Le Musée du futur existe et Killa Design et BAM Group l’ont créé en BIM et Revit

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© KIlla Design – BAM 2018

Alors que l'intérieur de nombreux musées est tourné vers le passé, le musée du futur de Dubai sera tout ce que son nom incarne : expositions relatives à l’innovation et incubation de nouvelles idées. Le bâtiment reflète lui-même cette philosophie.

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Situé à côté des Emirates Towers à Dubaï, ce bâtiment emblématique de 136 millions de dollars et d'une superficie de 30 000 mètres carrés, aura une forme de tore déformée, immédiatement reconnaissable, au travers de l’emblème de sa façade futuriste en acier inoxydable ornée d’une calligraphie arabe éclairée et émaillée. Sept étages d'exposition présenteront des concepts, des services et des produits novateurs et futuristes pour l'avenir des villes, de la santé de l'éducation, ainsi que des espaces consacrés aux laboratoires et à un auditorium de 400 places.

Le BIM obligatoire
La vision futuriste et l’accent mis sur l’innovation s’étendent également à la conception et à la construction du Musée du futur. Dès le début, Dubai Future Foundation a demandé le BIM et un flux de travail numérique entièrement développé tout au long du cycle de vie du projet pour BuroHappold Engineering (consultant principal); Killa Design (architecte); BAM, Higgs & Hill et Transgulf (entreprises).

Les équipes de conception et les clients se rencontrent régulièrement, ce qui permet à tous d’effectuer le suivi des modifications en instantané. Ce passage à une livraison de projet plus souple remplace la création clssique des livrables lors de réunions intermédiaires. Au lieu de cela, tout le monde contribue de manière continue et fait avancer le projet en se basant sur les informations les plus récentes.


Image reproduite avec l'aimable autorisation de Killa Design

La conception a été réalisée avec Autodesk Revit en BIM. Et l’accessibilité à la coordination 3D, la résolution des conflits et la prise de décision entre tous les intervenants a également eu un impact considérable. Le transfert des modèles à chaque étape, d’un acteur à l’autre, a permis de maintenir la maturité du modèle et de le développer de la conception à la construction. Ce qui se reflète aussi en temps réel au travers des progrès sur les modèles en LOD 300 de l’équipe et les modèles LOD 400 de l’entrepreise. De plus, des zones du modèle ont été identifiées où des modules MEP préfabriqués fabriqués hors site peuvent être développés et installés afin de réduire le temps d'installation et les coûts de main-d'œuvre – et ce uniquement en raison du niveau élevé de confiance dans la précision et la qualité du système virtuel. modèle.

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© KIlla Design – BAM 2018

«Aucun projet ne représente davantage une réalisation de projet numérique à grande échelle que la conception extraordinairement complexe du Musée du futur. Il constitue la référence pour la manière dont tous les projets seront livrés à l'avenir:  collaboration, conception générative pour des optimisations de conception à grande vitesse et vues de construction complètes. Grâce à la technologie, ce bâtiment a été conçu comme un produit entièrement résolu et optimisé et représente l'avenir de la construction de bâtiments. ”

—Tobias Bauly, Directeur de projet, BuroHappold Engineering

Image reproduite avec l'aimable autorisation de BuroHappold Engineering

La conception générative au coeur du process
La rationalisation de la conception et la conception générative sont au centre du processus d'analyse itérative adopté pour optimiser les éléments les plus complexes du projet.

Par exemple, pour ce qui concerne la géométrie complexe des diagrides en acier, les entreprises acier ont basé leurs itérations sur la conception de la connexion, la constructibilité, la longueur des éléments, les angles et les nœuds sur les éléments requis pour l'analyse de résistance et la facilité de service. La conception générative a aidé à la création de scripts sur mesure afin d'optimiser l'optimisation multi-variable, ainsi que la définition et la prévisibilité. La géométrie des diagrids a été générée avec un script paramétrique interne, permettant à l’équipe de manipuler et d’étudier rapidement de nombreuses itérations pour répondre aux exigences architecturales et structurelles. Les scripts ont également été utilisés pour attribuer la convention de dénomination des membres et des nœuds, ainsi que pour générer une géométrie pour la production de dessins.

Des economies économies de construction
La construction étant en cours, l'utilisation de QR codes pour le contrôle de la qualité, la sécurité et le suivi des matériaux contribue à une réduction de 65% des reprises sur site. Grâce au BIM, l’équipe de gestion de la construction et les inspecteurs gagnent chaque jour beaucoup de temps et constatent une amélioration potentielle de 50% de la productivité.

En raison de la forme géométrique et de la complexité du bâtiment, le risque sur la construction est atténué par la modélisation du cadre temporaire. Le contractant principal peut désormais visualiser les activités liées à la construction, ainsi que la collaboration et la coordination pour les défis de construction critiques. Les niveaux de déchets sont réduits et contrôlés en raison de la coordination spatiale avant la construction. Et avec la conception optimale en 3D, les équipes rencontrent moins de problèmes de conception pendant la construction, ce qui permet des modifications à minima et une livraison dans les délais.

«Le BIM est le support sans lequel ce projet aurait été impossible», déclare Bauly. "De la conception incroyablement complexe du musée à la construction actuelle, seul le BIM peut transformer cette vision pour le futur en réalité."

De nombreuses solutions Autodesk ont été utilisées :

Découvrez l’intégralité du témoignage client en cliquant ici.

Vous voulez tout savoir sur le développement du futur sur plateformes web innovantes ? La Forge Developer Connection à Autodesk University 2018 ouvre ses guichets

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Autodesk Forge s’impose de plus en plus comme la plateforme web de développement d’exception. Les startups les plus à la pointe telles que Data Soluce, DA Box, Resolving, CAD.42, Spinalcom, BIM My Project et beaucoup d’autres innovent sur cette plateforme du futur.

Autodesk Forge

La Forge DevCon est le rendez-vous des Experts de Forge.

L'inscription à Forge DevCon et à Autodesk University (AU) est maintenant ouverte.

L'inscription a été ouverte pour AU et Forge DevCon qui se tiendront à Las Vegas dans le Nevada, en novembre.

La Forge DevCon, du 12 au 13 novembre, est l’endroit où la communauté Forge se réunit pour apprendre, s’inspirer et partager ses expériences. Rejoignez plus de 1000 technologues, développeurs et spécialistes du domaine du développement sur cette technologie pour deux jours de conférences, d'ateliers, d'études de cas, de laboratoires, etc.

 

Les raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas manquer la Forge DevCon à Las Vegas cette année :
• Que vous commenciez à vous lancer dans le Cloud ou que vous soyez un expert pointu avec Forge, il y aura toujours quelque chose pour vous : de la «prise en main de Forge» au travail avec Design Automation pour Revit et Inventor, de la présentation de la prochaine «Forge Data Platform» (dont l'API de gestion de données Forge d'aujourd'hui n'est qu'un sous-ensemble).
• Forge DevCon ne concerne pas uniquement les applications cloud. Associer des expériences sur ordinateur de bureau et dans le cloud est essentiel pour la plupart des clients d’Autodesk. Ainsi, la DevCon intègre des cours sur la manière de lier des applications de bureau avec des services basés sur le cloud.
• En savoir plus sur la prochaine génération d'API BIM 360, y compris les problèmes, les RFI, les soumissions, les listes de contrôle, etc.
• Et qu'en est-il de la prochaine version de Forge Viewer qui gère des modèles considérablement plus volumineux à grande vitesse ?

Oui, les DevDays n’existent plus car les DevCons de Forge sont devenus des rendez-vous incontournables.

La Forge DevCon a lieu à AU (Autodesk University), vous pouvez donc presonnaliser votre venue et votre expérience à cet événement et à ses vastes opportunités d'apprentissage et de réseautage. AU est l'événement phare d’Autodesk. Il accueille plus de 10 000 professionnels des secteurs de l'architecture, de la conception, de l'ingénierie, de la construction, de la fabrication et des médias pour 3 jours d'apprentissage, d'inspiration et de développement de compétences approfondies.

Si vous envisagez de vous inscrire à la Forge DevCon à Las Vegas, nous vous encourageons vivement à explorer et à assister à AU également. Choisissez parmi plus de 700 classes AU, dont environ 40 sont des classes Forge.

Apprendre plus encore…

Autodesk Forge DevCon à Las Vegas est le plus grand rassemblement de développeurs de logiciels de conception et d'ingénierie au monde. Vous partagerez des connaissances techniques, résoudrez des problèmes commerciaux et bénéficierez d'une meilleure compréhension des opportunités intersectorielles et aurez la possibilité de prévisualiser les produits et les API d'Autodesk et d'influencer leurs itérations futures. Vous en apprendrez davantage sur les meilleures pratiques et les dernières tendances, tout en faisant l'expérience d’une technologie de pointe.

Pour rappel, Forge DevCon vous permettra de tout découvrir sur ce qu’il est possible de faire avec Forge et d’apprendre à utiliser les services cloud de la plate-forme Forge et comment vous pourrez les appliquer pour créer des applications et des services de nouvelle génération qui raviront vos clients et augmenteront vos résultats. Forge est utilisé par Autodesk pour créer ses propres logiciels pour les plates-formes collaboratives de conception, d’ingénierie, de construction et de fabrication. Que vous travailliez avec AutoCAD, Revit, Navisworks, BIM 360, Civil 3D, Inventor, Fusion 360 ou autres, les API et services Forge vous permettent de tirer parti des données de conception pour étendre ou créer de nouvelles applications et services.

À quoi peut-on s'attendre à la Forge DevCon à Las Vegas
• Keynotes – Sam Ramji, le nouveau vice-président des plates-formes cloud d'Autodesk, et Brian Roepke, directeur principal de Forge Product Management, parleront de leurs projets pour l'avenir de la plate-forme Forge; et vous entendrez les premiers utilisateurs de certaines des nouvelles API Forge
• Assurez-vous également d’avoir accès aux classes détaillées de la feuille de route de Forge.
• Apprenez à connaître Forge – Jetez un coup d'œil sur Forge Viewer, l'API BIM 360 et les solutions spécifiques à l'industrie créées avec les API Forge.
• Solutions Forge pour la conception et la fabrication – Explorez les possibilités de conception et de création véritablement collaboratives basées sur le cloud. De plus, prévisualisez les mises à jour Forge récemment publiées sur les intégrations, les fonctionnalités de flux de travail de bout en bout et bien plus encore.
• Nouveaux ajouts à la plate-forme Forge – Immergez-vous dans ce qui est possible avec Forge dès aujourd'hui, puis voyez et aidez-vous à savoir où Forge se rendra demain.
• Technologies complémentaires – Forge peut donner vie à des technologies complémentaires: AR, VR, apprentissage automatique et conception générative. Apprenez comment et voyez comme il est facile de commencer.
• Programmation Web – Plongez dans des sujets allant de la sécurité des applications Web à l'architecture, en passant par le test des meilleures pratiques ou la mise à niveau des bases nécessaires pour passer de la programmation de bureau à la programmation Web.
• Forge Community Stories – Participez à des études de cas transversales montrant comment les partenaires et les clients d'Autodesk ont ​​utilisé Forge pour résoudre des problèmes réels et ce qu'ils ont appris en cours de route.
• Technologie de construction avec Forge + BIM 360 – Découvrez comment Forge et BIM 360 ont été utilisés pour créer d’innombrables applications dans l’industrie de la construction, aider les équipes à innover, numériser les chantiers, minimiser les pertes de données et améliorer l’efficacité.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

AIA Life Designers à la recherche d’un(e) BIM Manager d’exception pour les sites de Nantes et Paris en CDI

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BIM Manager Site (H/F) – Nantes & Paris – CDI

Une opportunité à saisir dans une grande agence d’architectes et d’ingénieurs telle qu’AIA ne peut que faire rêver !
Vous souhaitez rejoindre un environnement de travail convivial et stimulant ? Votre esprit d’équipe et votre goût pour le collectif ne sont plus à démontrer ? Et si vous étiez le ou la prochaine à rejoindre l’aventure AIA Life Designers ?
AIA Life Designers, structure unique dans le paysage architectural français, est un collectif complémentaire et soudé de plus de six cents collaborateurs (architectes, ingénieurs, économistes, BIM Managers) réunis autour d’une passion commune : l’Architecture.
Si pour vous, BIM n’est pas un petit bruit. Si MOE, RVT, IFC, openBIM, BCF, RFA, DWG,vous font rêver. Si pour vous, Dynamo n’est pas que de la lumière sur un vélo. Si vous ne savez pas choisir entre architecte et ingénieur. Vous pouvez alors rejoindre AIA Life Designers : afin d’accompagner son développement, le Groupe recherche un BIM Manager (H/F) pour ses agences Nantaise et Parisienne dans la cadre d’un CDI à pourvoir dès que possible. Sous l’autorité des Directeurs d’Agence et en lien avec le Responsable BIM du Groupe : • Vous définissez et faites appliquer les méthodes de travail (conventions, plan d’exécution BIM, etc.) ; • Vous supervisez et assurez un support technique de haut niveau auprès des équipes pour la modélisation des maquettes numériques des projets, dans le respect de l’environnement BIM du Groupe (méthodologie, gabarits, standards…) ; • Vous assurez la fluidité des échanges et liaisons entre les différentes spécialités. • Vous êtes en charge de la mise à disposition des outils permettant aux équipes de travailler au quotidien avec la maquette numérique (environnements, plugins, librairies, familles, bibliothèques, etc.) • Vous supervisez le suivi du matériel utilisé (hardware, licences, etc.) en coordination avec le service informatique et vous êtes responsable de l’interopérabilité des différentes applications utilisées. • Vous conseillez la Direction et les chefs de projets sur l'encadrement contractuel et financier de la maquette numérique et sur les évolutions des méthodes et des outils liés. Vous possédez minimum 5 ans d’expérience et des connaissances techniques poussées d’applications BIM telles que Revit, Navisworks, Dynamo et quelques autres… Vous disposez d’une expérience en travail collaboratif sur Revit et openBIM (IFC). La connaissance de la 4D et de la 5D est également exigée. Une expérience de la maîtrise d’oeuvre et de la construction est requise afin d’appréhender les besoins des différents acteurs (architectes, ingénieurs, projeteurs, etc.).
Outre vos compétences techniques, on vous reconnait un excellent relationnel à tous les niveaux de l'entreprise. De nature pédagogue, vous êtes en mesure de former vos collègues et d’animer des ateliers BIM. Enfin, vous possédez des capacités rédactionnelles. Votre profil correspond, vous êtes disponible rapidement et vous souhaitez vous investir dans une fonction évolutive, vous pouvez alors postuler en envoyant votre candidature à aiarecrutement@a-i-a.fr

Rémunération selon profil.

Des scripts, du BIM pour repousser les limites du possible et des chefs d’oeuvre d’architecture chez Zaha Hadid sur BIM PLUS

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A lire avec grand intérêt sur l’excellent site BIM PLUS, le parcours d’Eckart Schwerdtfeger chez Zaha Hadid, architecte et expert BIM, gourou de la programmation chez Zaha Hadid Architects qui nous apprend comment il repousse les limites du possible sur Revit avec Dynamo. Il révèle aussi que ce sont leurs clients qui poussent pour avoir des projets délivrés en BIM et enfin il parle du futur de la conception dans le Cloud.

Avec une expérience de plus de 10 ans dans la conception computationnelle, les étdues de façades et la programmation, Eckart a commencé à s’intéresser au BIM en préssentant la révolution que cela apporterait. C’est ainsi qu’il est arrivé au Royaume-Uni pour intégrer la grande Agence de Zaha Hadid. Ses compétences lui sont très utiles car elles permettent d’étendre les capacités des logiciels qui sont en majorité ouverts à l’utilisation de scripts et à la création de plugins.

Les formes très complexes des architectures de l’agence ZHA se prêtent particulièrement bien à ces nouvelles approchent. Afin de faciliter les échanges entre Rhino 3D, logiciel de modélisation géométrique puissant et Revit, véritable modeleur BIM, Eckart s’est penché sur le développement d’un plugin puissant facilitant les échanges.

Puis, les évolutions logicielles aidant avec notamment l’arrivée de Dynamo (qui est dorénavant une obligation pour toutes les équipes), ces processus ont évolué et le scripting ont permis d’aller bien plus loin qu’auparavant. Là où autrefois certains éléments géométriques étaient peu éditables, on peut maintenant travailler sur des formes paramétriques éditables et dynamiques.

Le projet complexe actuel de 45000m2 du King Abdullah Financial District en est l’exemple flagrant avec du Revit et du Navisworks et la possibilité de gérer les LOD (Niveau de détails) de manière pointue.

Là où autrefois le BIM n’était demandé que sur les grands projets, il est désormais demandé dès les phases concours par les maitres d’ouvrage.

Les entreprises quant à elles récupèrent les modèles BIM de Zaha Hadid qui deviennet un point de départ.

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Selon Eckart, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et la Malaisie sont à la pointe, et ZHA se doit de respecter ces obligations pour pouvoir y construire.

Le Cloud est aussi selon Eckart un sujet d’avenir primordial dans leur métier et qui facilite la collaboration, le partage et les échanges autour du projet.

Eckart présentera le travail de Zaha Hadid lors d’Autodesk Université Allemagne et à Las Vegas aussi.

Découvrez l’intégralite de l’interview sur l’excellent site BIM+ en cliquant ici.

De beaux finalistes annoncés pour les AEC Excellence Awards 2018 et 5 français en lice !

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Depuis maintenant plus de six ans, le concours AEC Excellence Awards d’Autodesk présente des projets mondiaux ayant adopté le BIM connecté et les technologies et processus émergents tels que la conception générative et la construction industrialisée. Les catégories Infrastructure Design, Building Design et Construction récompensent les projets de petite, moyenne et grande taille.

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Lancé cette année, un nouveau prix intitulé «Innovator of the Year» récompense une personne qui transforme le secteur de la conception et de la construction grâce à la technologie, à la collaboration, à l'évangélisation et à l'innovation.

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Après un difficile travail d’évaluation des 256 candidatures (196 projets et 60 candidatures d’innovateurs de l’année) par le panel mondial indépendant de juges, les finalistes ont été sélectionnés. Les entrées provenaient de 32 pays, la Chine ayant le plus grand nombre de soumissions globales, suivie des États-Unis et de la France.

« Les finalistes de cette année sont exemplaires en matière de maîtrise de la conception d’infrastructures, de la conception de bâtiments et de projets de construction, quelle que soit leur taille », a déclaré Nicolas Mangon, vice-président de la stratégie et du marketing AEC chez Autodesk. «Nous sommes ravis de l’ampleur et de l’excellence de ces finalistes et du fait que les nouvelles technologies pour la collaboration, la préfabrication et l’automatisation de la conception transforment la manière dont progresse le secteur de l’AEC. Ces finalistes représentent parfaitement la manière dont le secteur de l’AEC évolue. »

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L’annonce des gagnants du concours aura lieu à Autodesk University 2018 à Las Vegas le 13 novembre lors du petit-déjeuner AEC Customer Showcase Celebration. Lors de cet événement, les lauréats seront récompensés pour leurs réalisations autour de projets innovants. Les prix seront présentés parallèlement à des présentations spéciales d’invités experts du secteur et de leaders d'opinion. Toutes les personnes participant à Autodesk University sont invitées à assister à cet événement, mais une inscription préalable est requise. Assurez-vous de regarder l'annonce des gagnants en direct de AU Las Vegas !

Parmi les finalistes français, on retrouve :

ENGIE avec le projet BeInCity pour la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes dans la catégorie exploitation et maintenance.

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COLAS avec le projet du nouveau pont de la rivière des galets.

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Et les 5 Innovateurs de l’année :

  • Karim Boureguig
    BIM Cloisons
  • Nicolas Régnier
    Data Soluce
  • Roland Costeceque
    BIM my Project

Découvrez l’intégralité de ces beaux projets en cliquant ici.

Interview BIM Managers – Episode #19 Pervenche d’Audiffret Manager BIM chez AREP

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Architecte et Manager BIM

Société AREP

Linkedin

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Nous avons aujourd’hui le plaisir de recevoir une BIM Manager au parcours intéressant et actuellement en poste dans l’agence d’architecture filiale de la SNCF : AREP.

Pervenche d’Audiffret, architecte, bien connue dans le milieu du BIM, nous parlera à la fois de son riche parcours dans le domaine de l’aérien et de son implication actuelle dans le monde du ferroviaire et des infrastructures. C’est aussi un regard croisé intéressant d’une architecte qui aime profondément son métier et l’architecture, avec l’évolution des technologies et la redéfinition des rôles et périmètres que cela entraîne. Bonne lecture !

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Bonjour Pervenche, ravi de te recevoir sur ABCD Blog. Nous sommes certains tout d’abord que nos lecteurs aimeraient en savoir un peu plus sur ton parcours. Tu es architecte n’est-ce pas ? A quel âge cette passion est-elle arrivée et pourquoi ?

Je suis effectivement architecte. Ce n’était pas prévu. Je devais intégrer une école de commerce, après avoir passé une partie de l’été à passer les entretiens. J’hésitais alors entre Paris et la province pour poursuivre mes études. C’est à ce moment-là, que j’ai reçu une réponse positive d’une des écoles d’architecture où j’avais déposé des dossiers sans trop y croire. Je n’ai pas hésité, et j’ai laissé tomber l’école de commerce pour l’école d’architecture !

 

Où as-tu fait tes études et pratiquais-tu déjà sur les nouvelles technologies ?

J’ai fait mes études à l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles.
Je suis rapidement passée du Rotring à AutoCAD que j’ai surtout appris en pratiquant. Nous n’avions pas vraiment le temps d’apprendre pendant les rares cours d’informatique, et devions nous débrouiller. Alors je me suis mise à explorer AutoCAD et la 3D pour générer mes coupes automatiquement. A la fin de mes études, je me suis penché sur Rhinoceros 3D et Flamingo qui ont servi aux images de rendu de mon diplôme.
Mais je me souviens avoir commencé, alors, à entendre parler d’ArchiCAD et d’avoir été très intriguée…

 

Avant d’être BIM Manager, tu es architecte. Est-ce que l’une des passions a pris le dessus sur l’autre ? Comment arrives-tu à ménager les deux ?

J’ai eu la chance de travailler avec des architectes très talentueux pour lesquels j’ai toujours eu beaucoup d’admiration. En devenant BIM manager, j’ai décidé de me mettre au service de ces architectes de talent et de leur architecture. Je combine ainsi mon amour pour l’architecture et la rigueur du BIM.

 

Tu as une splendide expérience, notamment dans le domaine aéroportuaire. Peux-tu nous en parler et nous parler des projets sur lesquels tu as été impliquée ?

J’ai travaillé dix ans dans l’aéroportuaire, ça risque de prendre un peu de temps !
J’ai travaillé sur des projets passionnants avec des gens passionnés. Mon premier projet en tant qu’architecte a été l’aéroport de Benghazi en Libye. Un terminal de passagers de 80 000m², l’un de mes plus petits projets ! Il m’a conduite à passer plusieurs mois à l’étranger et à gérer beaucoup de sujets. Ensuite, nous avons travaillé sur de nombreux projets à l’international, Qatar, Bahreïn, Nigeria, Pakistan, RDC, Iran, Irak… Mais aussi sur des projets Français pour ADP. J’ai ainsi eu la chance de participer au projet de la jonction d’Orly sud / Orly Ouest avec de grands experts du BIM, avant de prendre le BIM management du Siège social d’ADP et de quelques autres projets à Orly et Roissy.

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Le PEM de Lorient – Etat projet – Perspective extérieure de la façade Sud-Est (fév. 2015)
Crédit
SNCF-AREP/ Illustrateur : LAcellule 3D, Olivier Jame
Mention conception
Architectes : Jean-Marie Duthilleul, François Bonnefille, Etienne Tricaud, Olivier Boissonnet

Justement, tu es passée de l’aéroportuaire au ferroviaire. Cela n’a pas été trop dur d’atterrir et de laisser les projets du domaine aérien ?

Si, je conserve une vraie passion pour les projets aéroportuaires. Mais le domaine des gares s’est avéré lui aussi passionnant, car à la fois complexe et très, voire davantage imbriqué dans l’espace public de la ville. De plus, la majorité des projets de gare, en France en tout cas, se situant dans des sites existant et exploités, la question de l’équilibre entre l’avenir que concrétise le projet et le passé est particulièrement sensible.
Mais je crois que ces deux domaines sont intimement liés. L’aéroport est une véritable ville et devient un pôle d’échange multimodal de grande importance. La mobilité y est un enjeu fort. Autant sur la plateforme elle-même que vers les villes. Dans de nombreuses villes du monde l’accès aux aéroports est un sujet sensible. Il faut relier ces plateformes aéroportuaires à la ville, et fluidifier les migrations.

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Axonométrie de la gare d'Auray (Janv. 2017)
Crédit
SNCF-AREP / Illustrateur : Air Studio
Mention conception
SNCF-AREP

Par ailleurs, bien qu’AREP soit une filiale de la SNCF, nous ne sommes pas monoprogramme gare, et nous développons de nombreux projets dans des domaines variés allant du logement au tertiaire en passant par d’autres sujets liés au transport. Ainsi, dans certains de nos projets aujourd’hui, nous intervenons dans les aéroports grâce à notre expertise dans le domaine de la mobilité, mais aussi grâce à nos compétences d’urbanistes et à nos recherches sur les usages menées par notre Design Lab.

 

Y-a-t-il une spécificité du travail en BIM pour chacun des secteurs ?

Ce sont des secteurs qui ne travaillent pas sur les mêmes échelles. Lorsque je suis passée de projets de plus de centaines de milliers de mètre-carrés sur des terrains nus à des projets de milliers ou dizaine de milliers de mètres-carrés en centre-ville, j’ai vite compris que les problématiques n’étaient pas les mêmes. Les interfaces, les interlocuteurs, les objectifs, les besoins ne sont pas les mêmes. Ils ne se servent pas du BIM pour la même chose. Le BIM permet un travail très fin pour les opérations dans les espaces très contraints des centres-villes. Mais dans les deux cas, le BIM constitue une opportunité pour faire du management de projet de qualité et apporter la coordination et la communication nécessaires à des projets de qualité.

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Station "Bruxelles Métro Nord" pour l'extension du métro vers le nord de Bruxelles – Station Verboeckhoven (Avril 2016)
Crédit
AREP / Illustrateur : INUI
Mention conception
AREP-BMN

 

Quand as-tu vraiment commencé à travailler en BIM et sur quel projet ?

Avant de travailler en BIM, j’ai travaillé sur quelques projets en Revit. Ça nous a permis de faire toutes les erreurs possibles, et nécessaires à notre maîtrise des outils et des processus !
Le premier vrai projet en BIM a été le projet de la Jonction Orly Sud / Orly Ouest, début 2013. Tous les lots ont joué le jeu, structure, CVC, CFO, CFa, SSI, Electromécanique, Signalétique, design… et nous avons pu aller jusqu’à faire la présynthèse en BIM. Ça a été un projet très intense, mais qui nous a permis de faire de grands pas en avant.

 

Quel logiciel BIM a changé ta vie et celle des utilisateurs selon toi ?

Pour beaucoup d’utilisateur, dont je fais partie, je dirais Revit.
Passer d’AutoCAD à Revit, c’est changer sa façon de faire, mais aussi de penser et de concevoir. C’est repartir à zéro et tout réapprendre. Difficile ! Mais tellement gratifiant. Je serais incapable de revenir à la 2D. Même pour mes projets personnels, je travaille sous Revit. Ça m’oblige à bien penser mes systèmes constructifs et mes détails avant de me lancer dans la modélisation. Revit a ramené le papier et le crayon dans mes projets !

Une étape de ton parcours a été le Mastère BIM de l’ESTP/ENPC quasiment à sa naissance. Peux-tu nous raconter cette belle aventure humaine ? Et ce que tu en retires en positif et en négatif ?

C’était une année très difficile et en même temps assez dingue. Nous avons, les 72 mastériens, soufferts ensemble mais beaucoup appris. La grande variété des profils m’a permis d’aborder les questions sous de nouvelles perspectives et élargir ma vision des choses. J’ai pu confirmer des intuitions que j’avais, et abandonner de fausses certitudes.
Je garde de ce mastère spécialisé, une belle culture générale, des amitiés fortes et des relations professionnelles qui m’ont permis de monter des projets transverses très intéressants. Ça a été l’occasion d’une prise de recul sur nos pratiques et de prendre le temps de réfléchir grâce à la thèse professionnelle.
L’enseignement aurait sans doute pu être plus innovant, en évitant le traditionnel cours magistral et en reliant les différentes thématiques aux ateliers. Ça aurait permis d’enrichir les uns des autres. Mais le mastère est encore jeune, on ne pouvait exiger la perfection si tôt.

 

Quand as-tu su que tu voulais être BIM Manager ? Et pourquoi ?

Quand j’ai vu qu’il n’y avait plus de langage commun ni de règle du jeu commune, et que j’ai commencé à en souffrir dans mon travail. J’ai vu de magnifiques projets d’architecture se perdre à cause du manque de coordination.
De plus être entouré d’architectes talentueux donne envie de porter leurs projets en facilitant les interactions. Rien n’est plus gratifiant que d’être un facilitateur dans un projet, et de travailler dans l’ombre pour que le projet soit dans la lumière.

 

Diriges-tu une Equipe ? Qu’est-ce qui est le plus difficile selon toi, mais aussi le plus passionnant ?

Je travaille avec une équipe, oui. Le plus difficile est de trouver la juste place pour que chacun se sente bien et puisse évoluer comme il le désire. Mais aussi de trouver du temps à accorder à chacun lorsqu’il y a un besoin.
J’ai la chance de travailler au sein d’une équipe vraiment sympa, volontaire, disponible et autonome. Nous avons souvent des débats passionnants car la multiplicité des profils, cultures, pensées nous ouvre des chemins auxquels nous n’aurions pas pensé. De plus nous avons au sein d’AREP, les conditions idéales pour explorer et expérimenter nos idées. Une équipe de rêve !

 

Il y a de nombreux types de postes de BIM Managers. Que fais-tu dans ton quotidien ?

J’ai un profil plus social en opposition à des profils plus « geek ». Je travaille vraiment dans la gestion BIM des projets. Je m’assure de préparer tous les fichiers de travail en amont pour tous, de façon à ce que tous les intervenants aient le même niveau d’information et puissent démarrer sur de bonnes bases. Je m’assure que tout le monde communique bien les informations et oriente vers les priorités. J’accompagne de près le chef de projet, et fais évoluer les processus au fur et à mesure des besoins. Et comme tous les BIM managers je fais des audits, des détections de clashes, des revues de projets, des familles, de l’assistance…

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Perspective de la gare de Jinan East railway station (nov. 2017)
Crédit
AREP
Mention conception
AREP – China Railway Design Corporation

Je pose souvent la question mais est-ce selon toi plus difficile d’être une Femme BIM Manager ?

Ahah ! C’est ton coté féministe !
Je ne me considère pas féministe, mais il faut reconnaître qu’être une femme dans certains secteurs demande des efforts pour faire oublier qu’on est une et permettre de stabiliser les relations. De façon générale, on doit justifier par nos compétences d’être là où on est. C’est parfois épuisant, mais ce n’est pas plus difficile en tant que BIM manager. Le sexisme ordinaire existe comme partout ailleurs, et quel que soit le sexe. En même temps, le milieu de l’architecture et des bureaux d’études s’est bien féminisé ces dernières années.
Parfois, ça a été un atout d’être une femme, parfois un handicap. Cela dépend des équipes. L’avantage du BIM est qu’il porte un esprit collectif, où le projet est la priorité, gommant peu à peu les ambitions personnelles, et créant une dynamique de groupe. Je dois reconnaître aussi que je suis tombée sur des équipes sympas, et qui de surcroît, avaient besoin de moi, alors ça aide !

 

Quelles sont tes plus belles expériences BIM et tes plus mauvais souvenirs et sur quels projets ?

Mon pire souvenir était un projet sur lequel nous avions un « pro du BIM », qui avait bien fait illusion… J’ai passé plusieurs soirées à reprendre toutes les maquettes, et rattraper toutes ses erreurs. Il a fallu que j’assure les deux rôles, j’y ai passé une énergie et un temps fou ! J’ai été assez vexée d’être tombée dans le panneau alors que je commençais à bien connaître le BIM.
A contrario, je garde un excellent souvenir d’un projet de Hangar au Bourget. C’était un projet fluide, où tout le monde a joué collectif. Il y avait un super esprit, même pendant les périodes un peu délicates. Chacun savait ce qu’il avait à faire et le faisait. Pas besoin de relancer, de rappeler. Pour le moindre problème nous négociions des solutions ensemble. Une belle réussite !

 

Quels sont les projets les plus emblématiques et beaux sur lesquels tu aies travaillé ?

L’un des projets les plus emblématiques sur lequel j’ai travaillé est le projet de terminal passager de l’aéroport Al Maktoum à Jebel Ali. Ça n’a pas duré très longtemps, car à peine tous les fichiers préparés avec l’équipe de BIM management, le projet a été suspendu. Mais c’était un projet incroyable avec près de 1 300 000 m² à modéliser. Les architectes avaient dessiné un projet pharaonique. Les maquettes se comptaient en centaines.
Je garde aussi un souvenir particulier du siège social d’ADP. Quelle émotion lorsque je suis montée sur la terrasse en toiture que nous avons mis tant de temps à caler avec les contraintes de visibilité, d’accessibilité et de sûreté !

 

L’openBIM et le standard IFC est-il très important dans ton quotidien ?

Oui, c’est capital pour respecter les règles d’appels d’offres dans les marchés publics. Un important travail a été mené par la Direction Méthodes et Innovation d’AREP, dont je fais partie, pour bâtir nos DCE dans un esprit openBIM, et ne laisser aucune bonne volonté sur le bord de la route.

 

Sur quels types de projets travailles-tu au quotidien chez AREP ?

Principalement sur des projets de gares ferroviaires mais pas que. La SNCF nous confie également des projets de technicentre destinés à la maintenance des rames, qui sont systématiquement étudiés en BIM. Nous avons aussi des projets tertiaires, des projets d’urbanismes et des projets… aéroportuaires !

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Aéroport de Nice Côte d’Azur, projet d'extension du terminal T2 (Nice, Alpes Maritimes) – perspective d'étude, phase
PC – AVP (déc. 2014)
Crédit
AREP / Illus.Nicolas Donnot
Mention conception
AREP – Agence Duthilleul – Setec et Paul ANDREU (mandataire du groupement)

Quel est le pourcentage de projets traités en BIM et quels process spécifiques avez-vous développé pour y arriver ?

Nous avons environ 50 projets en BIM en cours.
Nous avons bâti toute une méthodologie et des processus pour assurer la réussite de nos projets qui sont rassemblés dans une « BIM ToolBox ». Nous avons voulu cette Toolbox disponible de façon numérique, mais aussi physique. Rappelant à travers cette boite rouge et noire l’existence même de tout ce corpus documentaire et méthodologique.
Nous avons aussi développé des outils spécifiques pour automatiser certains processus.

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Quels outils principaux utilises-tu au quotidien ?

Parmi la myriade d’outils dont nous disposons, j’utilise principalement Revit, Dynamo, Navisworks, Kroqi, Power Bi, Enscape et les outils développés en interne chez AREP.

 

Travailles-tu sur des projets internationaux ?

AREP est présent dans de nombreuses régions du monde, nous avons donc de nombreux projets à l’international. Les stations de métro de la ligne verte de Doha, la gare de l’exposition universelle de Dubaï, mais aussi plus près de nous la gare de Lausanne sont des exemples de projets que nous traitons en BIM.

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Projet Olympic Sports Tower d'Hangzhou (Chine) – Tour des Sports depuis le parc (juin 2011)
Crédit
AREP
Mention conception
AREP – HZDI (institut de Hangzhou)

Qui sont vos clients principaux ? La Maitrise d’ouvrage est-elle selon toi moteur pour l’adoption du BIM ?

Notre principal client est la SNCF. Avec la signature de la charte 2022 et la parution de son livre blanc, la SNCF montre une volonté forte de passer tous ses projets en BIM. C’est en effet un moteur pour l’adoption du BIM mais aussi pour la réussite des projets en BIM. Une maîtrise d’ouvrage bien informée, va se lancer plus facilement et définir des objectifs plus précis et réalistes.

 

Vous avez aussi plusieurs projets du Grand Paris ? Sont-ils tous en BIM et es-tu émue de participer à la construction du Grand Paris du futur ?

Nous travaillons en effet sur plusieurs gares de la SGP notamment en interconnexion avec le réseau existant, et également sur les deux gares souterraines d’EOLE à l’Ouest (CNIT et Porte Maillot). Ce sont des projets qui sont menés en BIM de façon très rigoureuse pour respecter les cahiers des charges de la Société du Grand Paris. Ce sont des projets qui se passent très bien, dans la mesure où les demandes sont claires et précises.
Ça fait effectivement quelque chose d’apporter sa pierre à un projet si ambitieux !

 

Comment se différencient les projets BIM bâtiment et BIM Infrastructure chez vous ?

Les projets bâtiments et infrastructure sont traités par deux entités distinctes. Nous sommes en charges des bâtiments, et nous travaillons en étroite collaboration avec SNCF réseau qui est en charge des infrastructures dans la majorité de nos projets. Nous partageons les informations, ou données qui peuvent nous être utiles à tous.

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Gare de Lyon Part-Dieu – Réaménagement, entrée Béraudier (Oct. 2016)
Crédit
SNCF-AREP / Illustrateur : INUI
Mention conception
Architectes : F. Bonnefille, E. Tricaud

 

Intégrez-vous dès le démarrage d’un projet la démarche gestion et maintenance ? Si oui, comment cela influence-t-il la conception ?

Nous commençons à intégrer cette démarche dans de nombreux projets, et les maîtrises d’ouvrage y voient des gains importants. C’est indispensable pour nous d’avoir connaissance de cette volonté au plus tôt dans le projet, car nous n’allons pas concentrer nos efforts sur les mêmes sujets s’il s’agit d’une maquette pour faire de la communication, ou pour exploiter le bâtiment. De même, de nombreuses informations doivent être intégrées à la maquette et il est plus efficace et moins laborieux de faire ce travail de collecte au fur et à mesure du projet. Enfin, nous avons créé des familles spécifiques épurées géométriquement, mais très riches en information que nous pouvons substituer automatiquement de façon à obtenir une maquette pour la gestion, l’exploitation et la maintenance du bâtiment.

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Gare de Lyon Part-Dieu – Réaménagement, vue de l'entrée Béraudier (Oct. 2016)
Crédit
SNCF-AREP / Illustrateur : INUI
Mention conception
Architectes : F. Bonnefille, E. Tricaud

 

Avez-vous par exemple des solutions GMAO de prédilection ?

Ah, c’est une question qui revient beaucoup ! Désolée de te décevoir, mais nous n’avons pas de solution de prédilection, car tout dépend des processus d’exploitation et de maintenance de nos clients. Ce n’est pas à l’outil d’imposer une façon de faire, mais à l’utilisateur de choisir ce qui convient le mieux à ses processus. Certains de nos clients font développer leur propre système de GMAO pour correspondre à leurs besoins spécifiques. Mais pour avoir travaillé avec beaucoup de solutions, les fournisseurs sont toujours très preneurs de retours d’expériences et de critiques pour améliorer leurs outils.

 

Echanges-tu beaucoup et régulièrement avec les BIM Managers en France ? Et comment t’informes-tu au quotidien de l’évolution des technologies ?

Nous nous rencontrons souvent avec les BIM managers des autres entreprises, et il y a beaucoup d’entraide dans ce réseau. Les technologies évoluent si vite, nous ne sommes pas trop nombreux pour tout tester et analyser. J’ai plusieurs canaux pour m’informer. AREP est très sollicité et nous répondons souvent favorablement à ceux désireux de nous présenter leurs innovations. J’ai des alertes sur les évolutions et nouveauté technologiques dans différents sujets. Enfin, les évènements comme le PRUG ou les rencontres BIM permettent de se tenir informés et de recueillir des retours d’expériences et des avis.

 

Que penses-tu de l’état du BIM en France et que penses-tu qu’il faudrait faire pour que cela avance plus vite ?

La France compte dans ses rangs des grands spécialistes du BIM, des entrepreneurs de génie, et une créativité sans pareil, faisant d’elle un haut potentiel en BIM. Mais nous souffrons malheureusement des vieilles traditions du domaine de l’AEC. Il faut laisser le temps à chacun de s’emparer du BIM mais il faudrait adapter les règlementations pour permettre d’encourager la dynamique.

 

Comment te vois évoluer professionnellement d’ici quelques années ?

J’aime ce que je fais ! Sachant que j’ai été nommée responsable du Studio méthodes d’AREP il y a moins d’un an, j’ai encore pas mal de choses à développer avant de penser à évoluer à nouveau.

 

Connais-tu ABCD Blog et comment penses-tu que le blog pourrait évoluer ?

Bien sûr que je connais ABCD Blog, j’y ai lu de nombreux articles et interviews. Les informations disponibles sont très intéressantes. Une suggestion cependant : il lui faudrait une vraie identité graphique…

Chère Pervenche, nous te remercions vivement pour cette belle interview et te souhaitons de poursuivre tes nombreux succès professionnels.

Retour sur le BIM d’or 2017 – Un succès avec la ligne 16 du Grand Paris par EGIS et la Société du Grand Paris et une architecture magnifique de Kengo Kuma

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© EGIS 2018

C’était le succès 2017, BIM d’or pour cette ligne 16 de la Société du Grand Paris.

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© EGIS 2018

Mais nous avons finalement vu peu de ce projet. EGIS, ingénierie de cette magnifique gare de l’agence d’architecture japonaise Kengo Kuma qui est un édifice d’une grande complexité et que le BIM a permis de surpasser avec aisance à l’aide des solutions BIM d’Autodesk telles que Revit, Civil 3D ou encore 3ds Max.

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© EGIS 2018

Découvrez les gains en communication, coordination, compréhension et temps qu’ont pu constater les différents acteurs du projets en visualisant la vidéo d’EGIS en cliquant ici.

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Les coordinateurs SPS croient au BIM et l’annoncent dans leur livre blanc

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Déjà plus de 25 ans qu’ils officient au service de la sécurité et de la protection de la santé sur les chantiers, suite à la loi du 31 décembre 1993.

Une profession importante, la coordination SPS qui est désormais bien implantée et incontournable dans le paysage du BTP.

Avec le soutien de l’OPPBTP, ils font le point sur leur mission et mettent aussi à jours les enjeux de demain et comment le progrès va les impacter.

Il y est justement aussi question de numérique et de BIM.

Eux-mêmes le disent en effet, le coordonnateur SPS a tout intérêt à enrichir sa connaissance des pratiques de la maîtrise d’œuvre, notamment en matière de maquette numérique et de BIM. La consolidation de ses connaissances techniques est un facteur de réussite de cette collaboration. Elle pourrait être envisagée par l’apport de nouveaux contenus dans le dispositif existant, sans modification réglementaire.

Découvrez le livre blanc des coordinateurs SPS en cliquant ici.

Rapport Mc Kinsey & Co sur les nouvelles technologies dans le secteur de la construction

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Selon un nouveau rapport passionnant de McKinsey & Co., la préfabrication et le modulaire sont les deux approches de construction susceptibles d’attirer des investissements dans les années à venir.

Entre 2013 et février 2018, les investissements cumulés dans les technologies de construction ont totalisé 18 milliards de dollars, soit le double du montant investi au cours des cinq années précédentes.

Une nouvelle analyse de l'écosystème des technologies de la construction réalisée par McKinsey & Co., société mondiale de conseil en gestion, identifie les tendaces de ces investissements, l'évolution probable du marché au cours des prochaines années et la manière dont les secteurs de la construction et de l'ingénierie peuvent accélérer leur transition vers un monde futur numérique.

McKinsey a élargi son étude pour inclure le cycle de vie complet des actifs de plus de 2400 sociétés de solutions technologiques, du concept à la faisabilité, de la conception à l'ingénierie, préconstruction, jusqu’à la gestion et maintenance.

McKinsey identifie ainsi 38 «cas d'usages» qui stimulent la création de nouvelles entreprises et attirent des capitaux d'investissement.

Parmi les principales tendances, citons l’émergence d’une myriade de solutions autour de cas d’usages établis. Les plus importants comprennent l'impression 3D, le modulaire et la robotique, les technologies de jumeau numérique, l’intelligence artificielle (IA), les analytics, l’optimisation de la chaîne d'approvisionnement et des marchés.

McKinsey considère que toutes ces technologies sont en passe de transformer le secteur. L'IA, sous la forme de l’apprentissage automatique, prend de l'ampleur en tant que cas d'usage prépondérant, en particulier dans la capture de la réalité. «En appliquant l’apprentissage automatique à un projet en cours, les délais et plannings pourraient être optimisés pour séquencer les tâches et atteindre les échéances cibles, et les dérives par rapport aux objectifs initiaux pourraient être ainsi corrigées en temps réel», écrivent les auteurs du rapport.

Alors que le rapport ne prévoit qu'une pénétration modeste du marché dans un avenir immédiat, l'impact potentiel (de l'IA) est tel que le secteur ne peut plus se permettre de l'ignorer.

En ce qui concerne l’impression 3D, le modulaire et la robotique, les recherches de McKinsey ont montré que l’utilisation cohérente de ces techniques, sur des projets économiquement réalisables, «pouvait décupler la productivité du secteur».

En fait, l’une des applications les plus «palpitantes» de la technologie des jumeaux numériques consiste en l’intégration transparente de modèles 3D générés par des images de drones.

McKinsey est moins optimiste quant à la croissance à court terme de l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement et des marchés, observant qu’elle est encore «naissante et limitée à l’Amérique du Nord».

Les technologies «transversales» pourraient bondir !

© Mc Kinsey & Partners – 2018

Au cours des cinq dernières années, les investissements dans les technologies de construction ont été ramenés à quatre quadrants (voir graphique ci-dessus), que McKinsey décompose encore par cas d'usages pour suggérer les opportunités futures les plus évidentes.

De 2013 à début 2018, il y a eu plus de 900 transitions d'investissement pour la technologie de la construction, dont 75% concernaient le capital risque en phase de démarrage. L’année passée le capital risque était aussi en progression et McKinsey pense que cela serait lié à certains cas d’usages prêts pour un financement de la croissance.

La construction reste la phase la plus soutenue financièrement du cycle de vie des actifs. Elle est aussi relativement mature. Seulement un tiers des entreprises de ce secteur sont des nouveaux venus. Les phases de pré-construction et de back-office permettent également de réaliser d'importants investissements.

McKinsey note que les «technologies transversales» prennent de l’ampleur en raison de leur applicabilité à différents stades du cycle de vie. Celles-ci incluent l'impression 3D, l'apprentissage virtuel, la simulation des performances u projet, l'apprentissage automatique et l'apprentissage en profondeur. «Le nombre d'entreprises créées dans ce domaine au cours des cinq dernières années dépasse toute autre catégorie et la valeur en dollars des transactions rattrape rapidement le reste des catégories», indique le rapport.

Le rapport cite également deux marchés inexploités : conception / ingénierie et concept / faisabilité. Il y a plusieurs explications à cela, l'une étant la nature propre de ces phases «signifie que les solutions pertinentes (telles que la CAO ou le BIM) peuvent déjà être relativement matures et sophistiquées.

La consolidation pourrait stimuler les investissements

Le rapport indique que la fragmentation du secteur est l'un des plus grands défis pour les entreprises qui souhaitent s'engager dans des solutions technologiques. Et l'absence d'intégration de cas d'usage «est l'un des freins à l'adoption de technologies à grande échelle». Par conséquent, de plus en plus d'entreprises explorent le potentiel de solutions de consolidation répondant à des cas d'usages multiples.

© Mc Kinsey & Partners – 2018

Le domaine de la technologie de la construction est encore très fragmenté, et l'intégration de technologies pouvant être intégrées entre différentes usages présentera des opportunités d'investissement.

McKinsey met en avant ses conseils pour accélérer le développement du secteur dans un avenir numérique, en commençant par investir dans les talents, ce qui peut augmenter les chances de réussite de la numérisation de 2,5 fois, selon le rapport. S'engager activement avec l'écosystème des start-ups et établir des conditions qui rendent le pilotage et la mise à l'échelle plus faciles peuvent aider à accélerer la mutation du secteur.

Les éditeurs de technologies doivent être plus proches des utilisateurs finaux, s’adapter, et planifier de manière proactive leur intégration et leur consolidation. Les maîtres d’ouvrage doivent créer des bases de données solide et partageables, s'aligner sur des stratégies contractuelles de soutien, identifier et se concentrer sur les cas critiques d'usages.

"Fini le temps où le secteur de la construction pouvait ignorer l'ensemble des solutions technologiques en plein essor tout au long du cycle de vie des actifs", conclut le rapport. «Nous prévoyons que l'investissement, la concurrence et la consolidation continueront à s'accélérer, à mesure que les cas d'utilisation et les start-ups au service du secteur proliféreront. À mesure que les prévisions se concrétiseront et que de nouvelles capacités arriveront le terrain, l'équipe et le bureau, les gagnants seront ceux qui s'adapteront le plus tôt possible. »

Découvrir l’intégralité du rapport McKinsey & Co ici.

BIM d or 2018 – Honneur aux vainqueurs de ce prestigieux concours

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Les lauréats des BIM d’Or – Trophée récompensant les meilleurs projets conçus, construits et/ou exploités en BIM, organisé par le Moniteur et les Cahiers Techniques du Bâtiment, et sponsorisé par Autodesk soutenant ce fabuleux concours depuis les origines -  ont été annoncé hier soir lundi 17 septembre 2018.

Pour ceux qui n’ont eu pas la chance de pouvoir y assister, découvrez ci-dessous, le lauréat BIM d’or de l’année, ainsi que les 10 BIM d’argent de chacune des catégories.

 

Lauréat du BIM d'Or 2018

Chantier de dépollution et de déconstruction de la raffinerie de Dunkerque (Nord)

© BIMbyColas

Le site de l'ancienne raffinerie de Dunkerque (nord) nécessite une dépollution d’ampleur de son sol, sur un site gigantesque (95 ha, 50 kms de tuyauteries enterrées, 200 cuves, déchets pyrotechniques dans les sols et amiante dans les bâtiments).

Afin d'évaluer au mieux les méthodes de dépollutions et leur ampleur, Colas, via sa cellule BIMbyCo, a mis en place un processus BIM sophistiqué. Les outils de représentation graphique et tridimensionnels avec notamment Revit et Dynamo permettant ainsi d’évaluer une infinité de scénarii de dépollution, de maîtriser les quantités et les coûts associés à chaque scénario et d'apporter de la transparence dans un chantier où l’inconnu réside en sous-sol. Débuté en septembre 2017, le chantier devrait se terminer fin 2019.

MOA : Colas Environnement.
MOE : BIMbyCo.
Entreprise : MCD Colas.

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Dynamo, ReCap, Civil 3D, Navisworks, Live, BIM 360

Retrouvez les nominés de la catégorie projets d’une superficie supérieure à 40 000 m² en rénovation, dont fait partie le BIM d'or 2018

 

 

Lauréat de la catégorie projet inférieur à 5000 m², en neuf ou en rénovation

Open innovation center du CEA à Grenoble par Chabanne et Partenaires

© Chabanne et Partenaires

Le Centre d'innovation ouverte du CEA de Grenoble (Isère) s’appuie à sa base sur un rez-de-chaussée sous forme de parallélépipède de béton surplombé d’un étage complexe avec une toile perforée. Cette dichotomie fait écho aux activités du centre, puisque la sobriété du bas accueille les espaces de travail, tandis que l'étage est dédié à l'accueil du public.

Les problématiques à résoudre sont de deux ordres pour le BIM : gérer la sécurité des activités et la modularité des espaces. En conception et phase "exé", les équipes ont travaillé en BIM niveau 2 avec une plateforme collaborative. Les DOE seront adaptés pour la GMAO avec la création d'interfaces pour le MOA, pour les entreprises et les outils de SIG. La complémentarité entre les maquettes a permis de réaliser un Lego à l'échelle 1/50e, l'impression 3D d'espaces spécifiques et l'immersion dans un environnement de réalité virtuelle (Unity).

MOA : CEA Grenoble. 
MOE : Chabanne et Partenaires.

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, 3ds Max

Le jury a apprécié : un projet qui va au-delà de la conception pour aborder l’immersion dans la réalité virtuelle.

Retrouvez tous les nominés de la catégorie projet inférieur à 5000 m² en neuf ou en rénovation

 

Lauréat de la catégorie bâtiments neufs, dont la superficie est comprise entre 5000 et 40 000 m²

Immeuble de logements sociaux "Graphites" à Paris – TRAA Thibaut Robert Architecte Ingénieur

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© TRAA – Thibaut Robert Architecte Ingénieur

Livré en avril dernier pour ICF Habitat La Sablière, l'ensemble de 74 logements sociaux "Graphites", à Paris, se caractérise par la mise en œuvre de béton noir coulé en place et par les nombreuses variations d'angles des façades.

Le projet mené en Conception/réalisation/exploitation/maintenance (CREM) se prêtait à la réalisation d’un BIM. La grande innovation réside dans le partage des éléments sur une plateforme collaborative. Les équipes ont été attentives aux droits d'accès, aux prises de cotations,  à la 4D, à l'utilisation du BCF… Autre point clé : l'entreprise Legendre a proposé des calepinages de façade associés à des cycles de banches optimisés, afin que la réalisation corresponde exactement au dessin de l'architecte.

Le jury a apprécié : le processus collaboratif et les échanges collaboratifs ainsi que la volonté de former les équipes.

MOA : ICF Habitat La Sablière.
MOE : TRAA.
Entreprise : Legendre Construction

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Dynamo

Retrouvez tous les nommés de la catégorie bâtiments neufs dont la superficie est comprise entre 5000 et 40 000 m²

 

Lauréat de la catégorie bâtiments rénovés, dont la superficie est comprise entre 5 000 et 40 000 m²

Rénovation du siège social de la MAAF à Niort (Deux-Sèvres)

© Hobo Architecture

Le siège historique de la MAAF, livré en 1968, n'avait connu aucune rénovation majeure depuis sa  création. Les 25 000 m² organisés en cinq ailes et un parvis historique devaient donc être remis aux normes (désamiantage, accessibilité, incendie, évacuation…) et adapté aux nouveaux usages.

Le travail en BIM a d'abord permis de reconstituer précisément l'existant et de remodéliser une partie des réseaux CVC. Ces derniers étaient superposés, enterrés, etc. L'autre défi consiste à organiser les interventions en site occupé. La maquette numérique a permis de réaliser une synthèse quasi continue en conception, de réaliser l'installation de chantier en 3D, et de prévoir un phasage en 4D.

Le jury a apprécié : la diversité des logiciels employés, l’utilisation du BIM sur le chantier, la préfabrication des éléments et l’usage de multi-maquettes tous corps d’état.

MOA : MAAF.
MOE : Hobo Architecture avec AIA Ingénierie, Cap Ingelec, Arup Berlin.
Entreprises : Hervé Thermique (CVC et plomberie), Steco (électricité), DL Atlantique, ECBL (gros œuvre), Sodeire (BET structure), Coveris (façade).

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Revit MEP, Dynamo, Advance Concrete

Retrouvez tous les nommés de la catégorie bâtiments rénovés dont la superficie est comprise entre 5 000 et 40 000 m²

 

Lauréat de la catégorie bâtiments neufs d’une superficie supérieure à 40 000 m²

Tour des Jardins de l'Arche à La Défense

© Ateliers 2/3/4/

Future tour icônique de La Défense, avec 54 étages pour 200 mètres de hauteur, la tour des Jardins de l'Arche, à la Défense (ADIM Paris Ile-de-France), accueillera d'ici 2022 trois hôtels, des bureaux et un belvédère au sommet. Ateliers 2/3/4/ est

Pour ce projet, la principale originalité réside dans la réalisation d'une maquette physique imprimée en 3D, élaboré à partir de la maquette numérique. Equipé de 500 capteurs, ce modèle physique a servi aux tests en soufflerie au CSTB à Nantes. Autre élément intéressant, Arcora (BE Façade) a modélisé en détail quelques trames en vue de l'industrialisation future des panneaux de façade. Enfin, le BIM est préparé avec des fichiers légers en vue de l'exploitation du bâtiment.

Le jury a apprécié : l’utilisation efficace d’une plateforme d’échanges et la mise à jour régulière des modèles numériques.

MOA : ADIM Paris Ile-de-France.
MOE : Atelier 2/3/4. BET Façade : Arcora.
Entreprise : Vinci Construction France

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Dynamo, Navisworks, BIM 360

Retrouvez tous les nominés de la catégorie bâtiments rénovés neufs d’une superficie supérieure à 40 000 m²

 

Lauréat de la catégorie projets d’une superficie supérieure à
40 000
m² en rénovation

Réhabilitation EnergieSprong des résidences Noirettes & Grand Bois à Vaulx-en-Velin (Rhône)

© Est Metropole Habitat

Ce programme de rénovation thermique et architecturale dans le Rhône concerne 12 bâtiments qui représentent une surface totale de 66 000 m². Ces immeubles, construits dans les années 70 et 80, présentent des caractéristiques structurelles variables (trames différentes, présence aléatoire de balcon ou loggia…) et un seul point commun : ce sont des passoires thermiques.

Pour des travaux de cette ampleur (qui doivent débuter en mars 2019), le BIM constitue un processus intégré qui associe toutes les phases de la programmation à l'exploitation et un grand nombre d'intervenants.

Le jury a apprécié : le fait que la démarche soit initiée par le maître d’ouvrage, soucieux de massifier la rénovation énergétique avec le BIM.

MOA : Est Métropole Habitat (EMH).
Partenaires : Denizou (économiste), Wild Rabbit Architectes, Atelier Metis (architecte), Voxoa (AMO), BIM in Motion (AMO BIM). 
Entreprise générale : Citinea (VINCI Construction France).

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Navisworks

Retrouvez tous les nominés de la catégorie projets d’une superficie supérieure à 40 000 m² en rénovation

 

Lauréat de la catégorie projets d’infrastructure

Interconnexion entre la gare SNCF de Saint-Cloud et la nouvelle gare du Grand Paris Express

© SNCF Réseau/Arep

Le projet de réaménagement de cette infrastructure ferroviaire des Hauts-de-Seine (SNCF Mobilité) s'appuie sur une modélisation technique du plan de roulement (rails + traverses + devers + déclivités) et du gabarit ferroviaire.

La maquette de conception se caractérise par une structuration de la donnée via une convention de nommage spécifique. Elle permettra d'alimenter les bases de données de la maintenance et de créer le jumeau numérique de la nouvelle infrastructure. La démarche s’inscrit dans le cadre d'une stratégie globale de maintenance prédictive du patrimoine ferroviaire de SNCF Réseau.

Le jury a apprécié : la modélisation très détaillée du projet, le fait que la gare soit dans son contexte, et la réplicabilité de l’opération sur toutes les autres interconnexions du Grand Paris Express.

MOA : SNCF Mobilité.
MOE : SNCF Réseau DG IDF Pôle études / AREP.

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Dynamo, Civil 3D

Retrouvez tous les nominés de la catégorie projets d’infrastructures

Lauréat de la catégorie projets d'exploitation/maintenance

BIM in BeIncity (Lyon) par ENGIE

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© Engie Cofély

La solution BIM en exploitation déployée dans un premier temps sur un étage de la tour Incity de Lyon rassemble les données patrimoniales (microzoning, équipements techniques) et dynamiques (température, occupation) du bâtiment sur une plate-forme cloud. Celle-ci a été développée en interne par Engie.

Si les données, provenant d'environnements et de systèmes d'information hétérogènes, n'avaient pas vocation à dialoguer, la plateforme permet leur structuration, leur valorisation et leur visualisation ainsi qu'un accès centralisé et simple.

Le jury a apprécié : la démarche volontariste d’Engie, qui s’en est servi pour convaincre le MOA de l’intérêt du BIM en exploitation maintenance.

MOA : Caisse d’Épargne Rhône-Alpes.
MOE et entreprise : Engie Cofely

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Forge

Plateforme ENGIE : BLM

Retrouvez tous les nommés de la catégorie projets d'exploitation/maintenance

 

Lauréat de la catégorie bâtiments à l'international

National Research Oncology Center (NROC) à Astana (Kazakhstan)

© Vinci Construction Grand Projets

Le centre de recherche oncologique à Astana au Kazakhstan (208 lits, parking de 210 places, complexe hôtelier de 80 chambres, locaux techniques et aménagements extérieurs) sera le premier bâtiment BIM du pays qui sera examiné par l'État.

Un long processus de développement du BIM a été mis en place comprenant notamment des procédures strictes de partage hebdomadaire des modèles, des outils d'automatisation pour la création des modèles. Plus de 500 équipements médicaux ont été modélisés de zéro à partir de notices et plans techniques. L'outil BIM Track a été utilisé pour partager les demandes de coordinations spécifiques.

Le jury a apprécié : la contribution aux standards locaux du BIM et la collaboration à l’échelle internationale.

MOA : Nayarbayev University, Astana.
MOE : Vinci Construction Grand Projets.
Entreprise : Vinci Construction Grand Projets.

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Navisworks, Infraworks

Retrouvez tous les nominés de la catégorie bâtiments à l'international

 

Lauréat de la catégorie Infrastructure à l'international

Etudes du premier tronçon de la ligne de métro en aérien de Bogotá (Colombie) SYSTRA

© Systra / Ingetec

Pour la première ligne de métro en aérien de Bogota (Colombie), l'utilisation de maquettes assemblées (200 au total) a permis un travail collaboratif à l'échelle internationale : la plateforme d'échange a permis une production en simultané sur plusieurs maquettes et une coordination en temps réel.

Les maquettes numériques ont été utilisées comme support et base d'échanges lors des réunions de coordination en interne, avec le client et auprès des autorités. La maquette fédérée a été modélisée en y incluant les composantes des systèmes (rails, réseaux, voie…), les stations, l’aménagement urbain, le dépôt et le réseau de BHNS (TransMilenio)… en vue de l'exploitation de l’ouvrage.

Le jury a apprécié : la mise en œuvre d’un processus BIM sophistiqué sur 23 km de lignes, intégrantles stations, le dépôt, le système ferroviaire et la VRD.

MOA : Financiera de desarollo nacional.
MOE : Systra / Ingetec

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Revit MEP, Civil 3D, Dynamo, Civil 3D, Infraworks, Navisworks

Solution développée par Systra : BIM-in-One-Click sur la base de Civil 3D

Retrouvez tous les nominés de la catégorie Infrastructure à l'international

 

Lauréat de la catégorie Démarche pionnière originale

Hilti BIM box

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La Hilti BIM box comprend la pré-étude et l'étude d'ingénierie des chevilles, supports ou produits coupe-feu sur la maquette BIM du projet. L’offre peut aller jusqu’à la modélisation et les plans de détails pour l'assemblage. Les produits sont livrés et installés au bon endroit sur le chantier, grâce aux QR codes.

A partir du modèle BIM finalisé, des dessins d'atelier en 2D et/ou 3D sont créés et une nomenclature complète des pièces Hilti est fournie pour l'installation sur chantier et/ou la préfabrication. Cette solution permet de réduire et d’optimiser la quantité de matériel, d'éviter les conflits de coordination et de gagner en temps d'installation.

Le jury a apprécié : la prise en compte des problématiques de la construction et du chantier dans le détail lors de la modélisation du projet. Le prix récompense aussi la démarche d’un industriel qui s’implique dans le BIM.

Entreprise : Hilti France.

Logiciels Autodesk utilisés : Revit

Retrouvez tous les nominés de la catégorie Démarche pionnière originale

Et le coup de coeur du jury est remis à :

Énergie 3D, construction d'une maison de santé pluriprofessionnelle à Prat-Bonrepaux

Maîtrise d’ouvrage : Communauté des communes Couserans Pyrénées. Maîtrise d’œuvre : C+B Architecture, Branger Romeu Architectes.
La réalisation de ce bâtiment de 430 m² en BIM permet de faire monter les entreprises en compétences sur le numérique et l'énergie positive. Le BIM servira pour l'exploitation afin de capitaliser l'information, de prévoir les travaux et d'optimiser le coût global.
Le jury a apprécié : le caractère pédagogique de la démarche.

Logiciels Autodesk utilisés : Revit, Navisworks Manage et Freedom, BIM 360 Team

Voir l’article du Moniteur ici.