Le début du concours BIM Polantis c’est ce soir !

Le 25 janvier ce soir à partir de 19H00, aura lieu l’événement de lancement du Concours BIM 2018 en présence de Monsieur le Maire de Suresnes, Christian Dupuy.
L'équipe d'architectes de Polantis, la ville de Suresnes et les représentants des sponsors du concours parmi lesquels Autodesk, ISOBOX Isolation et Velux répondront aux questions des architectes candidats.

La soirée se déroulera au MUS (Musée d'Histoire Urbaine et Sociale).
Le compte-rendu sera disponible sur le blog du Concours BIM.

Les équipes projets à l’heure de la connexion pour plus d’efficacité selon un rapport de Dodge Data & analytics

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Le Département recherche de Dodge Data & Analytics a mené une étude de marché démontrant que le process de livraison d’un projet dans l’AEC devenait de plus en plus intégré et collaboratif. L’expansion rapide à l’international du phénomène BIM et les process basés sur des modèles numériques y étant associés aident à la fin des silos traditionnels entre les Equipes projets, permettant ainsi de générer de nouvelles opportunités incroyables pour améliorer l’efficacité, la productivité et les résultats sur les projets.

Un point fondamental autour de la réussite de ces nouvelles approches reste celui de l’expansion des solutions de collaboration basées sur le Cloud permettant des flux de production plus rapides, précis et fiables.

Cette recherche présentée sous la forme d’un rapport est basée sur une étude faite aux USA sur les catégories socio-professionnelles architectes, ingénieurs, entreprises générales et entreprises spécialisées et artisans, ainsi que les BIM Managers ou Responsables Informatiques ayant ainsi permis de déterminer l’étendue et la valeur de l’utilisation de solutions de collaboration basées sur le Cloud.

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Les détails sur les participants à cette étude est récapitulé dans la section Research Demographics de l’ouvrage.

En tant qu’acteur majeur de cette révolution numérique, Autodesk a souhaité s’associer à cette étude dont il est sponsor officiel.

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Le Secteur de l’Architecture, de l'Ingénierie et de la Construction est entré dans l’ère de la connection. Alors qu’historiquement, l’accent avait été mis sur le “M” du BIM pour Modélisation, nous constatons un basculement très rapide vers le "I" des “Informations”. Cet intérêt et cette emphase sur la donnée, et le partage efficace de ces datas permet aux Equipes projets de travailler d’une manière encore jamais éprouvée ni possible auparavant.

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L’ère de la connexion est matérialisée par une approche holistique centrée sur le projet. Ce dernier est au centre de tout depuis les premières esquisses, et non plus les fichiers individuels et les applications. La technologie permet enfin aux Equipes d’être plus connectées et d’avoir accès à une richesse d’informations depuis n’importe quel endroit.

Découvrez ce rapport intéressant en cliquant ici.

Révolution ! Des robots constructeurs en Suisse à découvrir sur le Temps

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© Le Temps 2018

Un article passionnant sur le Temps, en Suisse…

Moins cher, mieux, plus vite, plus précis, c’est ce que certains robots commencent à prouver, notamment en Suisse. Les murs d’une école en Bavière ont même été construits par une gigantesque machine de plus de 56 mètres de haut sur 7 axes.

C’est sous la houlette de ROB Technologies, une spin-off de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) et en partenariat avec le groupe de construction suisse Erne, qu’un logiciel de contrôle de machine a été développé, autorisant le pilotage des dessins d’exé et le contrôle robotique.

Certes, notre secteur est en retard par rapport à celui de l’automobile mais les progrès s’accélèrent et on pourrait voir ces innovations apparaître très prochainement. La numérisation a d’ailleurs permis cette accélération.

On peut ainsi espérer imprimer sa maison en moins de 24 heures pour à peine 10000$ Des imprimantes et bétons spécifiques innovants ont été développés pour rendre cela possible.

De là à ne plus voir d’ouvriers sur les chantiers, improbable selon les experts, même si la grande entreprise Balfour Beatty pense quant à elle que 2050 verra des chantiers quasiment tout robotisés…

Vous pouvez lire l’article sur le journal “Le Temps” Suisse en cliquant ici.

MU Architecture, une architecture élégante et des lauréats E+C- pour Orléans en BIM

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© MU Architecture 2018

C’est officiel, MU est Lauréat du concours organisé par le Maître d’ouvrage Immobilière Centre Loire du groupe 3F, à Orléans. Il s'agit de 50 logements en E+C- dans la Zac de Coligny à proximité de la gare d'Orléans.

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© MU Architecture 2018

Mu, ce sont les AJAP 2012 tout d’abord, et c’est une jeune agence issue de la rencontre à San-Francisco de trois jeunes talentueux nourris d’expériences passionnantes à l’étranger. Comme ils aiment à le dire sur leur site, l’expressionisme brésilien pour Maïra, l’ardeur viennoise pour Grégoire, la pureté japonaise pour Ludovic : trois trajectoires multiculturelles qui ont trouvé leur aboutissement avec la création de leurs agence à Paris et à Tours.

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© MU Architecture 2018

Hormis le talent qui est l’une de leur marque, l’innovation est aussi l’une des qualités de leur agence. Et ainsi la conception qui est faite en BIM pour une meilleure précision des détails et des mises en oeuvre avec notamment Autodesk Revit parmi les solutions 3D intelligentes et BIM…

Découvrez leurs projets sobres et élégants en cliquant ici.

Et découvrez leur book officiel en cliquant ici.

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© MU Architecture 2018

Phil Bernstein, prophète du BIM, imagine de nouveaux roles pour l’architecte

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A lire sur le Magazine de l’Architect !

Il est celui qui avait anticipé et eu la vision du BIM il y a plus de 15 ans déjà avec Nicolas Mangon, Vice-Président Stratégie et Marketing AEC d’Autodesk. Autrefois Vice-Président des relations strategiques avec l’Industrie chez Autodesk, Phil Bernstein – Architecte – continue d’assouvir sa passion pour les nouvelles technologies et la disruption à Yale où il enseigne et écrit.

Selon ce professeur de pratique professionnelle à la School of Architecture de Yale, le secteur du bâtiment a un bilan catastrophique en termes de respect des plannings et des budgets. Mais l'utilisation intelligente des données et de la technologie pourrait changer tout cela.

Phil Bernstein, FAIA, est certainement l’expert des technologies le plus connu et reconnu du monde de l'architecture. Au cours de ses 16 dernières années en tant que vice-président en charge des relations avec ce secteur stratégique chez Autodesk, il a notamment plaidé pour l'acquisition de Revit en 2002, qui a propulsé le secteur de l’AEC (Architecture, Ingénierie et Construction) des logiciels de CAO basiques vers un BIM orienté objet. Depuis peu, Phil Bernstein, ayant quitté Autodesk pour se concentrer sur l'enseignement, l'écriture et la recherche, s'attaque désormais aux inefficacités du secteur de la construction et demande aux étudiants de la School of Architecture de Yale de remettre en question les modèles conventionnels d’organisations  des sociétés d’architecture, l’utilisation de la technologie, le positionnement concurrentiel et l’amélioration des processus. "Je voudrais établir de nouveaux concepts sous-jacents tels que la conception intégrée et les systèmes de livraison basés sur les résultats", dit-il, "et aider à définir la meilleure voie dans un monde où les données, la simulation, l'analyse et les algorithmes devraient faire partie des pratiques compétentes. "

Selon lui, à l'avenir, les entreprises devront faire face à une série de problèmes technologiques. Phil Bernstein, qui ironise sur le fait que les architectes avaient l'habitude d'oser demander à des entrepreneurs de construire une structure de bâtiment à partir de leurs dessins en 2D, souhaite aussi que les processus de conception et de construction deviennent plus aisés. Il pense que l'information sous la forme de big data, d'analyse et de simulation de performances affectera les résultats du travail des concepteurs plus ou moins en temps réel. Et les entreprises devront développer des partenariats stratégiques avec des acteurs clés – y compris, mais certainement pas uniquement, des entrepreneurs et des informaticiens – afin d'améliorer le processus de construction, en particulier lorsque la construction elle-même devient plus industrialisée. Les architectes devraient se positionner pour faire partie de la réconciliation en cours de l'information avec l’ère actuelle du Big Data et de l'automatisation.

Bien que Phil Bernstein reconnaisse que «le changement se produit lentement et de façon discontinue dans la construction, le bâtiment et l'architecture», il met en avant certains progrès : les praticiens sont passés du dessin à la main, à la programmation de code pour la conception paramétrique et l'intelligence artificielle. Selon lui, les robots peuvent maintenant effectuer des opérations chirurgicales, et il n'est donc pas exagéré d'imaginer que la conformité au code et règlementations – l'argument le plus convaincant pour la pratique des architectes – sera inévitablement automatisée. «Lorsque les ordinateurs peuvent apprendre à faire des choses, les travailleurs du savoir sont éliminés», explique Phil Bernstein. Et cela signifie que le rôle typique d'un architecte doit être redéfini. "Nous devons concevoir notre avenir", prévient-il, "et apprendre à contrôler le système avant que le système nous contrôle."

Découvrir l’intégralité et l’orginal de l’article en cliquant ici.

Segro, la réalité mixte donne vie au chantier via Kazendi

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© Kazendi 2017

A lire sur le blog Kazendi (Experts européens d’Hololens), le cas d’étude de Segro, l’un des grands fonds d’investissement de développement immobilier du Royaume-Uni, et l’un des principaux propriétaires, gestionnaire et constructeur d'entrepôts modernes et de biens industriels de petite taille. Cette société possède ou gère plus de 6,4 millions de mètres carrés d'espace d'une valeur de 8 milliards de livres sterling, et servant des clients venant d'un large éventail de secteurs industriels.

Ses propriétés sont situées dans et autour des grandes villes et dans les principaux hubs de transport au Royaume-Uni et dans neuf autres pays européens.

La technologie expliquée et présentée dans cet article, la HoloThamesValley permet au employés, aux acteurs du projet et aux prospects commerciaux d'explorer un nouveau projet de développement de Segro, actuellement en construction dans la Thames Valley. Grâce aux modèles numériques 3D et à l'animation, les utilisateurs peuvent avoir une idée précise de l'espace avant sa construction.

HoloThamesValley est une application qui a été créée pour Segro afin de présenter leur projet Park Bracknell lors d'un événement privé au Musée des sciences en mai 2017.

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© Kazendi 2017

HoloThamesValley se concentre sur la phase 1 de la construction du site mettant en avant 30000 mètres carrés d'espace industriel / logistique disponibles.

Comme l’indique leur directeur du marketing numérique, Alex Wodzicki, pouvoir voir le projet Segro Park Bracknell en réalité mixte est très motivant pour eux, et permet à tous les acteurs du projet de vraiment visualiser ce sur quoi ils travaillent, même lorsque la construction physique n'est pas encore terminée. Qui plus est, en utilisant HoloLens, ils sont en mesure de partager leur vision avec n'importe quel public, que ce soit sur place ou lors d'un événement en raison de sa portabilité et de sa facilité d'utilisation et ils sont ravis des résultats de ce projet.

Le défi

Segro s’était fixé un défi : créer une carte interactive de l'un de leurs principaux projets de développements actuels, offrant aux utilisateurs non seulement une vue d'avion du site, mais leur permettant aussi de s’approcher de l'un des bâtiments, en explorant l'extérieur et l'intérieur.
L'application se devait d’être esthétique et séduisante, et facile à utiliser pour les nouveaux venus à la découverte de HoloLens, à la fois dans un contexte d'événement et après le lancement. L'objectif de l'application était de présenter les aspects de HoloLens liés à l'expérience de la marque grand public, ainsi que de présenter les capacités immersives et visuelles de ce type d’appareils en tant qu'outils de vente et d'entreprise.

Le processus

La création de HoloThamesValley s’est appuyée sur des modèles internes fournis par Segro. La cartographie provient elle-même de Google Maps. Afin de rendre l'application moins lourde, certaines informations sur le site ont été supprimées, des options à bascule sont disponibles pour les libellés de l'occupant afin de permettre d’en ajouter aux points clés afin de se démarquer. Les étiquettes de chaque zone du site ont également été agrandies pour permettre aux utilisateurs de cliquer dessus facilement, pour une démo fluide et efficace.

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Les résultats

Le client a produit un prototype de carte digitale, avec des modèles de bâtiments 3D optimisés pour HoloLens qui peuvent être zoomés ou visualisés dans leur ensemble. La fonctionnalité de pincement et de glissement des doigts permet une meilleure navigation sur la carte et permet un haut niveau d'interactivité pour les utilisateurs.

Les utilisateurs peuvent choisir de voir le Site 2 Phase 1 plus en détail. Le toit de l'immeuble peut se soulever pour permettre aux utilisateurs de regarder à l'intérieur et de visualiser l'espace, un véritable outil d’aide à la vente pour montrer aux clients potentiels, alors que les appartements sont encore en construction. L'application HoloThamesValley a également une zone d'information, donnant un aperçu supplémentaire de l'espace disponible à des fins possibles allant des data centers aux salles d'exposition de voitures.

Grâce à leur application HoloStream, HoloThamesValley est portable et peut être montré à des parties prenantes ou à des clients potentiels sur le site, lors d'événements ou dans l'un des bureaux de Segro. La capacité d'imaginer l'espace en mélangeant la représentation holographique avec le monde physique était importante, car elle permet à l'utilisateur de maintenir une interaction complète avec son entourage.

Leurs perspectives

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À l'avenir, ils aimeraient créer des prototypes fonctionnant avec de simples clics et des caméras fixes, pour visualiser les interactions possibles. Pour les modèles 3D, ils explorent des intégrations telles qu'avec Revit…

Cette démarche va dans la bonne direction !

Découvrez cette belle histoire en totalité en cliquant ici.

My Snapkin accélère la rétro conception grâce au BIM et à la capture de la réalite – Interview de Jérémy Guillaume, PDG

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La capture de la réalité devient une composante fondamentale dans le processus BIM. Drones, relevés laser, photogrammétrie, autant de techniques qui permettent d’accélérer la digitalisation d’édifices et de sites et de créer des maquettes BIM. L’une des limites reste cependant le temps et l’automatisation des tâches de recréation des maquettes et l’intelligence de reconnaissance des formes qui reste somme toute très limitée.

La Société Snapkin en a conscience et a souhaité se pencher sur le sujet afin d’ajouter un début d’intelligence artificielle, de reconnaissance de formes, et de limiter les processus de reprise manuelle, et tout cela à l’intérieur de solutions BIM telles que Revit.

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Jérémy Guillaume PDG de la société Snapkin nous en dit plus sur cette véritable petite révolution.

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Jérémy Guillaume, PDG

contact@snapkin.fr / Tél. : 04 67 13 00 75

https://my.snapkin.fr

Twitter : @Snapkin_Fr

Bonjour Jérémy, c’est un plaisir de vous recevoir, à peine quelques mois après une première rencontre où vous nous aviez parlé de vos projets fort passionnants de capture de la réalité. Les choses ont bien avancé depuis.

 

Pourriez-vous tout d’abord présenter Snapkin à nos lecteurs en quelques mots ? D’où est née cette idée de créer la société, votre parcours, vos objectifs, et vos moyens ?

Snapkin est une startup Montpellieraine créée en 2013 qui a pour but de produire des technologies de retranscription du monde réel en virtuel grâce à l’utilisation de capteurs 3D. Notre première étape est d’automatiser la création de modèle BIM pour le bâti existant.

En fait, il y a 6 ans je clôturais une première entreprise que j’avais créée dans un univers très différent, celui du déménagement. Je développais une solution pour obtenir le volume d’objets à déménager de manière très simple et rapide sur internet, et en y réfléchissant j’ai découvert la Kinect de Microsoft utilisée comme capteur 3D. Étant développeur, je la « bidouillais » pour scanner en 3D des mobiliers et donc extraire leur volume. A ce moment-là mon amie était en école d’architecture et après l’avoir observée faire ses premiers relevés d’intérieur avec un télémètre laser je me suis dit que la complexité de la tâche et la perte de temps était monstrueuse.  J’ai donc réfléchi à l’adaptation du capteur 3D et à l’automatisation du traitement des données (nuage de points) pour l’architecture.

C’est sur cette base de projet que j’ai pu intégrer l’incubateur de l’école des Mines d’Alès et que j’y ai rencontré mon associé Damien Dous, ingénieur spécialisé en traitement d’image. A ce moment-là, le projet intégrait aussi le développement de notre propre scanner 3D. Cette partie matérielle a été abandonnée en 2015 du fait de l’arrivée de nombreux nouveaux scanners 3D sur le marché avec des prix qui baissaient et donc une concurrence en fort développement. Mais la solution du traitement des nuages points en « scan to BIM » n’était toujours pas résolu. Après ce pivot, nous avons commencé à générer du chiffre d’affaire avec une activité de service de modélisation BIM et une équipe de 6 architectes et dessinateurs. Cette activité s’appuyait sur les premiers résultats de notre technologie de scan to BIM automatisée. Cela nous a permis d’acquérir beaucoup de connaissances terrain et surtout d’améliorer nos algorithmes au quotidien.

My Snapkin

Vous utilisez le machine learning pour ajouter une strate d’intelligence artificielle à vos outils. Pouvez-vous nous expliquer le concept svp ?

La problématique de compréhension d’un nuage de points en mathématique et en géométrie est chose vraiment complexe. Au niveau de la recherche quasi fondamentale, des solutions ont été trouvées mais cela reste théorique car l’utilisation du scanner 3D sur le terrain propose toujours des cas différents. Entre le bruit, les différentes architectures et les « zones d’ombre » (où il manque de l’information) il faut prendre en compte beaucoup de cas d’usage.

Nos algorithmes fonctionnent sur plusieurs briques technologiques que nous avons développées depuis 4 ans :

· Le nettoyage du nuage de points basé en partie sur une intelligence artificielle

· La détection d’objets architecturaux (murs, sols et plafonds) qui s’appuie sur des solutions mathématiques et géométriques appliquées

· Les algorithmes de modélisation de ces éléments en objets BIM

Notre prochaine étape de développement va intégrer du deep learning et nous permettre d’aller encore plus loin dans la détection d’objets.

 

Quand nous nous étions rencontrés, le BIM n’était pas votre priorité première. Pouvez-vous nous expliquer comment l’idée a fait son chemin depuis ? Vous avez en effet acquis un fort niveau de maturité sur le domaine.

En effet, d’une part quand nous nous sommes rencontrés nous étions encore novices dans le monde du bâtiment et nous découvrions à peine le BIM. Et d’autre part la problématique de retranscription du monde réel en vectoriel et non en objet est je l’avoue beaucoup plus simple ! Sauf que le développement du BIM en France s’est accéléré et en écoutant nos futurs clients nous avons vite compris la nécessité d’aller dans ce domaine. Nous nous sommes alors rapidement formés au BIM, on a rencontré différents acteurs, participé à des salons… Très vite on a commencé à m’inviter à intervenir dans des conférences dans le domaine, cela fait vraiment plaisir d’avoir cette reconnaissance.

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Quel est votre cœur de métier et vos clients types ? Pourquoi cette priorité mise sur l’automatisation de la création de maquettes BIM ?

Même si nous gardons notre offre de service de modélisation de maquette numérique, notre cœur de métier reste le développement logiciel dédié au scan to BIM dédié aux architectes, géomètres, constructeurs et bureaux d’études. La finalité des maquettes est donc utilisée à des fins de rénovation / réhabilitation ou de maintenance et exploitation de bâtiment.

L’automatisation est pour nous la réponse la plus efficace pour traiter le volume de bâtiments à retranscrire en BIM de manière rapide et précise. On estime en France qu’il y a 2 milliards de mètres carrés à numériser, rien que pour la rénovation. La suppression de tâches fastidieuses et coûteuses va forcément aider le marché à suivre le pas du BIM en rénovation et en exploitation.

 

Quelles sont les solutions que vous proposez en quelques mots et en quoi sont-elles différentes de ce qui existe ou pas sur le marché ?

Notre solution phare s’appelle My Snapkin, elle est composée d'une suite de plugins (My Snapkin For Revit) et d'une plateforme web.

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L'utilisation est simple, il suffit d'utiliser le plugin d'envoi du nuage de points sur nos serveurs pour ensuite récupérer les résultats de l'automatisation directement dans Revit : nuage de points nettoyés, orthophoto créée et placée, niveaux de chaque étage positionnés et murs dessinés avec la bonne épaisseur. Le processus est vraiment rapide, il suffit de 10 min pour obtenir 1000m². My Snapkin For Revit contient aussi plusieurs outils pour faciliter le placement des portes et fenêtres ainsi que d'autres objets pour gagner en rapidité sur des tâches d'habitude fastidieuses (nettoyage de ses nomenclatures, affichage du nuage de points…). En fait la plupart des solutions du marché ne proposent que de la semi-automatisation, là où nous proposons une solution d'automatisation complète.

Je me permets de faire un peu de teasing, nous allons rajouter une nouvelle fonctionnalité très importante pour le contrôle qualité début 2018 ! L'idée est de proposer une colorisation du nuage de points du vert au rouge selon la distance de chacun des points à la maquette modélisée et ainsi avoir une cartographie qui va bien faire apparaître toute erreur.

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Nous avons aussi le produit Snapsend qui permet de dédensifier un nuage de points et donc de réduire sa taille de 70 à 90% et cela sans perdre en qualité. Cela facilite énormément les échanges de nuage de points sur internet, la fluidité sur des machines peu puissantes ou encore de réduire les coûts d'archivage.

Et bien sûr, nous avons toujours notre service premium de modélisation : notre équipe d'architectes et de dessinateurs peut réaliser des maquettes BIM avec beaucoup de détails selon un cahier des charges défini avec le client ; Ce service est notamment là pour accompagner des clients qui n'ont pas encore intégré des compétences sur Revit en interne.

 

Les processus d’automatisation sont-ils accessibles à n’importe quel professionnel ou doit-on passer par vos équipes qui agissent sur les projets ?

Nul besoin de passer par notre équipe contrairement à ces deux dernières années, le service d'automatisation est accessible à tous les professionnels qui utilisent Revit et qui se sont créés un compte sur my.snapkin.fr. Nous prévoyons de produire à terme directement de l'IFC téléchargeable sur cette plateforme SaaS.

 

Sur un projet classique où l’on récupère un nuage de points, combien de temps gagne un professionnel sur la création d’une maquette BIM Revit ?

Si l'on prend l'exemple d'un plateau de bureaux de 2000m² sur 3-4 étages : vous pouvez gagner 1/2 à 1 journée de travail entre le nettoyage du nuage de points, le placement des niveaux, la création des orthophotos et leurs placements bien géo-référencés dans chaque étage. Et au niveau du dessin des murs vous allez réduire à seulement 1,5 jours de travail, contre 4 à 5 jours auparavant.

 

Vos applications sont très riches et créent non seulement les murs, dalles, mais aussi les pièces n’est-ce pas ?

Nous allons en effet enrichir l'automatisation avec la création des pièces, mais je ne peux annoncer de date.

Cela traite-t-il l’intérieur et l’extérieur aussi ?

Pour l'instant notre algorithme n'est pas en mesure de traiter l'extérieur du bâti.

 

Quel est le degré de précision de ces maquettes ?

Cela dépendra de la qualité du nuage de points et de son niveau de bruit. En fait, notre algorithme va placer les faces des murs de manière à ce qu’elles correspondent au plan moyen, là où il y a la plus grande densité de points, donc nous sommes très proches de la précision des scanners.

 

Quels sont les entités architecturales ou les zones du bâtiment que vous ne traitez pas encore ?

De manière générale nous ne pouvons pas traiter les pièces qui comportent des voûtes, ou beaucoup de modénatures. Pour l'instant nous ne traitons que les murs en automatique, nous prévoyons d'y ajouter les poteaux, fenêtres, portes plus tard grâce à nos développements.

 

Vous avez développé vos solutions sur la base des API ouvertes de Revit. Quels ont été les éléments qui vous ont décidé à choisir cette solution BIM ?

Déjà nous avions une grande majorité de clients qui utilisent Revit, mais aussi parce que nous avions une plus grande expertise de cette solution avec notre équipe de dessinateurs et donc plus de valeur ajoutée à proposer.

 

Envisagez-vous de commercialiser vos solutions au plus grand nombre et sous quel délai ?

Nous venons de terminer une période de beta test de My Snapkin, et depuis quelques semaines elle est désormais disponible à l'adresse my.snapkin.fr avec la possibilité de la tester gratuitement pendant 1 mois !

 

Vous êtes capables de produire des fichiers IFC aussi, point qui est cher à Autodesk, pouvez-vous nous en dire plus ?

En fait, les IFC ne sont pour l'instant proposés que sur notre service premium, nous proposons de l'IFC 3 et 4. Courant 2018 notre automatisation proposera nativement de l'IFC.

 

Quelles sont les prochaines étapes de développement pour vos applications ? Les grandes fonctionnalités et/ou étapes attendues ?

Sur le premier trimestre 2018 nous allons donc rajouter notre outil de contrôle qualité de maquette versus le nuage de points (heatmap), puis un plus tard l'IFC natif à l'automatisation. Nous prévoyons aussi des améliorations à la détection de murs, et probablement 1 ou 2 nouvelles entités architecturales dessinées automatiquement.

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Sur quels évènements ou à quel endroit peut-on vous rencontrer ? Avez-vous un distributeur ou vendez-vous en direct ?

Nous serons comme chaque année présents au BIM World les 28 et 29 mars 2018 mais aussi aux Enerj-meeting autour de la rénovation énergétique le 8 mars. Et bien sûr nous vendons en direct sur le site https://my.snapkin.fr/fr/usermanagement/product/, vous pouvez aussi contacter l'un de nos commerciaux qui pourra vous faire une démonstration à distance directement sur  https://www.snapkin.fr/demande-de-tele-demo/

Jérémy, encore merci pour ces éclairages sur vos belles solutions. Nous espérons vous revoir très vite pour voir les évolutions de Snapkin.

Bonne route du BIM !

Synthèse Architecture une belle agence pluridisciplinaire recrute un architecte BIM

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Le GROUPE SYNTHÈSE formé en 1961 sous l’impulsion du cabinet Boileau-Labourdette regroupe 3 entités rassemblées sur un même plateau, constitué d’une équipe pluridisciplinaire d’une quarantaine d’hommes et de femmes dont la compétence dans la pratique de trois métiers différents a fait ses preuves durant plus de 20 ans : l'ARCHITECTURE, l'URBANISME et l'INGÉNIERIE.

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Dans les faits, le GROUPE SYNTHÈSE est amené sur certaines opérations à solliciter les compétences de ses diverses filiales et de ses collaborateurs en :

     – ARCHITECTURE

     – RÉHABILITATION & DESIGN D'ESPACES INTÉRIEURS,
     – URBANISME réglementaire et opérationnel,
     – INGÉNIERIE URBAINE – GÉNIE URBAIN – VRD,
     – INGÉNIERIE BÂTIMENT – ÉCONOMIE- AMO, et le pilotage TCE.

​Dans ce cadre, Synthèse Architecture recrute un(e) architecte responsable de projets maîtrisant le logiciel Revit. Vous pouvez envoyer votre CV et book à contact@groupesynthese.com

Tour Trinity, un exemple d’excellence d’utilisation du BIM dans la construction par Vinci Construction France

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©Vinci Construction France

Le projet Trinity est un immeuble de Grande Hauteur de 180 m de haut et 32 niveaux en superstructure réalisé par Vinci Construction France dans le quartier de la Défense.

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Comme le précise Daphné Dureisseix, Projects Team Manager, le BIM a été utilisé afin de répondre à cet environnement très dense et complexe, afin de faire travailler tous les intervenants ensemble et d'anticiper les études.

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©Vinci Construction France

Selon Jean-Baptiste Valette, BIM Team Manager, la vraie innovation se situe dans le niveau de détails atteint dans le BIM sur une grande partie des corps d’états (topographie,logistique, corps d’états techniques et architecturaux…) grâce à des modélisations très pointues.

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©Vinci Construction France

La synthèse a ainsi été facilitée. Tous les intervenants travaillent sur la même base et à chaque modification, tout est ainsi repercuté sur les maquettes pour leur grande majorité réalisées avec Autodesk Revit.

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©Vinci Construction France

Ce processus innovant a servi à realiser virtuellement les étapes de conception et visualiser ce qui allait être réellement construit, permettant d’anticiper tout souci et de maîtriser les quantités et le temps.

Le Full BIM a permis à Vinci Construction France d’obtenir des plans extrèmement fiables, une réduction des problèmes sur le chantier, une aide au phasage, une meilleure communication. Cette expérience permet aussi aux autres chantiers de Vinci Construction France (Tour Saint-Gobain, Tours Duo, Belvédère) d’en bénéficier. C’est un véritable outil d’aide à la décision et à la compréhension.

Les retours sont très positifs et les équipes ayant évolué vers ces nouveaux processus ne veulent bien entendu plus revenir en arrière.

Découvrez le film de ce chantier de la Tour Trinity de Vinci Construction France ci-dessous.

©Vinci Construction France

PCA Stream, une agence innovante et BIM à l’honneur sur le courrier de l’architecte

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© Le courrier de l’architecte

L’agence PCA-STREAM est à l’honneur sur la belle revue en ligne le Courrier de l’architecte pour l’annuel 2017.

Cette prestigieuse agence a été consacrée à nouveau en 2017 au travers de nouvelles et belles victoires telles que la tour The Link à la Défense, futur siège de Total, le pôle de la gare des Ardoines pour le concours Inventons la Métropole, ou encore le MoCo, centre d'art contemporain à Montpellier, et enfin un quatrième opus de la revue Stream, Les Paradoxes du vivant, et de nombreux débuts de chantiers. Elle est aussi à la pointe de l’innovation puisqu’elle travaille en BIM et s’est standardisée autour d’Autodesk Revit, sous la houlette de leur BIM Manager Amadeu Magalhaes, architecte. Gageons que 2018 sera encore plus belle pour eux !

Découvrez l’article qui leur est consacré et l’album de leurs magnifiques projets : Philippe Chiambaretta Architectes / PCA