lieu. Le BIM s’imposait alors et il a donc fallu scanner tout l’hôtel avec un scan 3D pour capturer un maximum d’informations afin de remodéliser à partir de nuages de points au plus près de l’existant. Tout cela a permis de récupérer un maximum de détails (corniches, balcons, modénatures, etc.) et de connaître toutes les dimensions. Une 2ème campagne de scan a été réalisée après curage afin d'affiner le relevé de l'existant et avoir une base de données précise de l'existant et des quantités afférentes.
C’est Autodesk Revit et Autodesk ReCap qui ont été choisis pour réaliser toutes ces modélisations. Les ingénieurs ont été formés sur Revit. Tout l'hôtel et toutes les chambres ont été modélisées, ce qui a permis de diminuer de 4 semaines la durée des travaux qui ont été facilités grâce au BIM, qui a aussi aidé à la communication du projet, au suivi du projet et du chantier.
Selon Vinci Construction, le progrès sera que tout le monde utilise le BIM demain car cette grande entreprise est leader de ce point de vue…
Découvrez la vidéo de ce beau projet de Vinci Construction ci-dessous.
Kermarrec Promotion, un leader régional de la promotion immobilière qui innove en BIMisant ses opérations
Le monde de la promotion immobilière est actuellement en pleine mutation. Des leaders nationaux et régionaux prennent fait et cause pour cette révolution que constitue le BIM et tous ses apports pour la profession et notre environnement bâti.
Parmi eux, un leader régional en Bretagne, Kermarrec Promotion qui s’est emparé avec succès de cette digitalisation des processus. Découvrons avec leur Directeur Technique Denis Paing comment le BIM leur permet de se différencier face à la concurrence et à proposer de biens meilleurs projets à leurs clients et prospects…
Projet Convergences, Kermarrec Promotion
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Bonjour Denis,
Nous sommes heureux de recevoir pour la première fois sur ABCD Blog un promoteur constructeur volontaire et innovant qui a su mettre le BIM au cœur de sa stratégie. Vous êtes l’un des pionniers du genre et c’est donc une initiative qu’il faut saluer.
Directeur Technique
Kermarrec Promotion
Ingenieur ESTP
Site web Kermarrec Promotion ici.
Pouvez-vous tout d’abord nous présenter Kermarrec Promotion en quelques mots ? Votre histoire, votre couverture géographique, vos activités principales, et tout ce qui nous permettrait de mieux vous connaître ?
L’activité de Promotion Immobilière du groupe Kermarrec créé en 1985 a commencé en 1988. Historiquement acteur de la promotion immobilière sur le bassin rennais dans le domaine des locaux d’activité et du tertiaire, Kermarrec Promotion s’est peu à peu diversifié pour s’attaquer au marché du logement dans les années 2000. Actuellement l’activité couvre l’ensemble de la Bretagne avec 2 pôles principaux que sont Rennes et Brest. Le logement et l’immobilier tertiaire sont aujourd’hui nos principales activités.
Denis, pouvez-vous nous parler de votre parcours et votre formation d’origine ? Vous êtes ingénieur ESTP à l’origine ?
Oui tout à fait, je suis ingénieur ETP issu de la filière Bâtiment. J’ai dans un premier temps fait mes armes chez QUILLERY Bâtiment (Groupe EIFFAGE) où j’ai pu occuper des fonctions tant en étude de prix qu’en travaux. En 2007, j’ai décidé de quitter la région parisienne et l’entreprise pour passer « de l’autre côté de la barrière » en maîtrise d’ouvrage en entrant chez ALAMO. Après quatre années où j’ai découvert le métier de maître d’ouvrage j’ai intégré le groupe KERMARREC où je suis maintenant Directeur Technique au sein de l’activité promotion immobilière depuis bientôt 7 ans.
En tant que Directeur Technique, quelles sont vos missions principales au sein de Kermarrec ?
J’assure le suivi des opérations de leur origine jusqu’en SAV. J’interviens au moment de la conception en lien avec les architectes et les différents prestataires afin d’assurer la faisabilité technique et le respect de l’épure économique allouée au projet. Je m’occupe de l’aspect contractuel avec les différents prestataires, supervise les AO et les négociations avec les entreprises, assure la représentation du maître d’ouvrage en phase travaux, gère le suivi des clients et de leurs demandes modificatives en phase travaux, réalise la livraison des biens aux clients et suis la levée des réserves lors de l’année de parfait achèvement. En complément des activités opérationnelles, j’assure aussi une veille technique et réglementaire sur les domaines d’activités qui nous concernent.
Projet Convergences, Kermarrec Promotion
Avez-vous toujours été passionné par les nouvelles technologies dès vos études ?
Je n’irai pas forcément jusqu’à dire passionné mais très intéressé à coup sûr ! J’ai toujours essayé de me tenir à la page des nouveautés techniques en lien avec mon activité et j’ai toujours eu cette appétence pour intégrer de l’innovation dans les projets sur lesquels j’ai eu l’occasion de travailler.
Comment cette idée du BIM est arrivée chez Kermarrec et pour quelles raisons avez-vous voulu l’adopter ?
Dans le cadre de mes activités et de mon intérêt pour les nouvelles technologies, en mars 2015, je me suis rendu au 1er BIM World ayant le pressentiment que le sens de l’histoire de nos métiers passerait par le BIM. A cette occasion, j’ai découvert les possibilités que pouvaient offrir le mode collaboratif pour nos métiers ainsi que tous les outils à disposition afin d’optimiser conception et réalisation. Mais au-delà des gains purement liés au domaine technique pour lesquels j’ai rapidement été convaincu, j’ai aussi vu qu’il y avait possibilité d’utiliser la maquette numérique à des fins commerciales notamment pour enrichir l’offre disponible pour l’aide à la vente (réalité augmentée, visite virtuelle, immersion dans la maquette, etc…). C’est grâce à cet aspect complémentaire que nous avons décidé de nous lancer dans le BIM, mais aussi parce que nous avions un projet d’envergure sur lequel les volumes en jeu nous permettaient de tenter l’aventure.
Projet Convergences, Kermarrec Promotion
Votre Direction vous a-t-elle tout de suite soutenu et a-t-elle compris l’importance de ce phénomène ?
Comme évoqué précédemment, les aspects techniques ne suffisaient pas à convaincre pour réaliser un investissement sans aucune garantie de retour. Les outils complémentaires que pouvaient apporter la maquette numérique en vue de la commercialisation était le vrai plus qui permettait de convaincre. Nous avions déjà expérimenté la réalité augmentée sur un projet précédent mais conçu de manière traditionnelle (2D/DWG) et nous avions l’occasion de rééditer l’expérience mais cette fois-ci en partant directement d’une maquette 3D BIM.
Comment se sont passés vos débuts en BIM ?
Comme toute nouveauté, les débuts ne sont pas forcément évidents. C’était une plongée dans un monde inconnu. Mais pour maximiser nos chances de réussite nous avons très rapidement compris qu’il était indispensable que nous soyons accompagnés afin d’être pertinents dans notre manière d’aborder le BIM. Nous nous sommes fait accompagner par Atlancad (Jonathan Renou) qui nous a permis de procéder avec méthode et de mettre en place les process facteur de réussite d’un projet en BIM. (convention BIM, protocoles, définition des objectifs, etc…) Nous avons eu la chance que tous les acteurs partie prenante du projet aient eu la même volonté d’avancer, se soient formés et fait accompagnés par le même prestataire. Du coup, l’accompagnement et la progression sont restés cohérents.
Projet Convergences, Kermarrec Promotion
Combien de projets avez-vous déjà construit en BIM ? Et quels sont selon vous les grands avantages que vous en tirez ?
Nous avons pour l’instant un seul projet (mais non des moindres (24 000 m SDP à terme)) sur lequel nous avons une conception BIM. Toutefois, l’expérience acquise nous permet aujourd’hui de nous positionner comme un acteur capable de proposer une conception BIM pertinente et mature. Nous savons quels sont les écueils à éviter et avons intégré les démarches positives à avoir à l’origine du projet pour conserver une pertinence accrue tout au long de l’avancement du projet.
Est-ce que la maitrise d’œuvre est prête selon vous ? Et n’avez-vous pas de difficultés avec elle ou les entreprises pour faire un projet en full BIM ?
Concernant la maîtrise d’œuvre, pour la plupart, nous constatons que les acteurs sont dans une démarche positive face au BIM. Certains sont plus matures que d’autres, mais je pense que la conception BIM commence à rentrer progressivement dans les mœurs. Par contre, concernant la phase chantier, hormis les acteurs importants de la construction (Majors du BTP et gros acteurs indépendants), force est de constater que les entreprises ne sont pas encore prêtes à utiliser le BIM au quotidien. Il reste un gros travail de pédagogie et de formation de ce point de vue. Quant aux gains sur le coût de construction annoncés, il me semble qu’il est encore trop tôt pour pouvoir les constater.
Pouvez-vous nous parler d’un projet BIM qui vous tient à cœur et dont vous êtes particulièrement fier et satisfait du résultat ?
Notre projet phare notamment en raison de sa conception BIM est le projet Convergences situé à Chantepie, commune limitrophe de Rennes (35). Un aperçu du projet peut être visualisé en ligne (http://www.kermarrec-promotion.fr/2017/04/convergences/). Ce projet qui est notre premier et unique projet en BIM pour le moment est une réussite sur la conception car nous avons réussi à produire un projet d’envergure dans un temps record tout en ayant une conception dont nous savons qu’elle est techniquement réalisable. De plus, nous avons aussi allié sur ce projet la technique de conception à une ambition forte d’exigence environnementale en développant avec EDF Optimal Solution une boucle énergétique locale assurant le chauffage et l’eau chaude des installations dont la production est assurée par des moteurs de cogénération alimentés avec des huiles recyclées. Une première en France !
Quels sont les écueils à une mise en place d’un tel processus ?
A ce jour pour un maître d’ouvrage privé à rayonnement régional, la mise en place du BIM représente un réel surcoût qui peut encore rester un frein à sa mise en place d’autant qu’il n’y a pas de gain avéré à ce jour sur le coût de construction. L’optimisation effectuée ne génère pas encore d’économies. De plus, il faut prévoir de rémunérer la maîtrise d’œuvre plus rapidement que dans le cas d’une conception traditionnelle ce qui n’est pas sans poser des problèmes quand les projets sont initiés en risque et qu’il faut donc augmenter la part de risque à supporter avec une incertitude quant au devenir du projet. Les lignes devront bouger à l’avenir pour atteindre un équilibre viable pour l’ensemble des intervenants tant maître d’ouvrage que maîtrise d’œuvre.
On dit souvent que la Bretagne est une terre d’innovations et vous le prouvez à nouveau. Comment l’expliquez-vous ?
C’est difficile à dire mais les bretons sont des explorateurs, ils aiment découvrir l’inconnu et je pense aussi qu’ils n’ont pas peur de se lancer dans l’inconnu. Il y a ce côté un peu aventurier chez les Bretons !
Vous êtes un acteur un peu unique dans votre genre à avoir adopté ce processus et à en avoir fait un élément moteur de votre société. Quel sentiment avez-vous par rapport à cela et sentez-vous que vous avez une mission particulière vis-à-vis de vos pairs ?
Dans le panel des promoteurs privés d’envergure régional, nous avons effectivement une approche un peu originale et novatrice. Nous avons souhaité nous positionner en tant que pionnier sur le sujet. Beaucoup de confrères me questionnent régulièrement sur le BIM pour savoir quand il faut y aller, comment et avec qui. Bien entendu le jeu est de conserver une partie de ses petits secrets mais l’objectif collaboratif du BIM reste de partager les expériences pour faire profiter l’ensemble de la profession afin que l’amélioration profite à tous et en premier lieu à nos clients en leur apportant des produits d’une plus grande qualité.
Comment évaluez-vous le degré de maturité de votre entreprise au BIM et que reste-t-il selon vous à faire encore ?
Nous avons démarré le BIM avec une première opération en ayant un niveau de maturité très bas qui était alors estimé à un niveau de 2/20. Bien entendu cette première opération nous a fait rapidement progresser pour atteindre un niveau estimé maintenant aux alentours de 12/20. Il nous reste une belle marge de progression mais je pense que le plus dur est fait car la phase d’initialisation implique des changements d’habitudes et de manière d’aborder les choses ce qui n’est pas nécessairement l’étape la plus simple.
Comment voyez-vous l’avenir par rapport à la digitalisation ? Quels sont vos grandes évolutions prévues ?
Le digitalisation de notre métier est inévitable et probablement indispensable. Elle s’accompagnera d’un développement de nouveaux métiers liés à des techniques qui restent probablement encore à inventer. Je pense que les prochaines évolutions seront à suivre au niveau de la construction quand le BIM intègrera les chantiers de manière systématique. Il y a fort à parier que les impressions 3D vont se développer et que la robotisation arrivera dans les années à venir comme cela a pu être le cas à une époque dans l’automobile ou l’aéronautique. Pour ce qui nous concerne, nous allons essayer de pérenniser notre savoir-faire en essayant de l’étoffer au gré des nouveaux projets que nous pourrons développer en BIM.
Vous impliquez-vous aussi au niveau de la formation des jeunes générations au BIM ?
Il me semble que la question pourrait se poser dans l’autre sens ! Je pense que c’est avec l’arrivée des nouvelles générations formées au BIM dans le cadre de leur cursus que les plus anciens (ou les moins expérimentés) vont pouvoir s’enrichir de ce nouveau processus. Il faudra faire converger l’expérience des uns avec les capacités et le savoir-faire technique des autres afin de créer la bonne alchimie qui permettra à chacun de progresser.
Le BIM a-t-il ouvert des voies nouvelles pour vous ? Des opportunités qui n’auraient pu exister sans cela ?
Le retour d’expérience de ce point de vue est encore un peu difficile à effectuer mais on voit poindre de nouveaux sujets concernant notre métier qui pourraient être complémentaires au BIM, comme le développement des techniques de LEAN (encore issues de l’industrie) appliqué à l’immobilier et la construction. Toujours la même recherche de l’amélioration continue de la production, sans oublier les gains de productivité que cela peut engendrer, tout en focalisant les différents acteurs sur leur vraie valeur ajoutée.
Denis, nous vous remercions vivement pour le temps que vous nous avez accordé et la présentation de votre entreprise. Nous souhaitons un grand succès en BIM pour votre belle entreprise Kermarrec Promotion.
Autodesk partenaire du concours BIM Polantis 2018 !
Le Concours BIM 2018 Polantis redémarre en cette fin d’année et revisite l’École de Plein Air de Suresnes
Pour cette édition très spéciale du Concours BIM, Autodesk a souhaité apporter son soutien et devient pour l’occasion partenaire Gold car ce concours a acquis ses lettres de noblesses et Autodesk est très attaché à la profession d'architecte depuis sa création il y a plus de 35 ans.
Polantis s’est associé à la ville de Suresnes et à L’INS HEA (Institut National Supérieur de Formation et de Recherche pour l’Éducation des Jeunes Handicapés) afin de faire susciter une réflexion sur un trésor urbanistique des années 30 : l’École de Plein Air de Suresnes (classée Monument historique).
L’École de Plein Air devra faire l’objet d’une proposition de réaffectation par les candidats de ce concours d’architecture – étudiants en architecture et architectes. En complément, ils devront concevoir la maquette numérique d’un collège de 500 élèves qui, dans le cadre de ce concours d’idées, serait situé sur le terrain adjacent, en lieu et place de l’INS HEA (amené à déménager prochainement).
Une soirée de lancement sera organisée le 25 janvier 2018 au MUS (Musée d'Histoire Sociale et Urbaine) de Suresnes. A cette occasion, les futurs candidats seront invités à poser leurs questions pour mieux appréhender le programme et les critères de jugement.
Par ailleurs, afin d’aider les candidats dans leur projet, La ville de Suresnes et le MUS proposent aux candidats de participer à une visite de l'école le mardi 16 janvier à 10h ou le jeudi 1er février 2018 à 14h30. La presse est invitée, pour s’inscrire, contactez : manon@polantis.com
Le site du concours et les inscriptions sont d’ores et déjà ouverts, vous pouvez le découvrir ici : https://bimcontest.com/
Qui accompagne le Concours BIM 2018 ?
La ville de Suresnes, dont un représentant sera membre du jury, souhaite que ce concours contribue à la réflexion sur l’avenir de l’école et que les candidats tâchent de répondre à certaines questions, entre autres : comment adapter un monument ancien à la société d’aujourd’hui ? Qui pourrait utiliser ces locaux lorsque l’INS HEA aura achevé son déménagement ?
Très attaché au devenir de l’École, L’INS HEA a aussi pris le parti de suivre les travaux des candidats en veillant tout particulièrement à ce que les candidats soient force de proposition concernant l’accessibilité du collège à toutes les personnes handicapées.
Quels sont les enjeux pour les candidats ?
En plus du critère d’accessibilité, les candidats du Concours BIM 2018 devront concevoir le collège en prouvant qu’ils ont utilisé une démarche BIM.
Le « Building Information Modeling » (BIM) ou, dans sa transcription française, la « modélisation des données du bâtiment » est une méthode de travail destinée à produire des modèles de construction, sous la forme de maquettes numériques intelligentes. Autodesk est très impliqué dans le BIM depuis de nombreuses années.
Une nouveauté qui modifie profondément la façon de concevoir les bâtiments, mais également la manière de les construire, de les maintenir et de les exploiter.
Afin d’accompagner les candidats, les industriels sponsors du Concours BIM (ISOBOX Isolation, Solardis (Soprema), Velux, Rosa Odyssée Lumière Export, Lafarge, La Toulousaine, Horizal, Reckli et AkzoNobel Powder Coatings) ont mis des objets BIM à leur disposition. Ces avatars numériques des produits de la construction permettent d’accéder en un instant à toute l’information utile aux concepteurs et de contribuer à la parfaite maintenance des bâtiments. L’éditeur de logiciel Autodesk, sponsor Gold, accompagnera aussi les candidats.
Quelle dotation ?
Comme les années précédentes, l'équipe d'architectes lauréats se verra récompensée d'une prime de 10 000 €, les deuxième et troisième projets lauréats recevront respectivement 5 000 € et 2 500 €.
La soirée de remise des prix se déroulera le 26 avril 2018 à Paris et elle réunira de grands acteurs de la construction et du BIM autour des projets des finalistes.
Pour en savoir plus et/ou obtenir des visuels, contactez Manon Roger – Directrice Marketing et Communication de Polantis – au 01 42 64 07 02 ou à manon@polantis.com
Cette troisième édition – lancée début décembre 2017 – est sponsorisée par Autodesk, ISOBOX Isolation, Solardis (Soprema), Velux, Rosa Odyssée Lumière Export, Lafarge, La Toulousaine, Horizal, Reckli et AkzoNobel Powder Coatings.
Les partenaires du Concours BIM 2018 sont le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment, l’Ordre des Architectes, l’UNSFA, Sightline Group, le Club BIM Prescrire, HEXABIM, BTP.tv, Mediaconstruct, la ville de Suresnes, l’INS HEA (Institut National Supérieur de Formation et de Recherche pour l’Éducation des Jeunes Handicapés) et le MUS (Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes).
Le site du concours et les inscriptions sont d’ores et déjà ouverts, vous pouvez le découvrir ici : https://bimcontest.com/
A la découverte de la charte BIM de la Société du Grand Paris
Le projet du Grand Paris, est le premier plus grand projet européen et le 4ème plus grand au monde avec plus de 68 gares et plus de 200kms de lignes de voies ferrées. Conçu en BIM, sa complexité et son importance ont poussé à s’appuyer sur un processus BIM dont vous allez pouvoir découvrir la charte en cliquant ici. D’ailleurs, une immense majorité des gares du Grand Paris, à l’instar du BIM d’or 2017 se sont appuyés sur les solutions BIM d’Autodesk telles qu’Autodesk Revit.
Description du projet tirée de la Charte BIM :
La Société du Grand Paris (SGP) a pour mission de réaliser le métro du Grand Paris Express (GPE) : un programme ambitieux, qui s’inscrit parmi les plus grands projets d’infrastructures de transports urbains au monde, doublé d’un enjeu majeur pour la qualité de vie des habitants et des visiteurs franciliens amenés à s’y déplacer, autant que pour la compétitivité de la métropole. La Société du Grand Paris veut mettre à profit cette réalisation majeure pour soutenir l’innovation dans de nombreux domaines, afin de faire du Grand Paris Express l’expression concrète des avancées sur les mobilités du XXIème siècle, en particulier en ce qui concerne les technologies numériques au service des contributeurs du projet, des usagers, des mainteneurs et des exploitants. L’ambition fixée est de faire du futur métro du Grand Paris l’autoroute digitale et la plateforme d’innovation ouverte qui soutiendra le développement urbain et économique de l’Ile-de-France, au service de la vie quotidienne de ses 12 millions d’habitants. Une des cibles est de permettre aux personnes utilisatrices de devenir des voyageurs actifs et en éveil, en transformant le temps de déplacement en temps utile. En effet, la réalisation de l’un des plus vastes réseaux de transport au monde est aussi l’opportunité de construire le dispositif central d’une chaîne d’informations et de services numériques. Dans ce domaine, il s’agit d’imaginer les évolutions à venir, de les anticiper pour permettre leur réalisation, mais également de soutenir et favoriser la production comme la diffusion des innovations et compétences associées, au sein des entreprises françaises et européennes, ainsi que de leur salariés, dans le but de contribuer à leur leadership sur le plan international. L’offre de transport devra donc être enrichie de services et les technologies numériques ouvrent cette possibilité. En s’appuyant sur ce potentiel, la Société du Grand Paris va construire un métro innovant et digital. Une des premières impulsions à cette volonté forte de porter l’innovation numérique consiste à utiliser les méthodologies BIM dans les phases de conception, l’aide à la décision, la maîtrise des phases de réalisation et ainsi que pour l’aide à la gestion de l’exploitation et de la maintenance des ouvrages et installations réalisés. La maîtrise de ces méthodologies émergeantes est un enjeu collectif majeur de compétitivité pour tous les acteurs du secteur, à l’heure où de nombreux pays ont déjà légiféré pour rendre le BIM obligatoire dans le processus de réalisation des ouvrages publics.